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Franz Joseph Aumann

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Franz Joseph Aumann
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
Sankt FlorianVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Franz Josef AumannVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Ordre religieux
Genre artistique

Franz Joseph Aumann (également Auman, Aumon ; TraismauerSankt Florian) est un compositeur autrichien.

Il naît d'un père maître d'école et organiste qui lui donne ses premières leçons de musique. Il est à Vienne en 1745. Avant que sa voix ne mue, il chante dans le même chœur viennois que Michael Haydn et Johann Georg Albrechtsberger[1], les compositeurs avec lesquels il a ensuite échangé des manuscrits[2]. En raison de cette circulation des œuvres, il n'est pas surprenant que certaines de ses musiques aient été à tort attribuées à Haydn. Cependant, sa Missa Profana, satirisant le bégaiement et le mauvais chant d'un maître d'école, était autrefois attribué à Wolfgang Amadeus Mozart[3]. À Vienne, il se forme à la base continue avec Giovanni Boog.

Aumann est ordonné prêtre au sein de l'Ordre des Augustins de Saint-Florian en 1756, y restant jusqu'à la fin de sa vie, au poste de chef de chœur. Il dit parfois la messes, mais en compose beaucoup.

La musique d'Aumann était une grande partie du répertoire de Saint-Florian au XIXe siècle et Anton Bruckner lui-même, fait usage de cette ressource pour ses études de contrepoint[4]. Bruckner concentre une grande partie de son attention sur les respons de Noël d'Aumann et un Ave Maria en majeur[5]. Bruckner, qui aimait ses harmonies décorées, ajouta en 1879 un accompagnement de trois trombones à ses Ecce quomodo moritur justus et Tenebrae factae sunt[6].

Franz Joseph Aumann laisse 37 messes avec orchestre (dont quatre sont perdues), 12 requiems (un perdu), 22 offertoires (3 perdus), des Vêpres, 29 Psaumes, 25 Magnificat, 10 litanies, 4 Te Deum, 8 respons et quelques autres œuvres. Avec texte allemand, il a composé une Missa germanica (Wir werfen uns darnieder), 4 oratorios de la Passion (dont deux sont perdus), des arias et mélodies avec orchestre. Il laisse aussi au moins une symphonie (et deux d'attribution douteuse), 9 divertimentos autant de cassations, 7 parthias, une Sérénade. L'œuvre d'Aumann comprend également de la musique instrumentale, notamment certains des premiers quintettes à cordes[7].

Discographie

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Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Franz Joseph Aumann » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Peter Dormann, « Aumann, Franz Joseph », dans Stanley Sadie (éd.), The New Grove Dictionary of Music and Musicians, Londres, Macmillan, seconde édition, 29 vols. 2001, 25 000 p. (ISBN 9780195170672, lire en ligne)
  2. Hawkshaw Paul (2007) p. 94. 90 "Anton Bruckner's Counterpoint Studies at the Monastery of Saint Florian, 1845–55", 1 Musical Quarterly.
  3. Hermann Abert, Hermann Eisen, Cliff Stewart (éd.), (2007) W. A. Mozart, New Haven, Connecticut, Yale University Press p. 772 (OCLC 966544827).
  4. Hawkshaw (2007) p. 98
  5. Hawkshaw (2007) p. 107.
  6. Uwe Harten, Anton Bruckner. Ein Handbuch, p. 69. Residenz Verlag, Salzburg, 1996. (ISBN 3-7017-1030-9).
  7. Eisen Cliff (1998) Four Viennese String Quintets, Madison, Wisconsin, A-R Editions, Inc. p. vii (OCLC 939618605).

Liens externes

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