Élise Foniyama Thiombiano Ilboudo

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Élise Foniyama Thiombiano Ilboudo
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
MPP

Élise Foniyama Thiombiano Ilboudo, née le 20 avril 1965[1] à Fada N’Gourma dans la région de l’Est du Burkina Faso, est une archéologue, enseignante-chercheuse et femme politique burkinabè. Entre et , elle est ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme dans le gouvernement de Christophe Marie Joseph Dabiré du second mandat de Roch Kaboré.

Biographie[modifier | modifier le code]

Interview de la ministre de la pendant le FESPACO 2021.

Études[modifier | modifier le code]

Élise Foniyama Thiombiano Ilboudo est maîtresse de conférence en archéologie à l’unité de formation et de recherche en sciences humaines de l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Après avoir obtenu son doctorat en mars 2010, elle obtient le grade de maître de conférences en juillet 2018[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Élise Foniyama Thiombiano Ilboudo est responsable de l’équipe Histoire des techniques-Laboratoire d’Archéologie et Histoire des Techniques. En mars 2014, elle a été chef de département d’histoire et archéologie à l'université de Ouagadougou. Deux ans après, elle conduit des travaux de recherche et de fouille sur les sites métallurgiques de l’Oubritenga et du Sanmatenga en collaboration avec le laboratoire de géophysique à l’université de Fribourg en Suisse. Elle est aussi coéditeur de « Traditional Management Systems at World Heritage Sites in Africa » [3] sous la direction de George Okello Abungu.

Élise Foniyama Thiombiano, a aussi participé et dirigé en tant que chercheuse associée à l’université Paris I, à plusieurs travaux de recherches dans le domaine de l’art, de la métallurgie, du patrimoine culturel. Elle est auteure ou co-auteure de publications et de plus d’une vingtaine d’articles scientifiques.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Elle est élue députée avec le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) sous la 7e et la 8e législature et par ailleurs 4e Vice-présidente de l’Assemblée nationale du Burkina[4] Faso sous la 7e législature. Tout commence aux élections de 2015, où, suppléante de Omarou Idani, elle remplace ce dernier lorsqu’il est promu au poste ministériel des Mines et Carrières après deux ans de mandature. Elle est élue cette fois-ci en 2020 sur la liste nationale du Mouvement du peuple pour le progrès.

Ministre de la Culture, des Arts et duTourisme[modifier | modifier le code]

Elle est nommée ministre de la Culture en janvier 2020[5].

Le premier ministre Christophe Dabiré présente sa démission et celle de son gouvernement le . Ilboudo est remplacée au ministère par Ousséni Tamboura dans gouvernement du nouveau premier ministre Lassina Zerbo[6].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est mariée et mère de trois enfants.

Travaux universitaires[modifier | modifier le code]

  • La production ancienne du fer dans le Gulmu. Cas de Namoungou (province du Gourma-Burkina Faso. Mémoire de maîtrise, IN.S. HUS, Université de Ouagadougou, 1991, 155 p.  
  • Étude descriptive et analyse des minerais et scories de fer dans la province du gourma. Cas de Namoungou, rapport de D.E.A, D.H.A, FLASH, Université de Ouagadougou, 1999, 92 p.  
  • Les vestiges de l’occupation humaine ancienne dans la province du Gourma, des origines à la pénétration coloniale (cas de Kouaré et de Namoungou)[7]. Thèse de doctorat de troisième cycle, Université de Ouagadougou, 2010, 671 p. en 2 vol.

Revues nationales[modifier | modifier le code]

  • « La production ancienne du fer à Namoungou, province du Gourma, Burkina Faso : étude des mines et ateliers de réduction », Cahiers du CERLESHS tome XXVI no 41, février 2012, pp. 85-106.
  • « La forge à Sabou : entre pratiques anciennes et modernité en pays moaga au Burkina Faso[8] », Annales de l’Université Ki-Zerbo, série A, vol. 26, juillet 2019 (ISSN 2424-7529), p. 131-143.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Baldé Ismailou, N’Dah Didier, Ilboudo Élise, Patrimoine culturel et Enseignement supérieur au Bénin et au Burkina, Éditions universitaires européennes, OmniScriptum GmbH & Co., Saarbrucken (ISBN 978-3-8417-7925-0), 2016, 83 p.

Revues internationales[modifier | modifier le code]

  • Serneels, Barbara Eichhorn, Hélène Timpoko Kiénon-Kaboré, Ludovic N’Zebo, Denis Ramseyer, Élise Thiombioano-Ilboudo, Arouna Yéo, Origine et développement de la métallurgie du fer au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Prospections et sondages dans la région de Yamane (Burkina Faso) et recherches à Siola 4000 (Côte d’Ivoire[9]), Fondation Suisse-Liechtenstein pour les recherches archéologiques à l’étranger (SLSA), rapport annuel, 2015, p. 67-102 (ISBN 978-3-9523258-9-6).
  • Helène Timpoko Kienon-Kabore, Elise Fonyama Thiombiano-Ilboudo, Caroline Robion-Brunner and Lassina Simporé, « Iron Ironworks of West Africa », in C. Smith (éd.), Encyclopedia of Global Archaeology, 2019.

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]