Discussion:Musique concrète

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Modification de terminologie[modifier le code]

Certains participants au projet Musique ont entrepris une modification de nature lexicale concernant les mots genre et forme, afin que l'emploi de ces deux concepts sur Wikipédia soit conforme à celui qui est le plus couramment retenu en musicologie. Pour plus de détails, merci de consulter cette section, et de vous reporter à la discussion associée. Yves30 5 fev 2005 à 14:52 (CET)

Je ne suis pas sur que la liste de compositeurs sitée à la fin de l'article aie vraiment sa place ici car toutes ces personnes (Christian Zanési, Bernard Fort, Michèle Bokanovski, David Aubrun, Marc Favre, Jean-Marc Duchenne, Francis Dhomont, Patrick Ascione) ne font pas de la musique concrète, mais de la musique électroacoustique ou plutot même acousmatique!!! PapyLives 4 juillet 2007 à 22:24 (CEST)

Musique electroacoustique "expérimentale"[modifier le code]

Tout d’abords, veuillez m’excuser d’intervenir ici pour quelque chose qui ne concerne pas directement la rédaction de cet article mais j'aurais besoin de l'avis de connaisseurs en musique électroacoustique. Un éditeur anonyme a récemment créé une page consacré à un soit-disant nouveau genre de musique appelé "experimental electro acoustic" qui se distinguerait de la musique électroacoustique. Il semblerait que ce soit une blague. J'ai fait une demande de suppression:Discuter:Experimental electro acoustic/Suppression Et je voudrais avoir votre avis. Merci d'avance. Old Fred Hunter20 octobre 2007 à 23:40 (CEST)[répondre]

Restructuration[modifier le code]

L'intro est mille fois trop longue ! Il faudrait la mettre dans le corps se l'article et rédiger une courte introduction donnant un aperçu au total inconnu (dès le deuxième alinéa commence une analyse comparative...)

--Edonyle Ouçien (d) 5 avril 2009 à 17:09 (CEST)[répondre]

En effet, une bonne partie du contenu actuel de l'introduction devrait être recyclé dans le corps de l'article. N'hésitez pas!. Xic [667 ] 5 avril 2009 à 17:46 (CEST)[répondre]

Origines de la musique concrete[modifier le code]

La création du genre artistique musique concrète par Pierre Schaeffer est largement controversé. Je suggère de s'inspirer du paragraphe d'introduction de la page anglaise qui ne remet pas en cause l'importance de Schaeffer mais précise la portée de son action: "Les fondations théoriques et esthétiques de la musique concrète ont été développées par Pierre Schaeffer" en remplacement de "créée à la fin des années 1940 en France par Pierre Schaeffer". --Pplato (d) 2 avril 2010 à 17:05 (CEST)[répondre]

Plusieurs auteurs (ex Michel Chion) ne voit dans les termes "musique concrète" et "musique acousmatique" qu'une même notion, juste différant par l'année de leur apparition. N'y a-t-il pas lieu de fusionner les deux articles ? Lvr (d) 21 juillet 2010 à 15:14 (CEST)[répondre]

J'ai fusionné les contenus (pas facile car touffu). Je ne vais pas fusionner les historiques pour le moment, ni modifier les liens internes. J'attends un peu les réactions. C'est dommage qu'Acousma (d · c · b) ne contribue plus depuis 1 ou 2 mois, il est le principal auteur de Musique acousmatique. Je sais qu'il préfère le terme acousmatique à celui de concret, plus réducteur (réduction à Pierre Schaeffer, si on peut dire), mais je n'ai pas bien compris s'il pense qu'il s'agit vraiment de 2 notions différentes. À voir. Jerome66 17 août 2010 à 10:51 (CEST)[répondre]



Voilà, voilà, j'arrive.
Si, si, musique concrète, musique acousmatique (et même encore pour certains, musique électroacoustique) c'est la même chose. Il ne s'agit pas de styles mais d'un unique genre.
En tout cas, c'est bien d'avoir fusionné car cela simplifie l'affaire et donne une cohérence à des réalisations sonores qui, vues du public, des auditeurs et des commentateurs, font bien partie d'un seul et même genre musical associé au travail du son en studio et fixé sur support audio.
Sinon, pour éclairer un peu, voici un extrait d'article écrit et publié en 2000 : Denis Dufour, Revue Licences n°1, Paris, 2000.

