Hugues (évêque de Noyon et de Tournai)

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Hugues
Fonctions
Évêque de Noyon
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Évêque de Tournai
-
Biographie
Décès

Hugues, mort le 2, le 3 ou le , est un ecclésiastique français, évêque de Noyon et de Tournai de 1030 à 1044.

Biographie[modifier | modifier le code]

Hugues est en même temps prévôt de Tournai et archidiacre de Cambrai quand il devient évêque de Noyon et de Tournai, après le [1] ou le [2], succédant à Hardouin après une assez longue vacance[1].

Même si les clercs de Noyon et Tournai prêtent à Hugues dans une lettre de nombreuses vertus ecclésiastiques et affirment qu'ils ont demandé au roi Robert II le Pieux de l'installer sur le siège épiscopal de Noyon et Tournai, Hugues est plus probablement imposé à la tête de cet évêché par le comte de Flandre Baudouin IV[3],[4],[1].

Évêque tournaisien plus que noyonnais, Hugues n'est pas très actif à Noyon, où il n'intervient que dans deux actes[1].

Il agit beaucoup plus en Flandre, où il réunit à Audenarde une grande assemblée en 1030 pour proclamer la paix de Dieu[5],[6] et réconcilier le futur comte de Flandre Baudouin V avec son père Baudouin IV[6]. En 1039, Hugues approuve en tant qu'évêque la fondation de l'abbaye Saint-Christophe de Phalempin[7],[6]. Ensuite, en 1040, il consacre l’autel de la crypte de l’église abbatiale de Saint-Amand, à Saint-Amand-les-Eaux. En 1041, Hugues et le comte de Flandre Baudouin V interviennent dans le conflit qui oppose l'évêque de Cambrai Gérard de Cambrai au châtelain Gauthier II d'Oisy[8],[6].

Hugues meurt dans les premiers jours de , le [8],[6] selon l'obituaire de l’abbaye Saint-Bavon de Gand, le selon l'obituaire de la cathédrale de Tournai ou le selon l’obituaire de la cathédrale de Noyon[6]. Sa carrière est presque entièrement tournaisienne[9],[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Pycke 1995, p. 261.
  2. Huyghebaert 1962, p. 233.
  3. Huyghebaert 1962, p. 243-245.
  4. Olivier Guyotjeannin, Episcopus et comes : Affirmation et déclin de la seigneurie épiscopale au nord du royaume de France (Beauvais-Noyon, Xe -début XIIIe siècle), Genève et Paris, Droz, coll. « Mémoires et documents publiés par la société de l'École des Chartes » (no 30), , 314 p. (ISBN 978-2600045339, lire en ligne), p. 173-174.
  5. Huyghebaert 1962, p. 249.
  6. a b c d e f et g Pycke 1995, p. 262.
  7. Huyghebaert 1962, p. 220.
  8. a et b Huyghebaert 1962, p. 250.
  9. Olivier Guyotjeannin, « Noyonnais et Vermandois aux Xe et XIe siècles. La déclaration du trésorier Guy et les premières confirmations royales et pontificales des biens du chapitre cathédral de Noyon », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 139, no 2,‎ , p. 143–189 (DOI 10.3406/bec.1981.450229, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]