Henri Stierlin-Vallon

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Henri Stierlin-Vallon

Naissance
Décès (à 64 ans)
Activité principale musicien et compositeur

Henri Stierlin-Vallon, né le à Lausanne et mort le dans la même ville, est un pianiste et compositeur vaudois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henri Stierlin-Vallon fait des études de piano dans sa ville natale, puis à Berlin et Paris. Il donne ses premiers concerts comme pianiste en 1911 à Lausanne, en 1912 à Monte-Carlo et en 1914 à Paris. Suivent des concerts en Egypte, à la Tonhalle de Zurich, avec l'Orchestre de la Suisse romande sous la direction d'Ernest Ansermet, en France, Allemagne, Angleterre et Italie. Il renonce ensuite à sa carrière de virtuose pour se consacrer à la composition.

Depuis 1915, Henri Stierlin-Vallon enseigne le piano au Conservatoire de Lausanne dans les classes de virtuosité. De 1919 à 1929, il séjourne en Égypte avec sa femme, Marguerite Chamorel. De retour en Suisse, il reprend l'enseignement au Conservatoire de Lausanne. Il est membre du Conseil de fondation de l'Orchestre de la Suisse romande et de l'Orchestre de chambre de Lausanne. La Radio suisse romande, dont il est collaborateur attitré de 1931 à 1938 en tant qu'animateur de causeries musicologiques très appréciées, se révèle un terrain propice à ses facultés créatrices. Il y donne de nombreuses conférences sur divers aspects de la musique, dont la musique baroque. Vivaldi et Corelli par exemple retiennent son attention, ce qui était relativement nouveau pour l'époque. En 1937, l'œuvre la plus importante d'Henri Stierlin-Vallon est créée : Jedermann ou la mort de l'homme riche pour soli, chœur et orchestre symphonique au Théâtre de Verdure de Montoie à Lausanne. L'auteur en fait une adaptation radiophonique qui est jouée par l'Orchestre de la Suisse romande en 1943.

De 1938 à 1948, Henri Stierlin-Vallon habite Morges, où il est nommé délégué du Conservatoire de Lausanne. Il décède le à Lausanne, trois jours avant la création à la Radio suisse romande de son jeu radiophonique Arion, chantre d'Apollon, dont le scénario est signé par son fils, Henri Stierlin.

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]