Helen Escobedo

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Helen Escobedo
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
MexicoVoir et modifier les données sur Wikidata
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Coatl (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Helen (Elena) Escobedo, née le à Mexico et morte le dans la même ville, est une sculptrice, plasticienne, autrice et curatrice mexicaine. Elle s'intéresse dans ses œuvres et installations aux problématiques écologiques et sociales à travers des matériaux très divers[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

D'une mère anglaise et d'un père mexicain, Helen Escobedo étudie au Royal College of Art à Londres de 1951 à 1954. Six ans plus tard, elle devient directrice du Museo Universitario de Ciencias y Artes et de la Galería Universitaria Aristos à l’Université nationale autonome du Mexique. Dans les années 1970 et 1980, elle participe, avec d'autres artistes, au projet de sculpture monumentale pour la réserve écologique du Pedregal à la Ciudad Universitaria ; l’Espacio Escultórico, un lieu dédié à la sculpture est alors créé[2].

Entre 1981 et 1984, elle est également directrice du Musée d'Art moderne de Mexico de l’Instituto Nacional de Bellas Artes pour lequel elle développe son activité de commissaire d'exposition[3],[2].

Enfin, en compagnie de Paolo Gori, elle fait l'inventaire des statues remarquables du Mexique ce qui résulte à l'édition du livre Mexican Monuments: Strange Encounters en 1989[4].

Elle meurt d'un cancer à l'âge de 76 ans en 2010[4].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Escobedo promeut l'art expérimental, comme l'art conceptuel, qui n'a pas encore une place légitime au Mexique, ainsi que les questionnements sur les problématiques latines-américaines[5]. C'est à partir des années 1990 qu'elle développe plus particulièrement les œuvres aux thèmes sociaux ou écologiques[2].

En ce qui concerne les matériaux, elle réalise à ses débuts des sculptures en bronze, mais adopte rapidement le PVC ou la fibre de verre qui lui permettent de créer des œuvres plus aériennes. Elle créé également des installations à partir d'écrans. Ses œuvres plus tardives ont souvent été fabriquées à partir d'éléments naturels comme de l'herbe ou des déchets ménagers[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Puertas al Viento, 1968,
  • Pasaje Blanco, 1969,
  • Ambiente Gráfico, 1970,
  • Signals, 1971[4],
  • Total Environment, 1977,
  • Cóatl, 1980,
  • Alternatives in Space/Variations on the 2nd Floor, 1981 : sculpture éphémère en extérieur,
  • Gentle Interferences, 1983 : sculpture éphémère en extérieur,
  • The great Cone, 1986,
  • Negro Basura, Negro Mañana, 1991,
  • La Tradición del Presente, 1989,
  • El Pan Nuestro de Cada Día, 1993,
  • Imposibilia/Imposibilita, 1994 : en collaboration avec Lourdes Grobet,
  • Los Refugiados, 1997[2].

Postérité[modifier | modifier le code]

Alfredo Gurrola réalise en 1976 un court-métrage dédié à sa vie et son œuvre intitulé Helen Escobedo[2].

Le Museo Universitario Arte Contemporáneo de Mexico a créé une chaire nommée « H. Escobedo » en hommage à l’artiste[2].

Expositions[modifier | modifier le code]

Expandir los espacios del arte. Helen Escobedo en la UNAM, 1961-1979, UNAM, 2017.

Références[modifier | modifier le code]

  1. André Willequet, « Présentation d'Helen Escobedo », Bulletins de l'Académie Royale de Belgique, vol. 70, no 1,‎ , p. 82–82 (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d e et f « Helen Escobedo », sur AWARE Women artists / Femmes artistes (consulté le )
  3. (es) « Jardín Escultórico - Museo de Arte Moderno », sur mam.inba.gob.mx (consulté le ).
  4. a b c et d (en-GB) Christopher Masters, « Helen Escobedo obituary », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) « Helen Escobedo », sur Museo Universitario Arte Contemporáneo (consulté le )