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Jean d'Estrées (ecclésiastique)

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Jean III d'Estrées
Image illustrative de l’article Jean d'Estrées (ecclésiastique)
Jean d'Estrées par Jean Audran d'après Hyacinthe Rigaud
Biographie
Naissance
à Paris
Père Jean II d'Estrées
Décès
à Paris
Évêque de l'Église catholique
Archevêque de Cambrai
Évêque de Laon

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean III d'Estrées, né en 1666 à Paris et décédé le à Paris est un homme d'Église et homme politique français, des XVIIe et XVIIIe siècles. Docteur en théologie (1698), ambassadeur en Espagne et au Portugal (1692), membre de l’Académie française (1711), archevêque de Cambrai (1716), aussi abbé de Villeneuve (1677), Préaux (1694) et Saint-Claude (1714). Ses armes étaient d'argent frette de sable de six pieces au chef d'or chargé de trois merlettes de sable..

Biographie

Origines et famille

Fils du vice-amiral du Ponant, comte et maréchal Jean d’Estrées (1624-1707), neveu du cardinal César d'Estrées et frère du maréchal Victor Marie d'Estrées, tous deux académiciens, il est chargé en 1692 d'une première mission diplomatique visant à assurer la neutralité du Portugal pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

Carrière ecclésiastique

Il est abbé commendataire de l'abbaye d'Évron le , puis Docteur en théologie le . En 1703, il rejoint son oncle en Espagne et lui succède pendant deux ans au poste d'ambassadeur. Nommé commandeur de l’ordre du Saint-Esprit le , « ses mœurs l’avaient exclu de l’épiscopat […], il avait eu des galanteries et il était du nombre de ces abbés sur qui le roi s’était expliqué qu’il n’en élèverait aucun d’eux à l’épiscopat » nous avoue le duc de Saint-Simon.

Protecteur de l’Académie de Soissons, bibliophile éclairé dont la collection rejoindra l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés à sa mort, il est élu membre de l'Académie française en 1711, car on recherchait un nom illustre pour faire suite à celui de Boileau.

Il est nommé conseiller d'État et archevêque de Cambrai en 1716, mais il meurt avant d'être sacré.

Iconographie

Le portrait de l'abbé d'Evron a été peint par Hyacinthe Rigaud en 1699 pour 140 livres, ce qui correspond à un buste[1]. La toile a été gravée par Jean Audran entre 1699 et 1700, bientôt suivi par Caré, Étienne Jehandiers Desrochers et Laurent Cars.

Bibliographie

  • Anselme de Sainte Marie (Père Anselme), Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, 9 volumes, Paris, 1725 et années suivantes lire en ligne [archive] [archive] .

Notes

  1. Hulst/3, p. 180 ; Portalis & Béraldi, 1880-1882, I, p. 53 (n°10), 316 (n°33) ; Roman, 1919, p. 71.

Liens externes