François Rasse

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François Rasse
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François Rasse est un violoniste, chef d'orchestre et compositeur belge né le à Helchin et mort le à Ixelles.

Biographie[modifier | modifier le code]

François Adolphe Jean Jules Rasse naît le à Helchin (près de Tournai)[1],[2],[3].

Il étudie au Conservatoire royal de musique de Bruxelles, où il est élève d'Eugène Ysaÿe en violon et de François Gevaert et Gustave Huberti en composition[1],[2],[3].

En 1899, il remporte le 1er Grand Prix de Rome belge avec sa cantate Cloches nuptiales[1],[2],[3].

De retour de Rome, François Rasse fait carrière comme chef d'orchestre, dirigeant au théâtre du Capitole de Toulouse, à l'Opéra d'Amsterdam, au théâtre de la Monnaie à Bruxelles (1910), à Gand (entre 1921 et 1928) ou au Kursaal d'Ostende (entre 1922 et 1932), notamment[1],[2],[3].

En 1920, il est nommé professeur d'harmonie au Conservatoire de Bruxelles. Par la suite, il est directeur du Conservatoire de Liège, entre 1925 et 1938[1],[2],[3].

En 1933, il est élu membre de l'Académie royale de Belgique[3].

François Rasse meurt le à Ixelles[1],[2],[3].

On peut le considérer comme un des représentants de l'école wallone issue de la Schola Cantorum[1]. Comme compositeur, ses œuvres, « souvent élégiaques, sont d'un lyrisme débordant. Son écriture est raffinée dans les mélodies, qui constituent une part importante de son œuvre, forte et passionnée dans sa musique symphonique et instrumentale[1] ».

Œuvres[modifier | modifier le code]

Son catalogue comprend notamment[1],[2],[3] :

Pour la scène[modifier | modifier le code]

Opéras[modifier | modifier le code]

  • Déidamia (1905), drame lyrique en trois actes, livret de Lucien Solvay d'après Alfred de Musset, créé à La Monnaie le
  • Sœur Béatrice (1938), opéra en trois actes, livret de Maurice Maeterlinck, créé à La Monnaie le

Ballet[modifier | modifier le code]

Musique symphonique[modifier | modifier le code]

Symphonies[modifier | modifier le code]

  • Symphonie romantique (1901)
  • Symphonie mélodique (1903)
  • Symphonie rythmique (1908)

Poèmes symphoniques[modifier | modifier le code]

  • Douleur (1911)
  • Joie (1925)
  • Aspiration (1946)

Autres[modifier | modifier le code]

  • Pour une tragédie (1929)
  • 4 Suites
  • 6 Danses (1939)
  • Joyeuse marche militaire (1944)

Œuvres concertantes[modifier | modifier le code]

  • Concerto pour violon (1906)
  • Poème concertant, pour piano et orchestre (1918)
  • Improvvisata, pour trompette et orchestre (1928)
  • La Dryade, pour clarinette et orchestre (1943)
  • Lamento, pour violoncelle et orchestre (1952)

Musique de chambre[modifier | modifier le code]

  • 3 trios avec piano (1897, 1911 et 1951)
  • 2 quatuors à cordes (1906 et 1950)
  • Quintette avec piano (1914)
  • Quatuor avec piano (1941)

Musique instrumentale[modifier | modifier le code]

  • Pour Suzanne, 3 recueils pour piano
  • Sonate pour piano et violon
  • Sonate pour piano et violoncelle

Musique vocale[modifier | modifier le code]

De nombreuses mélodies, dont :

  • 5 Mélodies (1893)
  • 10 Chants de la guerre, avec orchestre (1918)
  • Le Chant éternel, cycle (1924)
  • La Chanson d'Ève, cycle (19331)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e f g h et i Honegger 1993, p. 1031.
  2. ↑ a b c d e f et g Baker et Slonimsky 1995, p. 3353.
  3. ↑ a b c d e f g et h (en) Henri Vanhulst, « Rasse, François », sur Grove Music Online,

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