Félix Guillibert

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Félix Guillibert
Image illustrative de l’article Félix Guillibert
Biographie
Nom de naissance Adolphe Camille Jean-Baptiste Félix Guillibert
Naissance
Aix-en-Provence
Ordination sacerdotale
Décès (à 83 ans)
Fréjus
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque de Fréjus et Toulon

Magnificetur Dominus
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Félix Guillibert, né le à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) et mort le à Fréjus (Var), est un prélat français et évêque de Fréjus et Toulon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de magistrats d'Aix en Provence, Guillibert est ordonné prêtre le , après des études aux séminaires d'Aix-en-Provence, puis de Paris. Jusqu'en 1873, il fut secrétaire de l'archevêque Georges Chalandon.

Il devint ensuite curé de Martigues où il rencontra le jeune Charles Maurras dont il devint le professeur de philosophie en tant que directeur du collège du Sacré-Cœur à Aix-en-Provence[1],[2]. En décembre 1913, Guillibert adresse un mémoire officiel au Vatican dans lequel il appelle à la condamnation de son ancien paroissien et élève tout en conservant une grande affection à son égard[1].

Peu après la séparation de l’Église et de l’État, le Pape Pie X le nomma évêque de Fréjus et Toulon siège qu'il occupa jusqu'à sa mort. Sa devise épiscopale était : « Magnificetur Dominus » (Le Seigneur soit loué).

Le 28 juillet 1921, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur pour services exceptionnels rendus pendant la Grande Guerre, en particulier pour l'organisation et la direction du corps des aumôniers de marine[3],[4].

Il décède le 31 mai 1926 à Fréjus[5].

Le 2 juin 1926, Charles Maurras lui rend un hommage posthume appuyé dans L'Action française quelques mois avant la condamnation du Vatican[6].

Distinction[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Armes[modifier | modifier le code]

D'or semé de fers de lance de gueules, au lion du même brochant[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Michael Sutton, Charles Maurras et les catholiques français, 1890-1914: nationalisme et positivisme, Editions Beauchesne, (ISBN 978-2-7010-1311-4, lire en ligne), p. 253
  2. Tony Kunter, Charles Maurras: la Contre-Révolution pour héritage : essai pour une histoire des idées politiques, Nouvelles Editions Latines, (ISBN 978-2-7233-9818-3, lire en ligne), p. 103
  3. La Croix, (lire en ligne)
  4. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  5. « Acte de décès no 81 (vue 251/346) de Adolphe Camille Jean-Baptiste Félix Guillibert du registre des décès de l'année 1926 de Fréjus » Accès libre (consulté le )
  6. L’Action française, (lire en ligne)
  7. André Cosson, Armorial des cardinaux, archevêques et évêques français actuels, résidentiels et titulaires au 1er janvier 1917, Daragon, Paris, 1917. p. 44 disponible sur Gallica.

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]