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Jean Hamon (mécène)

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Jean Hamon
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
BullionVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Henri Louis HamonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Jean Hamon, né le et mort le [1], est un promoteur immobilier ainsi qu'un mécène[2]. Il est notamment l'un des constructeurs du quartier de La Défense et copropriétaire éphémère en 1990, avec le groupe Labeyrie, du cabaret parisien l'Alcazar.

Son nom est apparu dans les médias dans le cadre de l'affaire de la Fondation Hamon.

Le projet, et son abandon

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Avec le conseil général des Hauts-de-Seine, alors présidé par Charles Pasqua, Jean Hamon est à l'initiative d'un projet, depuis abandonné, de construction d'un musée d'art contemporain sur l'île Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux. Celui-ci reposait sur une donation de Jean Hamon de près de 200 toiles et sculptures, d'une valeur estimée à 7,5 millions d'euros. Ce fonds fut stocké dans le château de Jean Hamon à Bullion (Yvelines).

En raison de versements indus par le conseil général à Jean Hamon, pour l'entretien de ces œuvres, plusieurs personnes ont été mises en examen dans le cadre de l'affaire de la Fondation Hamon, dont Charles Pasqua et André Santini.

La justice ayant reconnu que le conseil général était bien le propriétaire des œuvres léguées, Me Philippe Gumery, l'avocat de Jean Hamon, lui a adressé une mise en demeure, ainsi qu'à la ville d'Issy-les-Moulineaux, dirigée par André Santini, et à un syndicat mixte[3] pour qu'ils règlent les loyers impayés (près de 300 000 euros). En outre, Nicolas Sarkozy aurait aussi pu mécaniquement être impliqué dans cette affaire, puisque le conseil général a continué à effectuer les versements à Hamon pendant un an, après que Sarkozy est devenu président du conseil général, et bien que le projet ait été depuis longtemps abandonné[2].

Références

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  1. « Le collectionneur Jean Hamon est mort », sur lemonde.fr, .
  2. a et b « Sarkozy exposé dans une affaire de musée fantôme », Libération, 29 janvier 2007.
  3. Co-présidé par Charles Pasqua et André Santini.