Gare de Séon-Saint-Henri

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Séon-Saint-Henri
Image illustrative de l’article Gare de Séon-Saint-Henri
Les quais, vus en direction de L'Estaque ; aperçu de l'ancien bâtiment voyageurs.
Localisation
Pays France
Commune Marseille
Quartier Saint-Henri
Adresse chemin de Bernex
13016 Marseille
Coordonnées géographiques 43° 21′ 45″ nord, 5° 20′ 24″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87751636
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles
Voies 2
Quais 2
Altitude 52 m
Historique
Fermeture janvier 2019
Géolocalisation sur la carte : Marseille
(Voir situation sur carte : Marseille)
Séon-Saint-Henri
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
(Voir situation sur carte : Bouches-du-Rhône)
Séon-Saint-Henri
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Séon-Saint-Henri
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Séon-Saint-Henri

La gare de Séon-Saint-Henri, ou gare de Séon-Saint-Henry[1] est une ancienne gare ferroviaire de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, située dans le 16e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône, région Provence-Alpes-Côte d'Azur).

C'était une halte ferroviaire de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), anciennement desservie par des trains express régionaux du réseau TER Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle disposait de deux voies, deux quais et une traversée de voies piétons (TVP)[2].

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

En sortie sud de la gare, séparation des voies à l'approche du raccordement de la LGV Méditerranée.

Établie à 52 m d'altitude, la gare de Séon-Saint-Henri est située au point kilométrique (PK) 853,218 de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, entre les gares de L'Estaque et de Marseille-Saint-Charles, peu avant la jonction de la ligne avec la LGV Méditerranée. Elle est séparée de Marseille-Saint-Charles par les anciennes gares de Séon-Saint-André, Saint-Louis-les Aygalades, Saint-Joseph, le Canet et Saint-Barthélémy[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

La gare de Séon-Saint-Henri est prévue sur la ligne d'Avignon à Marseille concédée le à Paulin Talabot, Joseph Ricard, Chaponnière et Étienne Émilien Rey de Foresta, suivant les clauses du cahier des charges du , modifié le [4].

En mai 1844, la Compagnie du chemin de fer de Marseille à Avignon rencontre des difficultés avec la population de Séon-Saint-Henri qui proteste contre un arrêté de la préfecture autorisant temporairement l'occupation de terrains près de la voie en construction. Pour satisfaire ses besoins en briques, elle doit faire appel à des ouvriers belges pour les fabriquer, les prix des fabriques[5] locales étant prohibitifs, mais l'utilisation de l'argile des terrains provoque un mécontentement qui ne cesse qu'avec l'intervention de la force publique[6].

Les travaux se poursuivent néanmoins, et la section de ligne entre la gare du Pas-des-Lanciers et celle de Marseille est ouverte au service ferroviaire le [6].

Pendant plus de 150 ans, Séon-Saint-Henri est desservi par les trains omnibus, puis TER, reliant Marseille à Avignon via Rognac et Arles, ou, à partir de 1915, Marseille à Miramas par Port-de-Bouc. En 2010-2011, elle voit passer moins de 100 000 voyageurs par an. En , la gare est fermée au trafic voyageurs[7].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Depuis , la gare de Séon-Saint-Henri n'est plus desservie[7].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L'orthographe officielle SNCF / RFF comporte un i à la fin, selon le document de référence des gares de voyageurs révisé pour l'horaire de service 2015, page 104, mais un y pages 216 et 521 du même document ; ainsi que dans les documents commerciaux. C'est également avec un y dans l'ouvrage de Douté (cité dans une autre référence). Quant au quartier de Saint-Henri où est implantée la gare, il est toujours orthographié avec un i sur la carte de l'IGN.
  2. SNCF, « Document de référence des gares de voyageurs révisé pour l'horaire de service 2014 : Version 6 au 9 mars 2014 » [PDF], sur Réseau ferré de France, (consulté le ), ainsi que d'un bâtiument voyageurs et une aubette servant d'abri pour les voyageurs sur le quai impair
  3. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [830/11] Miramas - Marseille », p. 152.
  4. Bulletin des lois, imprimerie Royale, 1844, p. 86-106 lire (consulté le 19 juillet 2011).
  5. Quelques années auparavant, en 1825 on recense à Séon-Saint-Henri, « 60 fabriques de tuiles et briques, elles emploient 700 ouvriers et produisent annuellement 2350000 briques et tuiles », Jules Julliany, Essai sur le commerce de Marseille, volume 3, p. 334 lire (consulté le 19 juillet 2011).
  6. a et b Site Persée, « L'histoire du chemin de fer de Paris à Marseille », par Mathieu-Georges May, in: Revue de géographie alpine, 1931, Tome 19 no 2, p. 478 lire (consulté le 19 juillet 2011).
  7. a et b « Capitaine Gèze, symbole du manque de transports publics à Marseille », sur lexpress.fr, (consulté le ) : « …mettant en exergue la fermeture en janvier [2019] de la gare SNCF de Séon-Saint-Henri… ».