Jeanne Alix
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Nom de naissance |
Jeanne Louise Alix |
| Nationalité | |
| Activités |
| Maîtres | |
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| Distinction | Prix Marie Bashkirtseff (1921 Médaille d'argent du Salon des artistes français (1925) |
Jeanne Louise Alix, née le dans le 2e arrondissement de Paris[1] et morte le à l'hôpital Bichat dans le 18e arrondissement[2], est une artiste peintre et aquarelliste française.
Elle est le cousine de la peintre Louise Alix (1888-1980) avec laquelle elle a été parfois confondue[3].
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeanne Alix naît dans une famille d'artistes. Son père, Étienne Alix, est dessinateur, graveur et publiciste, sa mère Alice Marinier (1860-1930) et son grand-père maternel Alfred Marinier (1833-1911) sont également artistes-peintres[4]. Elle est apparentée au graveur parisien Pierre-Michel Alix (1762-1817).
Elle a pour maîtres Diogène Maillart, Eugène Carrière et, à l'école des Beaux-Arts, Jean-Paul Laurens[5]. Elle tient son atelier au 110 Boulevard de Clichy à Paris (18è) au moins dès 1910, année de sa première exposition au Salon des artistes français, avant de le transférer au 5, place Pigalle dans le 9e arrondissement à partir de 1934.
En 1924, Jeanne Alix épouse le journaliste Auguste Savary dont elle se séparera en 1928[6]. Elle a pour professeur de musique Jacques Tessarech, dont elle fait le portrait peu de temps avant sa mort en 1928. Mathilde Arbey réalise son portrait[7].
Elle peint fréquemment des vues de Paris, souvent observées depuis les toits, dans un style resserré. Elle obtient une mention honorable au Salon des artistes français en 1920, le prix Marie Bashkirtseff en 1921[8], une médaille d'argent au Salon en 1925, une médaille d'argent (E.I.) en 1937[9].
Principales expositions
[modifier | modifier le code]- Salon de 1910: Vue de Montmartre, peinture (n° 23).
- Salon de 1920: De la Montagne Sainte-Geneviève, rue du Cardinal Lemoine, aquarelle (n° 1733)[10].
- Salon de 1921: Avenue Rachel (Paris), aquarelle gouachée (n° 2039), Rue Clovis, Montagne Sainte-Geneviève, peinture (n° 22) et Toits de Montmartre, peinture (n° 23).
- Salon de 1924: Vallée de Saint-Chéron (Seine-et-Oise), dessin (n° 2024).
- Salon de 1925: Cour de l'hôtel de Beauvais, rue François-Miron, peinture (n° 15).
- Salon de 1927: Robe verte, peinture (n° 22).
- Salon de 1931: À la mémoire de Marie G..., peinture (n° 27).
- Salon de 1932: Verrière en ciment, boulevard Bessières, peinture (n° 28) et Ciel parisien, peinture (n° 29).
- Salon de 1933: Après la lutte, vers l'au-delà, peinture (n° 24) et Carrefour Chappe, boulevard Saint-Germain, peinture (vue n° 25).
- Salon de 1934: Ernest Girault, peinture (n° 31) et Champ breton, peinture (n° 32).
- Salon de 1935: Sainte-Enimie (Gorges du Tarn), peinture (n° 28).:
- Salon de 1937: Avant l'orage, vallée de Saint-Chéron (n°20)[11]
Galeries
[modifier | modifier le code]- 1923 : Galerie Devambez, Exposition Les peintres de Paris moderne : Paris vu de la rue de Fleurus[12]
- 1925 : Galerie Siot-Decauville, Exposition Les peintres de Paris moderne[13]
- 1932 : Galerie Georges Petit, Exposition de Vues de Paris en même temps qu'une rétrospective Alfred Marinier[14]
Galerie d'oeuvres
[modifier | modifier le code]Les oeuvres de Jeanne Alix, décédée en 1960, ne tomberont dans le domaine public qu'en 2031. L'autorisation des ayants-droits est donc nécessaire pour mettre en ligne des images. Merci aux ayant-droits qui se manifesteraient[15].
Oeuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- 1932 : Centre National des Arts Plastiques (CNAP), L'Avenue Rachel, gouache[16]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de naissance n° 315 (vue 24/31) avec mentions marginales du mariage et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 2e arrondissement, registre des naissances de 1884.
- Acte de décès n° 1583 (vue 29/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 18e arrondissement, registre des décès de 1960.
- Elle signe d'un monogramme, contrairement à sa cousine Louise Alix qui utilise une écriture bâton. Cependant la critique de l'époque semble les avoir parfois confondues. On peut ainsi lire dans la critique en 1933 cette remarque: "Louise Alix a délaissé les toits de Paris pour descendre dans la rue" alors que la peintre spécialisée dans les toits est Jeanne. Le Temps, 30 avril 1933 https://www.retronews.fr/journal/le-temps/30-avril-1933/123/632225/3 [archive]
- geneanet
- Dictionnaire Benezit, https://www.oxfordartonline.com/benezit
- Acte de mariage n° 2284 (vue 14/31) avec mention marginale du divorce. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 18e arrondissement, registre des mariages de 1924.
- La Presse du 10 février 1935 (mais ce tableau pourrait avoir été peint en 1913) https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6035221/f2.item
- L'Intransigeant, 17 juin 1921, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k789662h/f2.item
- Catalogue du Salon des artistes français, 1945 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5377524z/f87.item.r=louise%20alix%20yvonne%20blanchon
- Catalogue du salon des artistes français
- Catalogue Société Nationale des Beaux-Arts 1937
- Le Temps du 15 mars 1923
- Le Temps du 19 février 1925
- L'Oeuvre du 17 mai 1932
- L'Association à but non lucratif "Atelier Mathilde Delattre" oeuvre à la mémoire des femmes artistes oubliées de la première moitié du 20è siècle, en particulier des consoeurs et des élèves de Mathilde Delattre.
- Centre National des Arts Plastiques