Helene Stähelin

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Helene Stähelin
De gauche à droite: Alfred Rosenblatt, Helene Stähelin (arrière plan), Angelo Tonolo, et J. Züllig, au Congrès international des mathématiciens, à Zurich en 1932
Biographie
Naissance
Décès
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BâleVoir et modifier les données sur Wikidata
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Directeurs de thèse
Hans Mohrmann (d), Otto SpiessVoir et modifier les données sur Wikidata

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Helene Stähelin, née le à Wintersingen et morte le à Bâle, est une mathématicienne et militante pacifiste suisse[1].

Formation et travaux scientifiques[modifier | modifier le code]

Helene Stähelin est l'une des douze enfants du pasteur Gustav Stähelin (1858-1934)[2] et de sa femme Luise, née Lieb. En 1894, la famille déménage de Wintersingen à Allschwil.

Elle étudie alors à la Töchterschule de Bâle et dans les universités de Bâle et de Göttingen. En 1922, elle devient professeur de mathématiques et de sciences naturelles au Töchterinstitut à Ftan. En 1924, elle obtient son doctorat[3] à l'Université de Bâle pour sa thèse intitulée Die charakteristischen Zahlen analytischer Kurven auf dem Kegel zweiter Ordnung und ihrer Studyschen Bildkurven[4], sous la direction de Hans Mohrmann et Otto Spiess[5],[6]. De 1934 à 1956, Helene Stähelin travaille comme enseignante à l'école secondaire protestante de Zoug.

Après sa retraite, elle retourne à Bâle, où elle participe pendant plusieurs années à l'édition par Otto Spiess des lettres de la famille Bernoulli[7].

Elle est membre de la Société mathématique suisse de 1926 à son décès.

Militantisme politique[modifier | modifier le code]

Helene Stähelin est membre de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (Internationale Frauenliga für Frieden und Freiheit, IFFF). Elle en préside la section suisse de 1947 à 1967 et la représente au Conseil suisse pour la paix[8],[9]. Cela lui vaut d'être surveillée par les autorités dans le milieu des années 1950 et de faire l'objet d'un dossier du parquet fédéral, rendu public en 1986.

Helene Stähelin milite également pour l'octroi du droit de vote aux femmes, qui n'a cependant pas été établi de son vivant au niveau fédéral.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (de) Manuela Nipp, « Personenlexikon des Kanton Basel-Landschaft — Helene Stähelin » (consulté le )
  2. ↑ « "Online Catalogue of the State Archives Basel-Stadt — PA 182a B 55 Gustav Stähelin-Lieb (1858-1934), Pfr. § 113 bzw. 207 neu, s.d. (sine dato) (Serie) » (consulté le )
  3. ↑ « Online Catalogue of the State Archives Basel-Stadt — PA 182a B 90 Helene Staehelin (1891-1971), Dr. phil. § 207,4 neu, 1955 (Serie) » (consulté le )
  4. ↑ (en) « Helene Stähelin », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  5. ↑ Helene Stähelin, Die charakteristischen Zahlen analytischer Kurven auf dem Kegel zweiter Ordnung und ihrer Studyschen Bildkurven,
  6. ↑ Helene Stähelin, « Die charakteristischen Zahlen analytischer Kurven auf dem Kegel zweiter Ordnung und ihrer Studyschen Bildkurven », Mathematische Annalen, vol. 93,‎ , p. 217—229 (lire en ligne)
  7. ↑ S. Gehr, F. Nagel, B. v. Reibnitz (Ed.), Editionen in Basel, 2010, p.22-23 (20-21)
  8. ↑ (de) Regula Ludi, « No 12 — Stähelin, Helene » (consulté le )
  9. ↑ Irene Willi, « Geschichte der WILPFSchweiz — Eine Bewegung entsteht » (consulté le )
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Helene Stähelin » (voir la liste des auteurs).

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