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Glyphonycteris daviesi

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Glyphonyctère de Davies

Glyphonycteris daviesi est une espèce sud-américaine de chauves-souris de la famille des Phyllostomidae.

Description

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Glyphonycteris daviesi a une longueur de tête et de corps comprise entre 63 et 84 mm, une longueur de l'avant-bras entre 54 et 58 mm, une longueur de queue entre 5 et 11 mm, une longueur de pied entre 17 et 20 mm, la longueur des oreilles entre 27 et 31 mm et un poids allant jusqu'à 30 g. Il est l'espèce la plus grande du Glyphonycteris[1].

 v · d · m  Formule dentaire
mâchoire supérieure
3 2 1 1 1 1 2 3
3 3 1 2 2 1 3 3
mâchoire inférieure
Total : 32
Denture de Glyphonycteris daviesi[2].

La fourrure est longue et laineuse. Les parties dorsales sont brun grisâtre foncé, tandis que les parties ventrales sont légèrement plus claires. Le museau est allongé, équipé d'une feuille nasale lancéolée dont la partie antérieure est large et séparée de la lèvre supérieure[1]. Les incisives sont aussi longues que les canines[3]. Sur le menton se trouve une rainure longitudinale entourée d'un coussinet charnu en forme de V[3]. Les oreilles sont grandes, séparées les unes des autres, triangulaires et pointues. Le tragus est petit, triangulaire et pointu. Les pieds sont longs et couverts de poils. La queue est courte et est entièrement incluse dans la membrane interfémorale. Le calcar est plus court que le pied[3].

Le caryotype est 2n=28 FNa=52[4].

Répartition

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Glyphonycteris daviesi est présent dans l'est du Honduras, au Nicaragua, au Costa Rica et au Panama, au nord et sud de la Colombie, au Venezuela, au Guyana, au Suriname, en Guyane, au centre et à l'est de l'Équateur, à l'est du Pérou, au nord, ouest et nord-est du Brésil, au nord de la Bolivie et sur l'île de Trinidad[4].

Il vit dans les forêts sempervirentes matures jusqu'à 500 mètres d'altitude[4].

Comportement

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Glyphonycteris daviesi se réfugie dans les cavités des arbres dans des groupes comprenant les deux sexes et leurs petits[1].

Ils sont capables de s'échapper des sacs en tissu, où ils furent après avoir été capturés, en mâchant le tissu[4]. Cette fonctionnalité semble assez rare chez les chauves-souris.

Alimentation

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Il se nourrit d'insectes et de petits vertébrés comme les grenouilles, et parfois des fruits[1].

Reproduction

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Des femelles en lactation furent observées en mars au Panama et en août au Brésil, tandis que d'autres furent enceintes en août au Pérou[4].

Classification

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L'espèce est initialement décrite sous le nom de Barticonycteris daviesi, comme la seule espèce du genre[4].

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Glyphonycteris daviesi Hill, 1964[5].

Ce taxon porte en français le nom vernaculaire ou normalisé suivant : Glyphonyctère de Davies[6].

Glyphonycteris daviesi a pour synonyme[5] :

  • Micronycteris daviesi (Hill, 1964).

Étymologie

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Son épithète spécifique est un hommage à James (Jim) Noel Davies qui le découvre lors d'une expédition de l'université de Cambridge dans la réserve de forêt tropicale près de Bartica, au Guyana[7].

Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c et d (en) Marianne Taylor, Bats : An Illustrated Guide to All Species, Ivy Press, , 400 p. (ISBN 9781782405573, lire en ligne), p. 113
  2. (en) Marcione Brito de Oliveira, Luiza Rose de Araujo, Danielle Crawshaw, Fabricio Escarlate-Tavares, « First record of Glyphonycteris daviesi to the state of Roraima in Brazil », Therya Notes, vol. 3,‎ , p. 192-197 (lire en ligne)
  3. a b et c (en) A Field Guide to the Mammals of Central America and Southeast Mexico, OUP USA, , 346 p. (ISBN 9780195343229, lire en ligne), p. 94
  4. a b c d e et f (en) Rexford D. Lord, Mammals of South America, Johns Hopkins University Press, , 689 p. (ISBN 9780801884948, lire en ligne), p. 259
  5. a et b GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 23 juin 2024
  6. MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 23 juin 2024
  7. (en) Bo Beolens, Michael Watkins, Michael Grayson, The Eponym Dictionary of Mammals, Johns Hopkins University Press, , 574 p. (ISBN 9780801893049, lire en ligne), p. 101