Fujio Koyama

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Fujio Koyama

小山富士夫

Naissance
Tokyo (Japon)
Décès (à 75 ans)
Tokyo (Japon)
Nationalité Japonais
Pays de résidence Japon
Activité principale
Potier et écrivain
Formation
Institut Oriental de Céramique
Auteur
Langue d’écriture Anglais et japonais

Fujio Koyama (小山富士夫, Fujio Koyama?, /kwajama fyʒjoː/) est un expert en céramique et poterie chinoise et japonaise, potier et écrivain né le 24 mars 1900 et décédé le 7 octobre 1975[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Né le 24 mars 1900 dans l'empire du Japon, Fujio Kayama commence à étudier la fabrication de la céramique avec Toto Yano à Seto en 1925 puis avec Zoroku Mashimizu à Kyoto l'année suivante. À cette époque le Japon s'intéresse particulièrement à la céramique chinoise. Koyama est ainsi de 1925 à 1930 voisin de Munemaru Ishiguro (1893-1968), un potier réputé pour sa maîtrise des glacis chinois. Ils étudient et travaillent ensemble, organisant même une exposition commune en 1930.

Il retourne dans sa maison d'enfance à Tokyo en 1930, puis rentre à l'Institut Oriental de Céramique et entreprend d'axer ses recherches sur les céramiques au Japon, en Chine et en Corée.

Politique et fin de vie[modifier | modifier le code]

Nommé à la commission pour la protection des biens culturels du Japon, Koyama est l'instigateur de la création du système de Trésor National Vivant du Japon (人間国宝 (Ningen Kokuhō?), en 1950. Impliqué dans un scandale dans lequel il est piégé par Tokuro Kato (加藤 唐九郎, Tokuro Kato?), il doit démissionner de son poste et quitte le Japon. Il se réfugie dans les autres pays asiatiques dans lesquels il étudie la céramique. Il rentre ensuite dans son pays à Kamakura, où il décède le 7 octobre 1975[2].

En plus de ses publications scientifiques et ses livres, assez nombreux, Koyama est un potier réputé au Japon pour son savoir-faire et son refus de ne réaliser des poteries et des céramiques que d'un seul style[3].

Style et notoriété[modifier | modifier le code]

Certains décrivent le style de Koyama comme bâclé, et vulgaire. D'autres au contraire soulignent la passion de son art et ses remarquables qualités. Koyama ne s'est pas limité de plus à un style, mais en a réalisé de nombreux tel que le style Bizen ou bien encore le style Seto[2].

Koyoma est aujourd'hui reconnu comme ayant été trompé durant le scandale de la commission. Il est reconnu aujourd'hui, notamment par le gouvernement du Japon, pour avoir inventé et conçu le terme des Six Anciens Fours[4].

Liste des œuvres[modifier | modifier le code]

  • 1949 : L'histoire de l'ancienne céramique chinoise (古代中国陶磁器の歴史, Kodaichūgoku tōjiki no rekishi?)
  • 1961 : Deux mille ans de céramique orientale, écrit avec John Figgess (titre original : Two Thousand Years of Oriental Ceramics)
  • 1961 : Céramique ancienne de l'Asie : Chine, Japon, Corée, Asie du Sud-Est, Proche-Orient (アジアの古代陶磁器:中国、日本、韓国、東南アジア、近東, Ajia no kodai tōjiki: Chūgoku, Nihon, Kankoku, Tōnan'ajia, kintō?)
  • 1963 : Héritage de la céramique japonaise (日本の陶磁, Nihon Toji no Dento?)
  • 1977 (posthume) : Collection Fujio Koyama (小山富士夫著作集, Koyama fujio chosaku-shū?)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Japanese Potter - Koyama Fujio », sur www.e-yakimono.net (consulté le )
  2. a et b (en-US) Robert Yellin, « A life fired by devotion to ceramics », sur The Japan Times, (consulté le )
  3. idref, « Publications de Koyama », sur idref.fr
  4. « Six Old Kilns - Japanese Pottery », sur www.e-yakimono.net (consulté le )