James Otis (avocat)
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James Otis, Sr. (en) |
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Mary Allyn (d) |
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Mercy Otis Warren Samuel Allyne Otis (en) |
James Otis Jr., né le à West Barnstable, dans l'actuel État du Massachusetts, mort le à Andover dans le Massachusetts, était un avocat de la colonie du Massachusetts et l'un des penseurs de la Révolution américaine. On lui attribue généralement le slogan « Taxation without Representation is Tyranny / Les impôts sans la démocratie représentative est la tyrannie ».
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]James Otis Jr est l’aîné des treize enfants de James Otis, un juriste, et de Mary Otis. Après ses études secondaires, il étudia les lettres classiques et la philosophie à l'Université Harvard de Cambridge dans le Massachusetts, d'où il sort diplômé en 1743. Il s'inscrit au barreau en 1748 et ouvre son cabinet d’avocat à Boston en 1750[1],[2].
Carrière
[modifier | modifier le code]En 1756, nommé procureur général auprès de la cour de la vice-amirauté de Boston[3].
En 1764, il s'oppose au Currency Act en rédigeant des pamphlets dans lesquels il énonce les principes de la Révolution américaine.
La même année , il publie « The rights of the British colonies asserted and proved / Défense et démonstration des droits des colonies britanniques »[4] dans lequel il défend les droits imprescriptibles et universels en invoquant le philosophe anglais John Locke. Il y dénonce l’esclavage et affirme les droits inaliénables des Afro-Américains à vivre libre et exige que les colons soient directement représentés au Parlement anglais, sans toutefois inciter à l'indépendance[5],[6],[7].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]En 1769, lors d'une altercation avec des loyalistes qui l'ont laissé pour mort après l'avoir battu à coup de canne, il a reçu un coup violent sur le crâne, le traumatisme va altérer progressivement ses facultés mentales[8].
Le 23 mai 1783, il décède foudroyé par un éclair[8].
James Otis Jr repose au Granary Burying Ground de Boston aux côtés de son épouse Ruth Cunningham Otis[9].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Essais
[modifier | modifier le code]- Bernard Cottret, La Révolution américaine : La quête du bonheur 1763-1787, Paris, Perrin, 2003, (ISBN 2262018219).
Articles
[modifier | modifier le code]- (en-US) Floy Perkinson Gates, « James Otis and Jonathan Swift: Comments upon Their Literary Relationship », The New England Quarterly, Vol. 5, No. 2, , p. 344-346 (3 pages) (lire en ligne),
- (en-US) Ellen Elizabeth Brennan, « James Otis: Recreant and Patriot », The New England Quarterly, Vol. 12, No. 4, , p. 691-725 (35 pages) (lire en ligne),
- (en-US) Joseph R. Frese, « James Otis and Writs of Assistance », The New England Quarterly, Vol. 30, No. 4, , p. 496-508 (13 pages) (lire en ligne),
- (en-US) James R. Ferguson, « Reason in Madness: The Political Thought of James Otis », The William and Mary Quarterly, Vol. 36, No. 2, , p. 194-214 (21 pages) (lire en ligne),
- (en-US) Richard A. Samuelson, « The Constitutional Sanity of James Otis: Resistance Leader and Loyal Subject », The Review of Politics, Vol. 61, No. 3, , p. 493-523 (31 pages) (lire en ligne),
- (en-US) Lee Ward, « James Otis and the Americanization of John Locke », American Political Thought, Vol. 4, No. 2, , p. 181-202 (22 pages) (lire en ligne),
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) « James Otis | American politician », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
- (en-US) « James Otis | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
- (en-US) « James Otis Jr. », sur law.jrank.org (consulté le )
- (en) James Otis, The rights of the British colonies asserted and proved, Boston, New-England, 1764, rééd 1765, 132 p. (lire en ligne)
- (en-US) « Rights of the British Colonies Asserted and Proved | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
- (en-US) « Rights of the British Colonies Asserted and Proved by James Otis – Constituting America », sur constitutingamerica.org (consulté le )
- (en-US) John Hope Franklin & Alfred A. Moss, From slavery to freedom : a history of African Americans, McGraw-Hill, , 436 p. (ISBN 9780072393613, lire en ligne), p. 81
- (en-US) Erick Trickey, « Why the Colonies’ Most Galvanizing Patriot Never Became a Founding Father », sur Smithsonian Magazine (consulté le )
- (en) « James Otis (1725-1783) - Mémorial Find a Grave », sur fr.findagrave.com (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Naissance en février 1725
- Avocat américain
- Barnstable (Massachusetts)
- Étudiant de l'université Harvard
- Antiesclavagiste américain
- Question raciale aux États-Unis
- Personnalité politique américaine
- Personnalité politique américaine du XVIIIe siècle
- Essayiste américain du XVIIIe siècle
- Juge américain
- Pamphlétaire
- Mort foudroyé
- Décès à 58 ans
- Décès en mai 1783