Hydrobius convexus

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Limnohydrobius convexus

Hydrobius convexus est une espèce actuelle d'insectes coléoptères de la famille des Hydrophilidae.

Selon GBIF et The Taxonomicon en 2023, cette espèce est reclassée en Limnohydrobius convexus.

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Hydrobius convexus est décrite par l'entomologiste français Gaspard Auguste Brullé en 1835[1],[2].

Ajout d'un fossile en 1937[modifier | modifier le code]

En 1937 Nicolas Théobald ajoute un fossile de Kleinkembs de la collection Mieg conservé au muséum de Bâle[3],[2].

Fossiles[modifier | modifier le code]

Selon Paleobiology Database en 2023, une seule collection de fossile est référencée, du Rupélien de l'Oligocène de France à Kleinkembs[3] ,[2].

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique latine convexus signifie « convexe ».

Reclassement alternatif[modifier | modifier le code]

L'espèce est valide pour Paleobiology Database en 2023, mais GBIF et The Taxonomicon ont reclassé cette espèce dans Limnohydrobius convexus (Brullé, 1835) avec l'avantage de faire apparaître six synonymes :

  • Copelatus convexus (Foerster, 1891) Foerster, 1891
  • Escheria convexa (Förster, 1891)
  • Hydrobius convexus Brullé, 1835
  • Hydrobius grandis Motschulsky, 1859
  • Hydrophilus convexus Dejean, 1821
  • Limnoxenus grandis Motschulsky, 1860

Description[modifier | modifier le code]

Caractères[modifier | modifier le code]

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[3],[note 1] :

« Espèce décrite par Förster des marnes en plaquettes de Brunnstatt. L'auteur l'attribue au g. Escheria Heer. Ce g. fossile a été établi par O. Heer pour désigner des Hydrophilidae d'Oeningen à position systématique douteuse.

En réalité les formes citées par Förster se distingeuent déjà de Escheria ovalis Heer en ce sens qu'elles ont une taille double, ce qui n'entraine pas, il est vrai, la nullité de la détermination. Mais la conformation de l'abdomen n'est pas la même. Dans l'ornementation des élytres aussi, il y a une différence : dans Escheria ovalis, Heer cite huit stries, dans Hydrobius convexus, dix sont visibles, surtout dans la partie inférieure. C'est là un caractère du genre Hydrobius dans lequel il convient, à notre avis, de ranger cette espèce. La forme du corselet a la même conformation dans Hydrobius et dans l'insecte de Brunnstatt.

Un échantillon et sa contre empreinte de Kleinkembs (R91+74) de la collection Mieg du Muséum de Bâle. »[3].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1835] Gaspard Auguste Brullé, Coléoptères, II. Histoire Naturelle des Insectes, Traitant de Leur Organisation et de Leurs Mœurs en Général, par M. V. Audouin, et Comprenant Leur Classification et la Description des Espèces, par M. A. Brullé, , 1-436 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références taxonomiques[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gaspard Auguste Brullé 1835, p. 367.
  2. a b et c (en) Référence Paleobiology Database : Hydrobius convexus Brullé 1835 (water scavenger beetle) (consulté le ).
  3. a b c et d Nicolas Théobald 1937, p. 168-169.