Discussion:Mariage catholique

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Il serait bien de ne pas oublier de parler du "projet de vie" (aussi connu sous le nom de "déclaration d'intention"), voire de faire un article sur la déclaration d'intention.

Affirmation à vérifier[modifier le code]

Il peut y avoir un mariage au sens catholique du terme entre deux personnes même non catholiques: il suffit que le couple se soit engagé sur la signification catholique du mariage, qui est avant tout spirituelle, et non attachée à une religion particulière Commentaire : ne confondez pas "mariage naturel" et "mariage sacramentel". Deux non-baptisés peuvent contracter mariage selon leur religion, leurs coutumes, les lois de leur pays, etc... L'Eglise dans ce cas reconnaît leur mariage comme tout à fait valide : c'est un mariage naturel "valide". Lorsque les futurs époux sont baptisés catholiques, depuis le Concile de Trente, ils doivent célébrer leur mariage à l'église selon ce qu'on appelle la "forme canonique", sinon leur mariage (civil par exemple en France) est invalide. Quand une des parties au mariage seulement est "non-baptisée"

1ère Objection : pour être marié dans une église catholique, ne faut-il pas croire en Dieu et éventuellement formaliser son union par des vœux formels ? Réponse : pour être marié dans l'Eglise catholique, il faut qu'au moins un des deux futurs époux soit baptisé. La foi est nécessaire et donnée au baptême.

2e objection : À moins d'être gnostique, on ne peut guère opposer la nature spirituelle du mariage avec la réalité corporelle et chrétienne de la relation conjugale.

3e objection : ce genre d'affirmation semble contredire l'enseignement magistériel contenu dans Casti Connubii. De même, il passe outre aux rôles ecclésiologiques du mariage formulés par saint Paul dans l'épître aux Éphésiens (Eph. 5-22). Aujourd'hui, il vaut mieux faire référence à l'encyclique Familiaris consortio de Jean-Paul II qui a réintégré la notion de "bien des conjoints" en premier, à la suite de vatican II.

ADM

  1. Pour recevoir le sacrement catholique du mariage, il faut que l'un au moins des conjoints soit catholique, bien sûr. Mais si par exemple un couple marié musulman se convertit au catholicisme, il n'y a pas dissolution d'un mariage musulman par la conversion: le couple reste marié. La seule concession est que si l'un des conjoints se convertit et l'autre non, la rupture du mariage est acceptée dans le catholicisme.

Commentaire : c'est ce que l'on appelle le "privilège paulin", en référence à 1 Co 7 (première lettre de St paul au Corinthiens, chapitre 7)

  1. ???
  2. Copié-collé de l'encyclique en question: "bien que le mariage, à raison de sa nature même, soit d'institution divine, la volonté humaine y a cependant sa part, qui est très noble : car chaque mariage particulier, en tant qu'il constitue l'union conjugale entre un homme et une femme déterminés, n'a d'autre origine que le libre consentement de chacun des deux époux ; cet acte libre de volonté, par lequel chacune des deux parties livre et reçoit le droit propre du mariage ". C'est exactement ça: à partir du moment où deux personnes s'engagent sur le mariage, et que ce mariage est pris dans un sens catholique, il peut être considéré comme un mariage valide aux yeux du catholicisme.

Michelet-密是力 10 novembre 2007 à 20:16 (CET)[répondre]

Précision 2e objection :

Si le mariage acquiert un caractère sacré, il est rattaché à Dieu et à la religion, non ?

Si le christianisme considère que le corps est sacré, et que la vie conjugale et humaine revêt en elle-même une dimension sacrée, pourquoi dites-vous ci-dessus que le mariage est surtout spirituel ?

Les pauliciens et les marcionites ont rejeté le mariage catholique précisément parce qu'ils rejetaient l'aspect matériel du mariage (cf évangile de Thomas, évangile de Philippe).

