Discussion:Orgueil et Préjugés (film, 1940)

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Présentation[modifier le code]

Ce film est la première tentative de porter au cinéma Orgueil et Préjugés de Jane Austen. C'est un film américain. La suivante date de 2005, et c'est aussi un film (au moins en partie) américain. Il existe deux autres adaptations encore visibles, britanniques, en épisodes pour la télévision. Toutes ces adaptations revendiquent leur fidélité au roman. Mais toute adaptation est une interprétation : elle s'approprie l'œuvre et l'interprète. À cause du média utilisé (grand ou petit écran), de la durée (entre 117 et 300 min), des techniques employées (vidéo ou cinéma, noir et blanc ou couleur) et de l'époque de la réalisation. Toute adaptation s'adresse d'abord au public de son époque, lui permettant de réfléchir à son présent, au lien entre passé et présent et peut-être au lien entre nous en tant que lecteur et spectateur[1]. Pour le spectateur qui peut aussi la regarder bien après son époque, il y a le présent de la création et aussi son propre présent.

  1. (en) Deborah Cartmell, Jane Austen's Pride and Prejudice: The Relationship between Text and Film, A&C Black, coll. « Screen Adaptations », (ISBN 978-1-408-10593-1, lire en ligne), p.22-23

L'article concernant l'une de ces adaptations, Orgueil et Préjugés (1995), a déjà été labélisé. Les autres seront aussi étudiées le plus en détail possible. Il s'agit de :

--Eymery (d) 5 janvier 2012 à 17:39 (CET)[répondre]

En outre, il existe maintenant une transposition moderne, la web-série The Lizzie Bennet Diaries, sensée s'être passée d'avril 2012 à mars 2013.--Eymery (d) 1 août 2013 à 21:21 (CEST)[répondre]

Relecture avant labellisation[modifier le code]

En vrac, comme d'hab.

Accueil du public

Je suis gêné par ce « Le livre promotionnel bénéficia de cinq éditions bon marché suite à la diffusion du film, et en 1948, l'édition en livre de poche en était à sa 21e édition », qui me parait ne pas dire la même chose que « For one thing, it caused MGM to launch its greatest book promotion in years, with no less than five popular-priced editions of the book getting into print as a result of the film » :

Incontestablement j'avais lu trop vite ma source et ai fait un cs de traduction...(Smiley oups). Ce paragraphe est ancien et n'a pas été vérifié récemment. --Eymery (d) 16 janvier 2012 à 18:58 (CET)[répondre]
L'implication de la MGM s'explique pour des questions de copyright puisque Grosset & Dunlap illustrait ses éditions de photos tirés des films.--Eymery (d) 16 janvier 2012 à 19:56 (CET)[répondre]
Genèse du film / Les aléas du tournage

« A woman's picture », rendu par « un portrait de femme »... Hou là, le vilain TI Émoticône... Pour moi, c'est l'expression de l'époque pour dire (le mot-à-mot est le même) « a chick flick ». J'aurai tendance à traduire par « un film de filles ». — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 24 janvier 2012 à 20:07 (CET)[répondre]

Hunsford et Rosings
  • « L'arrivée en fanfare de la voiture de Lady Catherine de Bourgh accompagnée de sa fille, lui fait dire : « Je vois d'où il tient ses manières ». » J'ai beau relire la phrase, je la trouve particulièrement pas claire.
C'est un exemple des contractions et des simplifications du film. Dans le roman, il y a l'arrêt du phaeton avec Mrs Jenkinson et Miss de Bourg (II, v) et la remarque in petto d'Elizabeth qui regarde par la fenêtre du salon : « Yes, she will do for him very well. She will make him a very proper wife ». Ensuite, lorsqu'elle voit Lady C, elle lui trouve des ressemblances avec Darcy (II, iv) « When, after examining the mother, in whose countenance and deportment she soon found some resemblance of Mr. Darcy ». Mais dans le film, Elizabeth et Charlotte voient s'approcher d'Hunsford l'équipage d'une Lady C impérieuse, précédé de postillons sonnant de la trompe. Charlotte et Collins se précipitent pour lui parler et Elizabeth, restée seule, pense à Darcy. Ma phrase est trop elliptique pour quelqu'un qui n'a pas vu le film.
  • Il n'y a pas la lettre d'explications de Darcy à Elizabeth, dans le film ? Ce n'est donc que lors de l'elopement de Lydia que le caractère de Wickham est révélé ?
Eh non ! pas de lettre ici. Cest de vive voix (à Hunsford) que Darcy dit à Elizabeth qu'il ne pensait pas que Jane aimait Bingley et qu'il voulait protéger son ami (d'une chasseuse de mari) mais, effectivement, il se décide à venir lui expliquer pourquoi il méprise Wickham seulement lorsque la vox populi lui a appris l'enlèvement de Lydia. En fait, il vient dire : Wickham n'épousera jamais Lydia parce que c'est un libertin et ce n'est pas la première fois qu'il ....
Longbourn, Londres
  • « Arrive alors une missive de Mr Gardiner annonçant qu'il a retrouvé et marié Lydia, puis les Wickham peu après, en grand équipage » : construction audacieuse, non, avec ce verbe au singulier malgré ces sujets multiples ?
En latin ce serait correct, en français je ne sais pas....
  • « Elizabeth, tout heureuse, refuse de refuser d'épouser Darcy » : j'aurais préféré « Elizabeth, tout heureuse, refuse de renoncer à épouser Darcy ».
Certes, j'aurais dû le mettre entre guillemets, c'est presque une citation. C'est Lady C. qui dit à Darcy, qui attend, inquiet, le résultat de la confrontation (je cite de mémoire) she refuse to refuse to marry you. --Eymery (d) 25 janvier 2012 à 00:44 (CET)[répondre]
Fin de la relecture

