Jacques Bonsergent
Jacques Bonsergent (né en 1912 à Malestroit dans le Morbihan, mort le à Paris) est un résistant français de la Seconde Guerre mondiale.
Biographie
Élève de l'École nationale supérieure d'arts et métiers d'Angers (promotion 1930), il participe au mouvement des Gadzarts.
On lui attribue un des premiers faits de résistance dans Paris et il fut le premier civil parisien fusillé durant l'occupation allemande. Le , il fut en effet mêlé involontairement à une bousculade au cours de laquelle un soldat allemand fut frappé. Ayant refusé de dénoncer le coupable, il fut condamné à mort et exécuté au fort de Vincennes[1] ; il avait 28 ans.
C'est afin de frapper l'opinion publique française qu'il avait été décidé qu'un tribunal militaire allemand condamne à la peine capitale Jacques Bonsergent pour faire un exemple. Faisant face au peloton d'exécution et avant de tomber sous la salve allemande il remettra à l'aumônier allemand, l'ayant accompagné durant sa dernière nuit, son insigne de Gadzarts.
N'ayant jamais cessé de penser à la communauté gadzarique, une de ses dernières volontés est inscrite dans une lettre adressée la veille de sa mort à son camarade de promotion Roger Abadie.
Hommages
La place Jacques-Bonsergent et la station Jacques Bonsergent du métro parisien (ligne Place d'Italie - Bobigny (Pablo Picasso)), proches de son domicile (il résidait 3, boulevard de Magenta), portent son nom pour lui rendre hommage.
Voir aussi
Liens externes
Jacques Bonsergent, premier fusillé de France
Notes, sources et références
- Collectif, sous la direction de Marcel Le Clère, Paris de la Préhistoire à nos jours, page 627.