Gustave Monod (chirurgien)

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Gustave Monod
Biographie
Naissance
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Famille
Père
Jean Monod (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Louise Philippine de Coninck (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfants
Charles Monod
Gertrude Monod (d)
Ernest Monod (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Gustave Monod (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Membre de
Distinction

Frédéric Clément Constantin Gustave Monod, né le à Copenhague et mort à Paris le , est un chirurgien et professeur de médecine français, cofondateur en 1843 de l'Académie nationale de chirurgie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gustave Monod soutient sa thèse de docteur en chirurgie en 1831[1]. La même année, il est reçu au concours de chirurgien des hôpitaux de Paris. En 1832, il obtient l'agrégation de médecine et est nommé professeur à la faculté de médecine de Paris[2].

Il épouse Jeanne Caroline Barnes Good (1813 -1885). Il est le père de Charles Monod (1843-1921), qui sera lui aussi professeur de médecine et chirurgien des hôpitaux de Paris[3],[4].

En 1849, il est membre du conseil de surveillance de l'administration de l'assistance publique. Il est chirurgien du diaconat de l'Église réformée de Paris, de la Société protestante de secours et de l'hôpital des diaconesses de Reuilly[5].

Durant la guerre franco-prussienne de 1870, il est chirurgien en chef de l'ambulance protestante Chaptal et co-président de la Société protestante de secours pour les victimes de la guerre[6].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Des Frictions sèches, de l'importance des frictions sèches pour la conservation de la santé et la guérison de quelques maladies, 1889.
  • La Famille Monod : Portraits et souvenirs, 1890 [lire en ligne], sur archives.org.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Gustave Monod est, en 1843, membre fondateur de l'Académie nationale de chirurgie[7],[8] et en est le président en 1846[9]. Il est membre de la Société anatomique de Paris en 1826 et en est le secrétaire en 1828[9].

Il est fait chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur le et promu officier le [10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Thèse de doctorat en chirurgie, Faculté de médecine de Paris, 1831 [1].
  2. Cécile Dauphin et Danièle Poublan, « Monod, Jean (1765-1836) et ses descendants », Correspondance familiale, vol. Compléments historiographiques, Biographies, M,‎ màj 2017 (lire en ligne, consulté le ).
  3. Françoise Huguet, Les professeurs de la faculté de médecine de Paris, dictionnaire biographique (1794-1939), Paris, INRP - CNRS, , 753 p. (ISBN 2-222-04527-4), p. 603
  4. Charles Edmond Monod, « Cote LH/1911/29 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  5. Gustave Lagny, Le Réveil de 1830 à Paris et les origines des diaconesses de Reuilly: une page d'histoire protestante [1958], rééd. Lyon, éd. Olivétan, 2007 (ISBN 9782915245929).
  6. Bulletin des lois de la République française, volume 12, 1871-1873 [2].
  7. Statuts de la Société de chirurgie de Paris, 1843 [3].
  8. Charles Lenormant, Éloge, 20 janvier 1926, Bull Mem Soc Nat Chir ; no 52 : p.59-66 [4].
  9. a et b Delmas & François 2011.
  10. « Cote LH/1911/36 », base Léonore, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles Lenormant, « Éloge de Charles et Gustave Monod », Progrès médical, 1890, 2e s. XII. p. 311, 1926, no 4, p. 130-43.
  • Jacques de Fourmestraux, Histoire de la chirurgie française. 1790-1920, Paris, Masson, 1934 p. 65-66
  • Notice biographique, sur biusante.parisdescartes.fr [5]
  • Vincent Delmas & Martine François, « Jean Paul Frédéric Monod », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques, (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]