ADM

  • Dans la conception chrétienne, le mariage est sacré et est rattaché à Dieu (et donc à la religion), bien sûr.
  • OK, c'est un problème de formulation. Le mariage n'est évidemment pas "surtout spirituel". L'intro proposée de mariage catholique dit exactement l'inverse: "le mariage se fonde sur la sexualité ... si la fondation n'est pas en cohérence avec le reste, tout s'effondre". Le point est qu'il n'y a pas besoin de mariage pour exprimer sa sexualité (il suffit de regarder la télé pour s'en convaincre); inversement, on peut dire que le mariage ne prend donc son sens que par rapport à l'exigence de spiritualité (sinon autant copuler joyeusement sans se marier, où serait le problème?).
  • Faire ce type de remarque à quelqu'un qui écrit "les composantes de plaisir associées à la sexualité, notamment le plaisir sexuel associé à l'acte proprement dit, forment en principe une chose légitime et souhaitable", est-ce raisonable ? Sourire diabolique

Je pense qu'il y a effectivement une formulation potentiellement malheureuse sur le terme "spirituel" - ??? à voir. Dans le contexte de "mariage mixtes", ce que je voulais dire est que cette signification du mariage ne se rattache pas spécifiquement au catholicisme, mais peut se rencontrer dans toute spiritualité, c'est tout. Ca ne signifie pas du tout AMHA que le mariage n'a qu'une dimension spirituelle, je ne vois rien qui puisse suggérer ça. Mais si tu trouves une meilleure formulation pour exprimer ça, OK, n'hésite pas à corriger - on est sur un wiki Émoticône Michelet-密是力 10 novembre 2007 à 21:26 (CET)[répondre]

Mariage suite[modifier le code]

Ton paragraphe sur le Lien entre spiritualité et sexualité semble intéressant mais il est peu sourcé et pourrait presque passer pour un essai.
Il paraît plutôt incongru de soutenir que le mariage est fondé sur la sexualité, car outre la connotation matérialiste de cette thèse, la Bible met en avant la procréation et interdit diverses formes de paraphilie.
À la question Quels sont les biens du mariage ?, Casti Connubii met en avant quatre thèmes principaux, soit 1) la procréation, 2) l'éducation des enfants, 3) l'unité et 4) la foi conjugale.
L'insistance sur la famille et les enfants provient du fait que l'Église conçoit que la société est fondée selon des principes organiques et non pas technocratiques ou étatiques. On comprend que sans famille et sans enfants, le taux de natalité demeure faible. Chaque famille est en quelque sorte une Église dans l'Église, l'Église étant décrite comme l'épouse du Seigneur.
Ce n'est pas pour dire que la sexualité est théoriquement absente, bien au contraire, vu que la patristique enseigne qu'il y a une sorte d'unité entre le corps et l'esprit, le corps étant Temple de l'Esprit Saint. À ce moment, les époux peuvent et doivent partager leurs dons dans un accomplissement sacré.
À propos du lien concret entre l'amour charnel et l'amour spirituel, cela a été explicité bien clairement dans la récente encyclique Deus Caritas Est de Benoît XVI. Dans une relation heureuse, l'eros se transforme graduellement en agapè à la suite d'un apex, par le fait de l'unité de l'amour conjugal.
Cordialement. ADM (d)

Travail de fond nécessaire[modifier le code]

Il me semble que cet article nécessiterait un bon coup de balai, et la personne qui a apposé les bandeaux semble penser de même. J'ai corrigé quelques expressions familières ou imprécises, fautes d'orthographe, ou formulations qui portaient atteinte à la neutralité ; mais sur le fond, je pense qu'un peu plus de recul et de clarté ne seraient pas de refus. Si un catholique ou un expert de la question pouait s'y pencher... Jhyn (d) 12 juin 2008 à 16:36 (CEST)[répondre]

