François-Louis d'Adhémar de Panat

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François-Louis d'Adhémar de Panat
Naissance
Château de Panat (Rouergue)
Décès (à 76 ans)
Limbourg
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Badge de l'Armée des princes Armée des princes
Grade Maréchal de camp
Commandement École de cavalerie de Metz
Distinctions Ordre de Saint-Louis (commandeur)
Autres fonctions Député aux États généraux de 1789
Famille Famille d'Adhémar de Panat
Signature de

Emblème

François-Louis d'Adhémar de Panat (, château de Panat - , Limbourg), est un général et homme politique français, député aux États généraux de 1789.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de René-Marc Adhémar de Panat, capitaine au régiment de Gondrin, et de Claudine d'Albignac de Triadou.

Entré comme page du roi dans la grande écurie en 1732, François d'Adhémar de Panat fut nommé, en 1735, cornette du régiment de Royal-Navarre et fut successivement nommé lieutenant en 1739, aide-major en 1741, major et chevalier de l'ordre de Saint-Louis en 1746, lieutenant-colonel en 1748, commandant en chef de l'École de cavalerie de Metz, en 1764, mestre de camp, brigadier de cavalerie en 1767, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1779 et enfin maréchal de camp le .

Franc-maçon, il fut présent comme visiteur à l'allumage des feux de la loge parisienne "La Candeur" le [1].

Lors de la Révolution, la noblesse de la sénéchaussée de Rodez le choisit pour député aux États généraux, le . Il n'y prit jamais la parole, et se contenta d'adresser dès le début une déclaration au président de l'assemblée.

Le vicomte d'Adhémar de Panat fit partie du comité militaire nommé par l'Assemblée constituante, le  : il vota toujours avec la droite jusqu'en 1791, époque à laquelle il émigra et servit comme commandant d'une division de la noblesse à l'Armée des princes.

Il mourut à l'étranger l'année d'après.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Georges Renauld, Antoine Destutt de Tracy, Paris, Detrad, 2000, p. 217.

Lien externe[modifier | modifier le code]