Graciano Rozada Vallina

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Graciano Rozada Vallina, né le à San Martín del Rey Aurelio, dans les Asturies (Espagne), et mort le à Saint-Éloy-les-Mines, en France, est un syndicaliste républicain espagnol de l'Union générale des travailleurs, exilé en France, en Auvergne, où il décède.

Famille

Il est l'époux de la célèbre infirmière Ángeles Flórez Peón (1918-), considérée comme la dernière milicienne survivante de la guerre d'Espagne[1].

Biographie

Après le Soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne, il intègre l'Armée populaire de la République espagnole avec le grade de capitaine sur le front de Bilbao.

Lorsque les Asturies tombent en octobre 1937, il se cache dans les montagnes. Il cherche à s'enfuir par bateau le , sur une embarcation destinée aux guerrilleros sur la plage d'El Puntal, dans les Asturies, mais l'évasion est déjouée par la Garde civile[2].

Il est condamné à 15 ans de prison et travaille dans la mine “La Revenga”. Sous l'Espagne franquiste, il participe à la réorganisation du PSOE et parvient à s'exiler en France, à Saint-Éloy-les-Mines, dans le département du Puy-de-Dôme.

Il continue à militer dans cette ville, jusqu'à son décès, le 25 juin 2003, à l'âge de 90 ans[3].

Bibliographie

  • Memorias de Ángeles Flórez Peón : Maricuela, Oviedo, Fundación José Barreiro, , 335 p..

Références

  1. (es) G. Cuesta, « "Maricuela" sopla 104 velas con los suyos », sur La Nueva España, (consulté le )
  2. (es) « Rozada Vallina, Graciano », sur Fundación Pablo Iglesias, (consulté le )
  3. « Avis de décès à Saint-Éloy-les-Mines », sur avis-deces.linternaute.com (consulté le )

Liens externes

Articles connexes