BA ou AdQ ?[modifier le code]

Je pense avoir maintenant fait à peu près le tour du sujet. J'ai trouvé des éléments dans l'article espagnol (mais je lis très mal l'espagnol), surtout deux sources que je ne connaissais pas, en particulier la thèse de Katherine Eva Barcsay Profit and Production: Jane Austen's Pride and Prejudice on film, University of British Columbia, (lire en ligne). Il reste encore quatre liens rouges (les articles correspondants existent en anglais pour 3 d'entre eux...) mais je n'ai pas mis de lien vers sept noms d'acteurs, des habitués des tout petits rôles chez MGM (d'ailleurs il y en a bien plus sur IMdB). --Eymery (d) 22 janvier 2012 à 22:37 (CET)[répondre]

J'ai tendance à pencher pour un AdQ ; un petit AdQ, mais un AdQ quand même, dans la mesure où il est riche d'informations de tous ordres qu'on n'aborde que rarement. Ce n'est pas en effet la taille qui compte, n'est-ce pas, mais l'exhaustivité de l'article et de son plan, les angles couverts, la qualité de l'écriture et de l'illustration... Malgré tout, il faut s'assurer qu'on ne rencontre nulle part ailleurs d'informations supplémentaires :
  • l'AdQ catalan, tout d'abord : il ressemble étrangement au tien, mais j'y vois deux points plus développés :
    • tout d'abord, la question des costumes y est longuement développée, et ils vont même jusqu'à indiquer que la MGM a réutilisé les costumes de Autant en emporte le vent pour les scènes comportant beaucoup de figurants, pour trouver les économies rendues nécessaires par la crise, et que ça a pesé bien entendu sur le choix du style des costumes ;
Oui, j'ai trouvé l'allusion aux costumes d'Autant en emporte le vent dans mes sources, mais l'économie n'est pas, semble-t-il, la seule raison du choix de costumes victoriens. Les fournitures (meubles, vaisselles) sont bien du début du XIXe, d'ailleurs, Cedric Gibbons avait mis 2 ans à les réunir (Cedric Gibbons had spent the prior two years combing England for choice little bits of furniture from around 1810 or 1812, when people dressed very sparely et au tournage on a cassé beaucoup de vaisselle de prix, raconte Ann Rutherford, qui trouve que les studios étaient très prodigues pour les objets, dans l'interview de 1989) ; mais Greer Garson ne voulait pas de robe empire et la production les trouvait trop austères. Ann Rutherford ajoute que ça a été une riche idée, car le contraste entres ces robes volumineuses et le cadre ajoutait au comique de certaines scènes. Que la production ait voulu surfer sur le succès de Gone with the Wind n'est pas impossible. Celà dit, Adrian a créé plus de 500 costumes et les actrices principales changent de costume quasiment à chaque scène ! (A se demander comment Elizabeth peut dire à Lady C qu'elle a l'habitude de la pauvreté, d'ailleurs !)--Eymery (d) 25 janvier 2012 à 01:37 (CET)[répondre]
    • moins intéressant, mais pas forcément inutile, ils donnent la liste des comédiens par site.
C'est juste la reprise des cartons présentés avant la première scène, la première phrase de mon résumé :Une succession de cartons présente les lieux où va se dérouler l'intrigue (Meryton, Longbourn, Netherfield et Rosings), et le nom des personnages qui y sont liés. Je peux préciser plus Notons que l'article catalan n'a pas de fiche technique détaillée !--Eymery (d) 25 janvier 2012 à 13:09 (CET)[répondre]
  • L'article anglais, de son côté, consacre un long passage aux différences entre le roman et le film de 1940, notamment en dressant la liste des personnages non repris dans le film.
