Ghislaine de Riquet de Caraman-Chimay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ghislaine de Riquet de Caraman-Chimay
Titre de noblesse
Comtesse
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Ghislaine Marie Anatole Pauline Henriette de Riquet de Caraman-ChimayVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Marie de Montesquiou-Fezensac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ghislaine Marie Anatole Pauline Henriette de Riquet, comtesse de Caraman-Chimay est une aristocrate belge née le à Chimay en Belgique et morte le à Fontainebleau en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ghislaine est la seconde fille et la quatrième des six enfants de Joseph de Riquet de Caraman (1836-1892), 18e prince de Chimay, gouverneur de la province de Hainaut de 1870 à 1878, puis ministre des Affaires étrangères de Belgique de 1884 à 1892 et de Marie de Montesquiou-Fezensac (1834-1884).

Ghislaine de Riquet de Caraman-Chimay donc est issue à la fois de la noblesse belge[N 1] et de la noblesse française[1].

Les Caraman-Chimay étaient une famille de mélomanes. Sa mère jouait du piano. Elle fut l'élève de Franz Liszt qui dédicaça au jeune ménage une messe, en souvenir d'un concert donné chez eux, où la princesse Marie était au piano et le prince Joseph au violon[2].

Ghislaine est la sœur cadette d'Élisabeth, devenue comtesse Greffulhe, mécène qui a servi de modèle à Marcel Proust pour le personnage de la duchesse de Guermantes dans À la recherche du temps perdu.

Ghislaine est demeurée célibataire[3] et fut dame d'honneur d'Élisabeth reine des Belges.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les femmes portant le titre de « comtesse » et les hommes, celui de « prince ». Le baron de Rasse dans son ouvrage La noblesse belge en 1890, apporte des précisions à ce propos : « Le titre de prince de Chimay se transmet par ordre de primogéniture ; tous les descendants mâles portent le titre de prince de Caraman. Les filles portent le titre de comtesse de Caraman ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. A. baron de Rasse, La noblesse belge, Bruxelles, Imprimerie Veuve Monnom, , 310 p. (lire en ligne), « Chimay-Caraman (Riquet de Caraman) », p. 12 à 15.
  2. Anne de Cossé-Brissac, La comtesse Greffulhe, Paris, Éditions Perrin, coll. « Terre des Femmes », , 283 p. (ISBN 978-2-26200-820-8), p. 34.
  3. Laure Hillerin, La comtesse Greffulhe : l'ombre des Guermantes, Paris, Éditions Flammarion, coll. « Documents et essais », , 560 p. (ISBN 978-2-08-129054-9, présentation en ligne), chap. 5 (« Ghislaine, l'amie-sœur »), p. 230.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.