Oui, c'est assez tordu, même moi qui connais bien le Droit canonique je ne sais pas comment corriger tout cela ; et faire un travail en profondeur, avec des joyeux drilles prêts à annuler tout le travail sous prétexte qu'il est trop ceci ou trop cela, ou mal sourcé, c'est vraiment décourageant ! Une phrase est fausse : "De ce point de vue, le mariage existe dès lors que les époux ont décidé de se marier ; la cérémonie n'en est qu'une régularisation. Le droit canon reconnaît cette préexistence du mariage à sa forme." Non, le canon dit justement que c'est la manifestation des consentements devant le "témoin qualifié", officiellement autorisé à "demander et recevoir la manifestation des consentements" (cf. canon 1108). L'Eglise a institué cela pour lutter contre les abus et dérives : il est trop facile de promettre n'importe quoi en tête à tête un soir d'été, caché derrière une grosse meule de foin, pour obtenir ce qu'on désire, et ensuite de laisser complètement tomber la fifille (qui a des chances d'attendre un heureux évènement, si l'on peut dire cela dans un cas pareil), au prétexte que "je n'ai jamais voulu dire cela" - ou encore que le beau jeune homme qui avait promis mariage est déjà marié, et a déjà fait le coup à une dizaine de pauvres filles. Bref, le mariage n'est pas une affaire entre les seuls époux ; au surplus, un sacrement concerne toujours l'Eglise. "Le droit canon reconnaît cette préexistence du mariage à sa forme." : non ! Absolument pas ! Jusqu'à la dernière minute, un conjoint peut changer d'avis. Il pourrait même répondre "non" à la demande du prêtre, auquel cas la cérémonie s'arrêterait. Les journaux ont rapporté, il y a quelques années, qu'une femme s'était amusé, pour rire, à dire "non" devant l'officier d'état civil (mariage civil). C'était pour rire (ha ha ha ...euh, oui, bon...). Et elle voulait corriger aussitôt. Mais la loi, c'est la loi, et dans ce pays là, elle prévoyait qu'il n'était pas possible de recommencer et de dire "oui" avant un délai de six mois... La cérémonie fut donc arrêtée. (Moi, j'aurais été le mari, je...) --Plijno (d) 5 juillet 2011 à 22:41 (CEST)[répondre]
Fiouhhh... J'ai commencé, mais quel ramassis de n'importe-quoi, et de demi-vérités boiteuses ! --Plijno (d) 6 juillet 2011 à 22:58 (CEST)[répondre]
J'ai effacé le paragraphe purement spéculatif concernant la Bible : remplis d'affirmations péremptoires et généralistes qui ne correspondent à aucune réalité socio-historique. Pour écrire de telles choses, il faut qu'elles soient attribuées à des auteurs qui puissent assumer ces analyses d'un autre âge (comme si l'adultère était une justification du mariage - encore faut-il si'ntéresser à la rédaction du décalogue - ou que ce dernier n'était pas avant tout une union clanique une alliance clientèliste ensuite sacralisée. merci d'apporter des sources sérieuses ou d'expliquer que c'est là un point de vue confessionnalisant et l'attribuer. Mogador 20 juillet 2011 à 11:06 (CEST)[répondre]

Manque vraiment de sources[modifier le code]

ça manque vraiment de sources! Beaucoup de choses sont affirmées sans sources. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 87.91.51.235 (discuter), le 8 décembre 2019 à 23:20 (CET)[répondre]

Mention du Catéchisme de l'Église catholique (CEC) en tête de l'article[modifier le code]

Il est étrange de mettre une mention du CEC en tête de l'article, comme s'il s'agissait de l'unique source de l'article. Il y a un aspect trop rigoriste et trop idéaliste dans cet article, comme le rappel de la condamnation de la contraception par les différents papes et la mention de l'encyclique Humanae Vitae (le CEC fait référence à Humanae Vitae), alors qu'une large majorité des théologiens de la commission mandatée par Jean XXIII au moment du Concile Vatican II pour étudier cette question s'est prononcée contre la condamnation de la contraception. Ce caractère rigoriste et ignorant les contraintes terrestres et matérielles peut faire fuir les candidats au mariage catholique et entraîner la désertion des églises catholiques par nos contemporains, qui pourraient craindre que l'Église soit déconnectée de la réalité. Je me suis permis de supprimer cette mention.Pautard (discuter) 31 juillet 2022 à 21:48 (CEST)[répondre]