« Lorsqu’en 1948 Pierre Schaeffer inventa la musique concrète, ses collaborateurs et lui-même travaillaient essentiellement à partir de sons d’origine acoustique de toutes provenances, captés par le microphone[1]. Peu après, naquit au studio de Cologne un genre dénommé alors Elektronische Musik dont furent issu des œuvres réalisées exclusivement à partir de générateurs de sons électroniques : jusque là tout semblait clair, les moyens, les partis pris, et partant, les esthétiques.
Mais en 1955-56, Pierre Henry, héraut de la musique concrète, compose Haut-Voltage et Karlheinz Stockhausen, représentant de la musique électronique, son Gesang der Jünglinge. Voilà deux œuvres qui mêlent, à partir d’expériences et de partis pris opposés, sons d’origine électronique et acoustique : c’est désormais le terme de musique électroacoustique qui désignera en France les œuvres composées en studio sur bande magnétique. Bien vite cependant, des œuvres instrumentales mixtes et électroniques live voient le jour, qui se réclament de la même enseigne : c’est alors la confusion entre musiques de sons fixés et musiques live (jouées en direct par des instrumentistes) qui s’installe. Une confusion cultivée par certains compositeurs électroacoustiques, qui trouvent là une occasion de se faire admettre d’un milieu musical toujours rétif, attaché à la performance du concert traditionnel, même s’il a épousé bien des avatars esthétiques. En 1975, la création de l’Ircam ne contribue pas à clarifier le débat, tant ses dirigeants occultent volontairement les travaux de Pierre Schaeffer, et avec eux toute l’histoire et la place de la musique concrète. L’institution créée par Pierre Boulez finit donc de détourner l’appellation électroacoustique au profit de la seule pratique instrumentale associée à toute transformation électronique ou électrique.
A la fin des années 70, François Bayle, alors directeur du GRM, tire d’un oubli presque complet le terme acousmatique[2] propre à désigner la situation particulière d’écoute des musiques de sons fixés, et tente de redonner au genre son identité et une nouvelle visibilité : la musique sur bande s’appellera désormais musique acousmatique. Mais le peu d’enthousiasme et de clarté de certains des membres du groupe, la personnalité même de Bayle et ses réticences à définir le concept en dehors de sa propre pratique, enfin une médiatisation inexistante du terme et de ses déclinaisons laissent croire qu’il s’agit plus d’une marque déposée que d’un nouveau vocabulaire offert à la communauté. Ajoutons à cela bien sûr les rivalités ancrées entre les différents studios, groupes de musique électroacoustique et compositeurs…
Il était pourtant urgent d’ouvrir le champ expérimental de cette pratique musicale fondamentalement novatrice à des créateurs de parcours et de styles différents, et de fédérer les énergies dispersées. C’est pourquoi j’ai moi-même, dès 1982, introduit l’appellation “art acousmatique” pour désigner ces œuvres, afin de faire reconnaître un genre unique à travers toute création réalisée exclusivement sur support audio[3]. Encore membre du GRM, je n’avais pas cru devoir argumenter mon choix, qui fut popularisé en quelque sorte par mes étudiants et que quelques compositeurs reprirent à leur compte. Il me fut dès lors reproché par certains d’avoir éliminé la musique, par d’autres d’avoir employé un terme réservé à la seule musique de François Bayle et à celle de ses compositeurs épigones[4].
Notez la symbolique de l’évolution sur trente ans des trois principales appellations françaises : 1/ musique concrète suggère la façon dont le créateur conçoit et élabore son œuvre en studio, selon la fameuse démarche concrète avec écoute immédiate du résultat de ses manipulations, et un aller retour constant du faire à l'entendre. 2/ musique électroacoustique se réfère à la dimension technologique du travail : les machines, les outils de réalisation ainsi que la nature (électrique ou acoustique) des matériaux qu’il emploie. 3/ avec musique acousmatique c’est la situation d’écoute qui est qualifiée, où le son enregistré est affranchi de sa cause initiale, qu’elle soit encore reconnaissable ou non.
Ainsi ont été mis tour à tour en avant dans les appellations utilisées la conception concrète de l’œuvre, puis les moyens de sa réalisation, et enfin sa perception par le public. C’est l’ouverture progressive de l’art acousmatique à des moyens et des publics nouveaux que le parcours sémantique à travers les maillons de cette chaîne conception-réalisation-réception exprime bien : à la découverte et à l’exploration de compositeurs pionniers, a succédé la conquête des moyens par les chercheurs et techniciens collaborant aux studios, avant celle de l’écoute et de l’imaginaire des auditeurs par des œuvres dont la perception auditive est un spectacle complet. »

  1. Bien que dès 1950, dans Musique sans titre, Pierre Henry intègre des sons d’origine électronique.
  2. Rappelons toutefois que ce sont Jérôme Peignot et Pierre Schaeffer qui, en 1952, exhumèrent le mot dès les débuts de la musique concrète, et que ce dernier hésita entre Traité des objets musicaux et Traité d’acousmatique pour titrer son livre.
  3. Dont le support lui-même est la concrétisation, et qui ne peut être entendue qu’à travers des haut-parleurs que ce soit en concert ou chez soi. Dans un premier temps ce support fut un disque souple, puis une bande magnétique, enfin toute la variété des supports audionumériques d’aujourd’hui.
  4. Plusieurs fois, j’ai entendu des compositeurs et des commentateurs affirmer que le mot acousmatique définissait non un genre mais un style : celui de musiques au résultat sonore plutôt abstrait, mettant en œuvre l’espace et utilisant de préférence textures, processus et sons agencés en strates, largement transformés par les moyens électronumériques… Au style acousmatique on opposerait donc le style concret illustré d’œuvres qui useraient d’objets sonores tirés du quotidien, de sons anecdotiques dont les sources seraient aisément reconnaissables, de matériaux d’origine exclusivement acoustique et dont l’écriture se réduirait surtout au montage … Je serais bien embarrassé quant à moi de définir à cet égard le style de mes propres œuvres sur support ! Acousmatique/concret : une opposition vide de sens ? Pour moi, il va sans dire que musique concrète et musique acousmatique sont un seul et même genre.


Acousma 22 août 2010 à 21:49 (CEST)[répondre]

Séparation concrète/acousmatique[modifier le code]

Ces deux styles ont été fusionné en une seule page à la suite, il y a 8 ans, d'une discussion entre deux utilisateur-trice-s apparemment mal informés sur la musique contemporaine en général (l'un confondant les musiques acousmatique et électroacoustique). J'étudierai le sujet pour vérifier si oui ou non, la séparation est légitime : qui pourrait m'accompagner ? CorentinL 14 juin 2018 à 22:34 (CEST)

Bien vu @Festron3000, Wikipédia en anglais a un article à part et ces travaux de recherche [1] [2] distinguent clairement les deux. Il faut voir si l'opinion de Jérôme Peignot (qui selon le présent article en 1960 rend synonyme "musique acousmatique" et "musique concrète") est consensuelle aujourd'hui. Je suis partant pour aider. — Fourmidable abla ? aussi sur Wikiversité 25 décembre 2023 à 23:46 (CET)[répondre]