Jacques Pelzer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacques Pelzer
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
LiègeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Instruments
Genre artistique

Jacques Pelzer est un saxophoniste (alto et, plus rarement, soprano) et flûtiste de jazz belge né le à Liège et décédé le dans la même ville.

Il est le père de la batteuse Micheline Pelzer (elle-même épouse du pianiste Michel Graillier) qui tenait un club de jazz, le JP’s Jazz club, dans la maison où a vécu son père à Liège.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques Pelzer a mené parallèlement une carrière de pharmacien et de musicien.

Il a fait ses débuts dans le monde du jazz en 1947, dans les « Bob Shots » du saxophoniste Bobby Jaspar (où l'on trouvait aussi René Thomas).

Au fil de sa carrière, on a pu l'entendre avec la plupart des grands jazzmen belges (Toots Thielemans, Francy Boland, Benoît Quersin, Philip Catherine…) mais aussi avec de nombreux jazzmen américains (Dexter Gordon, Stan Getz, Lee Konitz, Philly Joe Jones, Bill Evans, Chet Baker…).

Il a surtout été un ami fidèle du trompettiste Chet Baker avec qui il a enregistré de nombreux disques et participé à plusieurs tournées.

Jacques Pelzer a surtout pratiqué un jazz imprégné par le bebop mais aussi par le cool jazz et la musique de Lennie Tristano. Cependant, dans les années 1960, il a joué parfois du free jazz (avec Don Cherry, Gato Barbieri, Archie Shepp…) et, dans les années 1970, du jazz fusion (avec le groupe « Open Sky Unit »). À partir des années 1980, il est revenu à des esthétiques plus « classiques » et au jazz « acoustique ».

Pour l'anecdote, on a pu voir Jacques Pelzer dans un épisode de 1981 des « Enquêtes du Commissaire Maigret » (« La danseuse du Gai-Moulin »). Il a été le premier musicien belge à avoir sa stèle de son vivant. Celle-ci se trouve à la ferme Madelonne à Gouvy. Son dernier saxophone se trouve exposé dans le jazz club de la Ferme.

Il est inhumé à Herstal.

Discographie sélective[modifier | modifier le code]

En tant que leader[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • «Jazz Hot ». Numéro spécial 2000. « Jacques Pelzer : la pharmacopée du jazz » article de Robert Pernet & Jean-Pol Schroeder.

Liens externes[modifier | modifier le code]