Fort Carré (Fort-Louis)
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Ne doit pas être confondu avec Fort Carré (Antibes).
| Destination initiale |
Fort |
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Vers |
| Division administrative | |
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| Subdivision administrative | |
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Le fort Carré est un ancien fort créé pour défendre la ville nouvelle de Fort-Louis à la fin du XVIIe siècle, il était complété par une enceinte qui entourait également la ville.
La création de Fort-Louis (1686)[modifier | modifier le code]
À la demande de Louis XIV, Sébastien Le Prestre de Vauban, assisté de Jacques Tarade, créé en la ville fortifiée de Fort-Louis afin de renforcer la frontière française le long du Rhin.
Fort-Louis faisait partie de la ligne de la Moder[1] et se situait alors sur l’île de Giesenheim formée par deux bras du Rhin.
La place forte était constituée d'une enceinte, du fort principal, dit fort Carré, et des deux ouvrages à cornes, les forts d'Alsace et du Marquisat[Note 1]constitués chacun de deux demi-bastions, d’une demi-lune et d’un réduit triangulaire. Une ville est construite, ex nihilo, au sud.
Les travaux de construction du fort Carré ont débuté en 1686/1687 et duré dix ans. Des pierres taillées provenant vraisemblablement de Haguenau et ont été réemployés, complétées par des briques et tuiles fabriquées à proximité, à Rœschwoog et Neuhaeusel[2].
Le fort à l'origine[modifier | modifier le code]
Bâti sur un plan rectangulaire, le fort comportait quatre bastions à flancs droits surmontés de cavaliers[Note 2] :
- de Gersay ;
- de Rouargue ;
- de Vendôme ;
- de Guyenne.
Il était complété par quatre demi-lunes et un glacis avec chemin couvert lequel était renforcé par des traverses aux rentrants et saillants. L'ensemble était partiellement entouré d'eau ainsi que par l'enceinte urbaine. L' accès au fort s'effectuait par une porte dans le front sud (1-2, côté ville)[Note 2] ; trois souterrains, percés à la base des autres fronts, aboutissaient dans le fossé, protégés par des couvre-faces.
Aménagement du fort[modifier | modifier le code]
La garnison (jusqu'à 2000 hommes) était logée dans 10 casernes mal équipées et insalubres. La maison du gouverneur et les bâtiments administratifs se situaient près de l’entrée. Les magasins et entrepôts étaient implantés entre le fort et la ville. Un hôpital fut, un temps, aménagé dans le fort d'Alsace[3].
Modifications au XVIIIe siècle et état actuel[modifier | modifier le code]
Au cours du XVIIIe siècle, le profil du glacis au sud est modifié par la création de deux fossés pour alimenter en eau le fossé du fort. À la suite des sièges et destructions des XVIIIe et XIXe siècles, il ne subsiste que quelques pans de murs et fossés du fort Carré[Note 3] et du fort d'Alsace. À la suite des réaménagements du Rhin, entre 1842 et 1876[4], le site est aujourd'hui sur la terre ferme, entre la Moder et le Rhin éloigné de 1,5 km.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Non achevé, ce fort a été démantelé en 1697.
- Les cavaliers, souterrains et traverses semblent cependant avoir été ajoutés après les travaux principaux, ceux-ci étant toujours à l'état de projet sur le plan de 1693.
- Avec l'entrée sud et les tunnels nord et ouest de franchissement du rempart du fort Carré dotés de leur couvre-face [1].
Références[modifier | modifier le code]
- « Haguenau, un point d'appui sur la ligne de la Moder. », sur archeographe.net (consulté le ).
- « Fort-Louis », sur www.cc-paysrhenan.fr (consulté le )
- « Fort Louis », sur www.lieux-insolites.fr (consulté le )
- Atlas des paysages d’Alsace, « L’aménagement du Rhin », sur www.paysages.alsace.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles[modifier | modifier le code]
- « Fort-Louis », sur site-vauban.org
