Frank Ifield

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Frank Ifield
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (86 ans)
Coundon (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Moseley School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Label
Columbia Graphophone Company (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Site web
Distinction

Francis Edward Ifield (né le à Coundon, Coventry, en Angleterre) est un chanteur et guitariste de musique country australien qui a souvent incorporé le yodel dans sa musique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Début[modifier | modifier le code]

Frank Ifield est né en 1937 de parents australiens[1]. La famille Ifield rentre en Australie en janvier 1948[2]. Il commence à jouer de la guitare en 1949 en autodidacte[3] et apprend également à yodler, en imitant des stars de la country, dont Hank Snow[1].

À l'âge de 13 ans, il interprète sa version de Did You See My Daddy Over There? de Bill Showmet qui est publié comme son premier single, en 1953[4].

De 1954 jusqu'à la fin de 1957, il enregistre six singles avec un groupe d'accompagnement, Dick Carr Buckaroos[4].

En 1957, il enregistre un morceau, Whiplash, qui est utilisé comme chanson thème de la série télévisée anglo-australienne du même titre de septembre 1960 au milieu de 1961. Fort du succès de ses enregistrements et de ses tournées, il retourne au Royaume-Uni en novembre 1959.

Les années 1960[modifier | modifier le code]

Le premier single britannique d'Ifield, Lucky Devil en janvier 1960 atteint la 22e place. Ses six singles suivants ont moins de succès commercial, mais il obtient son premier succès numéro un au Royaume-Uni avec une reprise de la composition de Victor Schertzinger et Johnny Mercer de 1941[5] I Remember You (mai 1962), qui demeure en tête durant sept semaines[6]. C'est le deuxième single le plus vendu de cette année-là au Royaume-Uni[7] et il est devenu le septième single vendu à un million d'exemplaires[8]. Il s'agit également du single d'Ifield le mieux classé au Billboard Hot 100 des États-Unis, atteignant la 5e place[9],[10].

Ses singles suivants Lovesick Blues et She Taught Me How to Yodel en octobre 1962[4] obtiennent également du succès et l'identifient désormais au yodle. Son titre suivant, The Wayward Wind, fait de lui le premier artiste basé au Royaume-Uni à atteindre la première place trois fois de suite dans les charts britanniques[6]. Le seul artiste précédent à l'avoir fait est Elvis Presley[6].

Il continue ensuite d'accumuler les succès avec notamment Confessin' That I Love You. Beaucoup de ses disques sont produits par Norrie Paramor. Malgré l'évolution des tendances, notamment avec l'arrivée de la Beatlemania, Ifield continue d'occuper le premier rang avec 40 succès au cours de cette décennie[6]. Il est même jumelé aux Beatles sur le disque Jolly Whatǃ sur étiquette Vee-Jay en 1964[11].

Ifield participe à deux reprises aux séries éliminatoires britanniques du Concours Eurovision de la chanson[12].

Depuis[modifier | modifier le code]

En 1986, il contracte une pneumonie qui amène à l'ablation d'une partie d'un poumon et des lésions de ses cordes vocales. Il déménage à Sydney en 1988, incapable de chanter ou de yodler pendant les années de sa convalescence.

En 1991, Ifield revient dans les palmarès britanniques lorsqu'une reprise de She Taught Me How to Yodel, rebaptisé The Yodelling Song, atteint la 40e dans le UK Singles Chart[6]. En plus de 30 ans, il s'agit de sa 16e apparition sur cette liste.

En 2003, Ifield est intronisé au Australian Roll of Renown[13] ainsi qu'au ARIA Hall of Fame en 2007. Puis, en juin 2009, il reçoit la Médaille de l'Ordre d'Australie.

En 2005, il co-écrit son autobiographie, I Remember Me: the First 25 Years, avec Pauline Halford.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ifield, Frank (1963), Meet Frank Ifield, World Distributors.
  • Ifield, Frank; Halford, Pauline (2005), I Remember Me: the First 25 Years, Kempton Marks, (ISBN 978-0-7552-0501-1).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Marea Donnelly, « Australian singer and yodeller, Frank Ifield, once had a support act called The Beatles », sur The Daily Telegraph,
  2. « Jet-Propulsion Expert Here », Late Final Extra. The Sun,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Frank Ifield », Australian Country Music Hall of Fame (consulté le )
  4. a b et c « Frank Ifield », Rock Productions, (consulté le )
  5. Jo Rice, The Guinness Book of 500 Number One Hits, Enfield, Middlesex, Guinness Superlatives Ltd, (ISBN 0-85112-250-7), p. 66
  6. a b c d et e David Roberts, British Hit Singles & Albums, London, Guinness World Records Limited, (ISBN 1-904994-10-5), p. 266
  7. « Chart Archive – 1960s Singles », everyhit.com (consulté le )
  8. « Million-Selling Singles », everyhit.com (consulté le )
  9. Joel Whitburn, Top Adult Contemporary: 1961-2001, Record Research, , p. 121
  10. Joel Whitburn, Joel Whitburn's Top Pop Singles 1955–1990, Record Research, (ISBN 0-89820-089-X)
  11. Gilles Valiquette, C'est fou mais c'est tout, Montréal, Les Éditions de l'Homme, , 703 p. (ISBN 978-2-7619-4150-1), p. 134
  12. Stanley, « Sounds of the Sixties – Frank Ifield », BBC (consulté le )
  13. « Roll of Renown » [archive du ], TCMF (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]