Francesco Spadafora

Biographie
Naissance	1er janvier 1913; Cosenza, Royaume d'Italie
Décès	10 mars 1997 (à 84 ans); Rome, Italie
Nationalité	italienne
Activités	Prêtre chrétien, écrivain, bibliste

Francesco Spadafora (Cosenza, le 1^er janvier 1913 - Rome, le 10 mars 1997) était un prêtre, bibliste, exégète et écrivain italien^[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Spadafora a été ordonné prêtre le 10 août 1935. Il a été professeur d'exégèse biblique à l'Université du Latran. Spadafora est nommé en 1962 par Jean XXIII expert (peritus) sur les Saintes Écritures au cours du Concile Vatican II. Il accusa Maximilian Zerwick, Stanislas Lyonnet et Jacques Dupont d'accepter les vues de l'École des formes et de jeter le doute sur les certitudes historiques concernant Jésus. Il était le père spirituel de Sœur Elena Aiello.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Francesco Spadafora, « Gesù e la fine di Gerusalemme », pref. di A. Vaccari. Rovigo, Ist. Padano di Arti Grafiche, 1950, 16°, pp. 136. Dans cet ouvrage, Spadafora donne son interprétation du discours eschatologique de Jésus. À l’encontre de l’exégèse catholique commune distinguant l’annonce de la ruine de Jérusalem et de la fin du monde, Spadafora prouve que tout le discours ne vise que la fin de l’état juif et la diffusion de l’Église^[2]. Cette interprétation du discours eschatologique de Jésus a été adoptée par Pierre Benoit^[3] et Ceslas Spicq^[2].
Francesco Spadafora, Collettivismo e Individualismo nel Vecchio Testamento (Quaderni Esegetici), Rovigo, Istituto Padano, 1953 ;
Francesco Spadafora et Pietro Boccaccio, Dizionario biblico, Editrice Studium, 1955 ;
- Francesco Spadafora, Dizionario biblico, Effedieffe, 2020, 3^e éd., 892 p. (ISBN 978-8885742239) ;
Francesco Spadafora, L'escatologia in San Paolo, Studium, Roma 1957 ;
Francesco Spadafora, Razionalismo, esegesi cattolica e magistero, Tip. Armellini, 1962 ;
Francesco Spadafora, Maria Santissima nella Sacra Scrittura, Roma, Libreria Editrice della Pontificia Università Lateranense, 1963, in-8°, pp. 136;
Francesco Spadafora, Leone XIII e gli studi biblici, Istituto padano di arti grafiche, 1976 ;
Francesco Spadafora, Cristianesimo e giudaismo, Amicizia Cristiana, 2012, 112 p. (ISBN 978-88-89757-49-9) ;
Francesco Spadafora, S. Paolo alla conquista dell'Impero, Volpe, 1983 ;
Francesco Spadafora, Il postconcilio. Crisi : diagnosi e terapia, Volpe, 1991 ;
Francesco Spadafora, La Tradizione contro il Concilio, Volpe, 1989 ;
Francesco Spadafora, La nuova esegesi, Les amis de Saint François de Sales, 1996 ;
Francesco Spadafora, La risurrezione di Gesù, Cantagalli, 2010 (EAN 9788882725419).

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Luigi Villa, La "Nuova Chiesa" di Paolo VI, Brescia, Editrice Civiltà, 2003, « Capitolo IV La nuova esegi », p. 182

« Mons. Francesco Spadafora e il prof. Antonino Romeo furono i due maggiori biblisti e grandi campioni della difesa dell'ortodossia cattolica nell'esegesi biblica. »
↑ ^{a et b} SPICQ in Revue de sciences Philos. et Théol., 36 (1952) 166 n. 53.
↑ Pierre Benoit, « Bullettin 59 », Revue biblique,‎ 1952, p. 119 :
« Dans la Préface de l'ouvrage, le P. Vaccari S.J. laisse entendre courtoisement mais nettement qu'il n'approuve pas cette exégèse, encore qu'il la reconnaisse soutenable. D'autres, je le sais, seront de son avis. Pour ma part, je la trouve excellente et l'approuve entièrement, comme je l'ai déjà fait dans les notes de ma traduction de Matthieu (La Bible de Jérusalem, Paris, Éditions du Cerf 1950, p. 135 ss.) Elle seule, a mon avis, rend pleine justice aux thèmes de l'A.T. dont ce discours est nourri, et donne aux enseignements du Seigneur sur la venue de son règne leur cohérence et leur vraie portée. »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Charles Brütsch, « Dizionario biblico, diretto da Francesco Spadafora, Roma, Editrice Studium, 1955 [compte-rendu] », Revue d'histoire et de philosophie religieuses, vol. 37, n^o 1,‎ 1957, p. 119 (lire en ligne).
Charles Brütsch, « Francesco Spadafora, L'escatologia in San Paolo. Roma, Editrice Studium, 1957 [compte-rendu] », Revue d'histoire et de philosophie religieuses, vol. 38, n^o 3,‎ 1958, p. 297-299 (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notices d'autorité :
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Francesco Spadafora, « Tessalonicesi, Epistole ai », dans Enciclopedia cattolica, vol. XII (lire en ligne)
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[1] Luigi Villa, La "Nuova Chiesa" di Paolo VI, Brescia, Editrice Civiltà, 2003, « Capitolo IV La nuova esegi », p. 182

« Mons. Francesco Spadafora e il prof. Antonino Romeo furono i due maggiori biblisti e grandi campioni della difesa dell'ortodossia cattolica nell'esegesi biblica. »

[SPICQ-2] {a et b} SPICQ in Revue de sciences Philos. et Théol., 36 (1952) 166 n. 53.

[3] Pierre Benoit, « Bullettin 59 », Revue biblique,‎ 1952, p. 119 :
« Dans la Préface de l'ouvrage, le P. Vaccari S.J. laisse entendre courtoisement mais nettement qu'il n'approuve pas cette exégèse, encore qu'il la reconnaisse soutenable. D'autres, je le sais, seront de son avis. Pour ma part, je la trouve excellente et l'approuve entièrement, comme je l'ai déjà fait dans les notes de ma traduction de Matthieu (La Bible de Jérusalem, Paris, Éditions du Cerf 1950, p. 135 ss.) Elle seule, a mon avis, rend pleine justice aux thèmes de l'A.T. dont ce discours est nourri, et donne aux enseignements du Seigneur sur la venue de son règne leur cohérence et leur vraie portée. »

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