Habitation Vidal

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Habitation Vidal
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Maison de plantation (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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L'Habitation Vidal ou Habitation Mondélice est une ancienne plantation coloniale, située à Rémire-Montjoly, dans le département français de Guyane.

Les parties anciennes de l'habitation sont classées monuments historiques par arrêté du [1].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Habitation Mondélice, plantation coloniale prospère, est achetée à Claude Macaye en 1800 par le négociant Jean Vidal, à qui succède son fils, Félix Vidal de Lingendes, gouverneur par intérim de la Guyane.

En 1822, le domaine reçoit la première machine à vapeur guyanaise. D'une étendue de plus de 600 hectares, dont 70 en polders, il employait 300 esclaves en 1848.

La crise du sucre et la seconde abolition de l'esclavage de 1848, amène l'exploitation à se réorienter vers la production de café, de rocou, et l'élevage.

En 1864 le site devient une école d'agriculture par la volonté du père Guyodo du Saint-Esprit.

L'habitation est abandonnée depuis 1880.

Description[modifier | modifier le code]

Les bâtiments étaient pour la plupart en pan-de-bois : maison du maître, "cases à nègres" et chapelle. Le site comprenait aussi des chaudières dont l'emplacement reste lisible.

Le moulin à bestiaux octogonal, de sept mètres de côté, en pierre de taille et en brique, comporte une cour de douze mètres de diamètre. Ce manège intervenait à l'arrêt des moulins à vapeur.

L'ancien moulin à bestiaux

Protection du patrimoine[modifier | modifier le code]

les parties anciennes de l'habitation sont inscrites aux monuments historiques par arrêté du , puis classées par arrêté du [1]. Il s'agit du « moulin à bestiaux » ; la chaufferie ; la purgerie ; les murs soutenant les moulins à vapeur ; le puits ; les quais ; l'escalier ; les terrains contenant les anciens polders ; le terrain contenant les traces de plot des anciennes cases à esclaves ; l'ensemble des terrains non encore fouillés et susceptibles de contenir en particulier les vestiges de la maison du maître, des divers entrepôts, de la chapelle, du pigeonnier, de l'hôpital, du cimetière et des ponts et tout autres vestiges archéologiques, y compris amérindiens »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Notice no PA00135691, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]