Hans Moldenhauer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hans Moldenhauer
Image illustrative de l’article Hans Moldenhauer
Daniel Prenn et Hans Moldenhauer en 1929.
Nationalité Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Naissance
Berlin
Décès (à 28 ans)
Berlin
Prise de raquette Droitier
Palmarès
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R-G. Wim. US.
Simple - 1/8 1/32 -
Double - 1/8 1/16 -

Hans Moldenhauer, né le à Berlin et mort dans la même ville le , est un joueur de tennis allemand des années 1920.

Carrière[modifier | modifier le code]

Hans Moldenhauer a joué pour les clubs berlinois du SV Zehlendorfer Wespen et du LTTC Rot-Weiß. Il est ingénieur de profession.

Il obtient son premier succès significatif en 1926 lorsqu'il remporte le championnat international d'Allemagne à Hambourg en simple et en double mixte avec Cilly Aussem[1], tournoi qu'il remporte également l'année suivante, lui permettant de figurer à la première place au classement national allemand[2]. En 1928, il s'incline en finale contre son ami et partenaire de double Daniel Prenn[3].

En mai 1929, il est battu par Henri Cochet en demi-finale du tournoi de Berlin. Ce dernier le bat également en huitième de finale à Roland-Garros peu après (7-5, 4-6, 6-4, 7-5)[4]. En double messieurs avec Prenn, il oppose une belle résistance au 3e tour à la paire composée de Jean Borotra et René Lacoste, s'inclinant seulement en cinq sets (2-6, 7-5, 5-7, 6-2, 6-2)[5].

Moldenauer est principalement connu pour son rôle durant la Coupe Davis 1929. Membre de l'équipe d'Allemagne depuis deux ans, il se distingue cette année-là en remportant ses matchs contre l'Italien Umberto de Morpurgo (5-7, 6-3, 6-3, 3-6, 6-2) en quart de finale et surtout contre le Britannique Bunny Austin en finale européenne (6-4, 6-2, 6-3)[6]. Lors de la finale interzone contre les Américains, il perd son premier match contre Bill Tilden (6-2, 6-4, 6-4) puis le dernier sans enjeu face à Frank Hunter.

Le , il percute en voiture un tramway à Berlin après avoir tenté de doubler un autre véhicule. Grièvement blessé, tout comme ses trois passagers, il décède peu après son arrivée à l'hôpital[7]. Il est inhumé dans le cimetière sud-ouest de Stahnsdorf.

Le jeu de Hans Moldenhauer se distinguait par son sang-froid, son calme, une certaine nonchalance et une condition physique parfaite qui lui permettait de jouer sans difficulté des rencontres en cinq manches[8]. Il était alors considéré comme faisant partie des 15 meilleurs joueurs mondiaux.

Palmarès (partiel)[modifier | modifier le code]

Titres en simple messieurs[modifier | modifier le code]

No Date Nom et lieu du tournoi Catégorie Surface Finaliste Score
1 11-08-1926  German International ChampionshipsHambourg Terre (ext.) Walter Dessart 6–2, 6–2, 6–1
2 10-08-1927  German International Championships, Hambourg Terre (ext.) Willy Hannemann 6–2, 4–6, 6–4, 6–4

Finale en simple messieurs[modifier | modifier le code]

No Date Nom et lieu du tournoi Catégorie Surface Vainqueur Score
1 05-08-1928  German International ChampionshipsHambourg Terre (ext.) Daniel Prenn 6–1, 6–4, 6–3

Parcours dans les tournois du Grand Chelem[modifier | modifier le code]

En simple[modifier | modifier le code]

Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open
1929 1/8 de finale Henri Cochet 2e tour (1/32) U. de Morpurgo

N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le championnat d'Allemagne est remporté par Moldenhauer », L'Œuvre,‎ (lire en ligne).
  2. « Une perte irréparable pour le tennis d'Outre-Rhin », Tennis Sports, no 6,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  3. Hans Moldenauer, sur Tennis Archives
  4. « Moldenhauer contre Cochet », L'Auto,‎ , p. 1 et 4 (lire en ligne).
  5. G-R. Domergue, « Les Championnats Internationaux - La belle défense de Prenn et Moldenauer », Le Journal,‎ (lire en ligne).
  6. « La première journée de la finale européenne de la Coupe Davis voit la nette supériorité des Allemands », L'Auto,‎ (lire en ligne).
  7. « Mort de Hans Moldenhauer champion de tennis allemand », Le Petit Parisien,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  8. Jean Samazeuilh, « Chronique de la semaine », L'Athlète Moderne,‎ (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]