George William Hill (sculpteur)
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George William Hill (né à Shipton dans les Cantons-de-l’Est en 1862, mort en 1934) était un sculpteur québécois. Il est connu comme étant le sculpteur canadien le plus en vue de la première moitié du XXe siècle, en raison des nombreux monuments commémoratifs publics qu'il a réalisé[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un tailleur de marbre, George W. Hill acquiert les rudiments de la taille de la pierre dans l'atelier de son père[2]. En 1889, il part étudier à Paris, d'abord à l’École nationale des beaux-arts, puis à l’Académie Julian. Durant ses études, il sera formé dans les ateliers de grands noms de l'époque comme Alexandre Falguière, Jean-Antoine Injalbert et Henri-Michel-Antoine Chapu[1].
En 1894, il retourne au Québec pour ouvrir son atelier à Montréal et s'associer avec l'architecte Edward Maxwell[1]. C'est alors que Hill se consacre à la réalisation de monuments publics, monuments qui le rendront célèbre[3].
L'œuvre de G. W. Hill
[modifier | modifier le code]Le Monument aux héros de la guerre des Boers (1907)
[modifier | modifier le code]Le Monument aux héros de la guerre des Boers situé au square Dorchester (anciennement Square Dominion) est un monument inauguré le [4], érigé pour rendre hommage aux soldats canadiens morts lors de la seconde guerre des Boers[5],[6],[7].
La statue représente un cheval cabré que retient par la bride son cavalier à pied[4]. Il s'agit de l'unique statue équestre de Montréal, et de l'une des rares du pays[5].
Le Monument aux héros de la guerre des Boers (1912)
Le Monument aux héros de la guerre des Boers situé au Victoria Park, London Ontario. Ce monument fut inauguré en 1912 et donné par Imperial Order Daughters of the Empire (IODE).
Le Monument Sir George-Étienne Cartier (1920)
[modifier | modifier le code]Le Monument Sir George-Étienne Cartier, érigé dans le parc du Mont-Royal à Montréal en 1920[8], est sans doute l'une des œuvres les plus importantes du sculpteur[1].
Hill fut choisi par un comité de citoyens pour réaliser le monument, sur lequel il travailla près de deux ans (de 1912 à 1914)[1].
Le Monument aux Braves-de-Sherbrooke (1926)
[modifier | modifier le code]Le Monument aux Braves est un cénotaphe érigé en 1926 à Sherbrooke sur la rue King Ouest pour honorer anciens combattants. Cette œuvre est devenu une icône emblématique de la ville de Sherbrooke. Elle représente l'allégorie de la victoire, couronne de laurier en main, qui survole trois soldats canadiens.
La ville de Sherbrooke possède aussi la fontaine commémorative James Simpson-Mitchell, réalisée par Hill durant les années 1930[2].
Le Lion de Belfort
[modifier | modifier le code]Inspiré du Lion de Belfort de Bartholdi et inauguré en 1897, le monument est installé au square Dorchester à Montréal.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Rosalind M. Pepall, « The Architecture of Edward & W.S. Maxwell: Craftsmen and Decorative Artists », sur cac.mcgill.ca (consulté le ).
- « Vie culturelle », InfoSherbrookois, vol. 5, no 1, , p. 100 (lire en ligne)
- (en) « History Quiz: Memorial Statue », Westmount Independent, vol. 1, no 13, , p. 14 (lire en ligne)
- Robert Rumilly, Histoire de Montréal, vol. 3, Fides, , p. 384
- Ville de Montréal, « Enlèvement temporaire de la sculpture équestre du monument aux héros de la guerre des Boers », sur patrimoine.ville.montreal.qc.ca, (consulté le ).
- Encyclopedia Canadiana, vol. 9, Canadiana Co., , p. 257
- « Art des lieux publics » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
- Bruno Hébert, Philippe Hébert, sculpteur, Fides, , 157 pages, p. 106
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Elzéar Soucy, apprenti de Hill devenu célèbre
- Louis-Philippe Hébert
- Alfred Laliberté
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :