François-Jacques d'Amboise
François-Jacques d'Amboise | ||
Titre | Comte d'Aubijoux | |
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Biographie | ||
Dynastie | Maison d'Amboise | |
Naissance | ||
Décès | Château de Crins, à Graulhet |
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Père | François d'Amboise d'Aubijoux | |
Mère | Louise de Lévis | |
Liaisons | Tambonneau, Ninon de Lenclos | |
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François-Jacques d'Amboise d'Aubijoux, né en 1606 et mort le à Graulhet, était un seigneur français, dernier membre de la Maison d'Amboise.
Titres et fonctions
[modifier | modifier le code]François-Jacques d'Amboise est comte d'Aubijoux, ami et compagnon de Gaston d'Orléans (frère du roi Louis XIII).
Il est seigneur de Castelnau-de-Lévis et de Graulhet.
En 1632, il est blessé à la bataille de Castelnaudary. Le 31 décembre 1646, il est nommé maréchal de camp et en 1650, Lieutenant-général du Languedoc et gouverneur de Montpellier.
Biographie
[modifier | modifier le code]François-Jacques d'Amboise est le petit-fils de Louis d'Amboise d'Aubijoux.
Ennemi acharné de Richelieu, il fait partie du complot de Cinq-Mars et doit se réfugier en Angleterre.
Il fut l'amant de la belle présidente Tambonneau, et de Ninon de Lenclos. Il était également amoureux de la reine de Pologne avec laquelle il correspondait régulièrement.
Il fut l'ami et le protecteur de Molière[1] durant ses dix années de tournées en pays d'oc, de 1647 à 1657. En son château de Crins, sur les rives du Dadou, il reçut les troubadours Chapelle et Bachaumont.
En 1654, ayant participé à un duel, interdit, où son lieutenant fut tué, Aubijoux fut condamné à mort par contumace par le Parlement de Paris. Heureusement pour lui, le Parlement de Toulouse se saisit de l'affaire, par arrêt de son président Gaspard de Fieubet, et Aubijoux fut totalement pardonné en 1656[2].
Il est mort à Graulhet, sans postérité, dernier de la maison d'Amboise dans son château de Crins, petit palais aux jardins magnifiques, le 19 novembre 1656.
Son meilleur ami, Goulas disait de lui : « Il avait une grande fortune, une grande ambition, tant d'esprit, tant d'honneur, tant de cœur, que fort peu l'égalait et que personne ne le surpassait à la cour ».
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Il existe à Graulhet, où séjourna donc l'acteur dramaturge, un quartier nommé la Molière. Ce nom aurait-il inspiré Jean-Baptiste Poquelin dans le choix de son nom pseudonyme ?
- Philippe Mauran, « Le Ballet des Incompatibles (Montpellier-1655) ou l'état du Languedoc en 1655 », Dix-septième siècle, , p. 691-707 (lire en ligne)