L'article anglais n'est pas tout à fait exact en ce qui concerne le séjour de Jane à Londres. Il n'est pas éliminé, mais traité très superficiellement (pas d'allusion à l'espoir de rencontrer Bingley). Cela fait aussi partie des « contractions » du film : comme dans la pièce de théâtre, (ne pas oublier que le film en est issu) ce séjour est l'objet d'un « récit » : 'Elizabeth apprend à Charlotte que Jane est à Londres chez les Gardiner, ce qui est tout bénéfice pour son père car « deux filles en moins à la maison, c'est 40% de bruit en moins »'. Et le chapitre sur les différences avec le roman n'est pas sourcé !--Eymery (d) 25 janvier 2012 à 01:37 (CET)[répondre]
De mon point de vue, ça n'implique pas du tout qu'il faille créer des chapitres pour loger ces mêmes données, mais plutôt que la substance de ces informations soit insérée habilement dans le plan actuel. ✔️
Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 24 janvier 2012 à 21:39 (CET)[répondre]
J'ai tout de même fait un sous chapitre intitulé « Du roman au film » dans Genèse du film.
  • Remarque à trois sous : la multiplication des sections et sous-sections en fin d'article (« Notes et références », « Bibliographie », « Annexes ») me gêne un peu, dans la mesure où ça rend le sommaire moins clair à la lecture. C'est pour ça que je préfère regrouper tout ça dans une section unique « Annexes », d'autant plus que, même si l'organisation du bas de page est très controversée, il est généralement déconseillé de séparer sources et biblio. Mais bon, si tu sens mieux ça de cette façon... — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 27 janvier 2012 à 11:23 (CET)[répondre]
Je n'ai pas de politique perso. J'ai juste eu des remarques (ailleurs) disant que notes et biblio, ce n'était pas annexe !--Eymery (d) 27 janvier 2012 à 12:08 (CET)[répondre]
OK. Pour moi, c'est un AdQ, et d'autant plus que, n'ayant pas vu le film, j'ai appris beaucoup. Je ne suis d'ailleurs pas sûr que j'en raffolerais, tant il semble loin du roman (et la pièce de théâtre n'est pas ma référence Émoticône). — Azurfrog [नीले मेंढक के साथ बात करना] 27 janvier 2012 à 11:15 (CET)[répondre]

Suggestion de développement dans une section[modifier le code]

Dans la section intitulée « Une screwball comedy » on peut regretter l'absence d'un paragraphe spécifiquement consacré aux scènes comiques du film, très hollywoodiennes et très peu austeniennes, comme par exemple l'examen médical de Jane par cet impayable Dr MacIntosh (avec son accent écossais à couper au couteau) qui lui prescrit des sinapismes sous le regard complice de Bingley qui guette en coin par dessus le paravent tout en traduisant à la patiente le jargon pontifiant de l'homme de l'art. On trouve peut être quelque chose à ce sujet dans Sue Parril 2002 ou Lydia Martin 2007 ? Archibald Tuttle (d) 8 mars 2012 à 19:22 (CET)[répondre]

Rien dans Lydia Martin, en tout cas. C'est vrai que la scène est très drôle, comme celle où Lady Catherine arrive chez les Bennet et s'assied sur la boite à musique (là je crois avoir lu quelque chose à ce sujet). --Eymery (d) 8 mars 2012 à 23:21 (CET)[répondre]
✔️ --Eymery (d) 21 mai 2012 à 00:22 (CEST)[répondre]

Bon. Si ce n'est Martin, c'est donc Parril (page 52) qui permet de sourcer ce point. Il me semble que le lecteur comprend d'avantage à présent que la comédie hollywoodienne se déroule dans une ambiance de bonne humeur assez éloignée de celle un peu compassée qui règne dans les romans de JA. Amitiés . Archibald Tuttle (d) 21 mai 2012 à 13:44 (CEST)[répondre]