Exodus Privacy
Forme juridique | Association loi de 1901 |
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But | Recherche, étude et analyse du respect de l'intimité et de la vie privée des utilisateurs par les systèmes informatiques |
Fondation | 21/10/2017 |
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Fondatrice | Esther Onfroy |
Président | Lovis IX |
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Secrétaire | Codimp |
Trésorier | Imriel |
Site web | exodus-privacy.eu.org/fr/ |
Exodus Privacy est une association française créée en 2017.
Elle développe une plateforme d'analyse des applications Android qui liste les traqueurs qui y sont présents[1],[2].
Historique
[modifier | modifier le code]En , à la suite d'un article[3] paru sur le site Numerama à propos du traqueur de la firme Teemo, un groupe informel crée une méthode de détection de celui-ci dans les applications. Le , Exodus Privacy devient officiellement une association[4].
Le , Exodus Privacy rend publique sa plateforme d'analyse ainsi que ses premiers résultats qui sont publiés le même jour par les journaux Le Monde[2] et The Intercept[5].
Outils
[modifier | modifier le code]Exodus Privacy développe une plate-forme, nommée εxodus, qui permet d'analyser la présence ou l'absence de traqueurs dans une application Android. Les internautes peuvent soumettre l'analyse d'une application à partir de [6].
L'association publie également une application Android dont le but est de lister les traqueurs et les permissions des applications installées sur le téléphone de l'utilisateur[7].
L'application Exodus a notamment révélé que des applications relevant du service public, comme Météo-France ou Pronote , recèlent des traceurs livrant un grand nombre d'informations à des sociétés privées[8].
En 2018, Exodus Privacy lance une chaîne YouTube de vidéos pédagogiques[9].
Reconnaissance publique
[modifier | modifier le code]Exodus Privacy bénéficie dès ses débuts d'une couverture médiatique en France dans de la presse spécialisée[1] ou plus généraliste[2], mais aussi dans la presse anglophone[10],[11],[5].
L'association a un partenariat avec le Yale Privacy Lab[5]. Elle donne une conférence au cours de la journée du conseil scientifique de l'AFNIC le [12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Corentin Durand, « Lutter contre les mouchards des apps, une cause citoyenne : voici l'histoire d'Exodus Privacy - Politique - Numerama », Numerama, (lire en ligne, consulté le ).
- « Des mouchards cachés dans vos applications pour smartphones », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Corentin Durand, « Enquête : comment les apps Figaro, L'Équipe ou Closer participent au pistage de 10 millions de Français - Politique », sur Numerama, (consulté le ).
- Guénaël Pépin, « Rencontre avec Exodus Privacy, qui révèle les traqueurs des applications Android », Next Inpact, (lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) Yael Grauer, « Staggering Variety of Clandestine Trackers Found in Popular Android Apps », sur The Intercept, (consulté le ).
- Guénaël Pépin, « La mutation rapide d'Exodus Privacy, en lutte contre les trackers sous Android », Next Inpact, (lire en ligne, consulté le ).
- Julien Lausson, « Exodus Privacy : comment voir les permissions et les trackers des applications sur Android - Tech - Numerama », Numerama, (lire en ligne, consulté le ).
- L'Humanité des vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 juin 2023, "Louis IX, traqueur de traceurs dans les téléphones".
- Julien Lausson, « Mouchards, histoire de l'art, high tech : 5 chaînes YouTube à suivre en juillet 2018 - Pop culture - Numerama », Numerama, (lire en ligne, consulté le ).
- (en-US) Joe Peacock, « Precursor to Dystopia #3: "At this point we just have to save America.” », sur Huffington Post, Numerama, (consulté le ).
- (en-US) « Researchers craft Android app that reveals menagerie of hidden spyware; legally barred from doing the same with iOS / Boing Boing », sur boingboing.net (consulté le ).
- (en) « JCSA18: More details on the 2018 edition of the Afnic Scientific Council Day », sur www.afnic.fr (consulté le ).