Discussion:International Klein Blue

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juridiquement, personne ne peut s'approprier une teinte ?[modifier le code]

« juridiquement, personne ne peut s'approprier une teinte ».

{{référence souhaitée}}, car c'est au minimum plus compliqué que ça. Pour le droit français, Hipe indique

« La liberté du commerce justifie l'impossibilité de déposer une couleur à titre de marque. »

mais

« Le Code de la Propriété Intellectuelle permet aussi de déposer à titre de marque une nuance de couleur. Il convient néanmoins de définir avec précision et certitude la nuance choisie. »

La colorimétrie, en repérant numériquement les tons par rapport à un observateur de référence, rend possible l'identification d'une couleur à partir d'un spectre, et ouvre la possibilité de litiges.

De ce que je lis du droit américain, une société peut poursuivre un concurrent qui utiliserait sa couleur. Exemple: l'université du Texas poursuit avec succès les entreprises qui utilisent l'International aerospace orange, associée au mot Texas et les entreprises d'éducation qui utilisent sa couleur ; mais elle ne pourrait poursuivre Orange S.A., ou la compagnie EasyJet.com, même si leurs orange étaient l'International aerospace orange, parce que ces organisations ne lui font pas concurrence.

Il se pourrait bien qu'en droit européen, ça soit assez proche, si l'on en juge par l'exemple de Deutsche telecom et le magenta (2007).

Plus près des préoccupations de l'artiste, les marchands de couleur peuvent-ils déposer une formule ? Il semble bien que oui.

Je ne suis pas savant en matière juridique, mais j'ai l'impression qu'il y a là matière à un article Couleur et propriété immatérielle.

PolBr (discuter) 10 juin 2014 à 09:49 (CEST)[répondre]

Propriété d'une couleur : La question se pose encore pour d'autres couleurs : Le turquoise Tiffany (Pantone 1837) est déposé aux États-Unis, en octobre 2013 Nestlé gagne contre Cadbury's qui ne pourra déposer sa couleur lilas (Pantone 2865 C) dans les termes où il l'avait fait (ici), son projet de dépôt étant trop vague et général (la couleur reste déposéeau titre des modèles pour les barres de chocolat) et il est au même endroit question d'une directive européenne sur la question. Kraft foods est aussi propriétaire de la marque Milka, qui utilise une couleur proche pour un produit proche. Est-ce que le lilas Cadbury est le lilas Milka ? côte à côte, ils sont différents, mais pourrait-on les distinguer de mémoire ? avec quel entraîment ? Sous quelle lumière (sur photo il n'y a pratiquement pas de différence de teinte, et peu de chose en saturation) ? Donc, est-ce que c'est la couleur qu'on dépose, ou la courbe de réflectance (Métamérisme) ? Il a-t-il une procédure colorimétrique qui définissent les limites de la propriété et de la comparaison ? si c'est le même, comment peut-il être une couleur distinctive?

Au delà de la fascinante complication que soulève la prétention à s'approprier une couleur distinctive, quand on regarde dans le détail, cela soulève tout-de-même des questions de principe. Il y a vraiment besoin d'un contributeur compétent en droit pour compiler ce qui se publie sur la question. PolBr (discuter) 10 août 2014 à 08:20 (CEST)[répondre]

Infobox couleur[modifier le code]

International Klein Blue
Composante
RVB (r, v, b) (0, 47, 167)
Triplet hexa. 002FA7
CMJN (c, m, j, n) (100 %, 87 %, 0 %, 1 %)
TSL (t, s, l) (223°, 100 %, 65 %)

Il est ridicule de prétendre reproduire le Bleu Klein International sur un écran d'ordinateur.

  1. l'artiste a créé cette peinture pour insister sur l'importance du liant, une composante de l'aspect totalement absent de l'écran ou de l'imprimante d'ordinateur ;
  2. le bleu outremer du pigment lui-même est probablement hors du gamut des écrans ;
  3. même si cela n'était pas, le rendu dépend de la technologie de l'écran et de ses réglages (et cette objection est valable pour toutes les couleurs non-informatiques). Le mien, par exemple, a trois pré-réglages, texte, image, cinéma, et je peux ajuster la luminosité, le contraste et le gamma.
  4. De plus, il n'y a aucune source pour les valeurs indiquées.

PolBr (discuter) 28 juin 2014 à 11:41 (CEST)[répondre]

Brevet ou pas ...[modifier le code]

  1. Voir [ceci (1960)] et [ceci]. Au choix ? Fou de bassan / Argument(s) ? 23 mai 2015 à 13:41 (CEST)[répondre]
Il n'y a pas de contradiction.
  1. Klein dépose une enveloppe Soleau pour le Bleu Klein. Cette démarche, à la différence d'un brevet, n'assure pas de monopole d'exploitation. Un industriel aurait pu fabriquer et vendre le mélange décrit (mais pas sous le nom de bleu Klein, en raison du droit des marques). Après le dépôt de l'enveloppe, on ne peut plus déposer de brevet pour la formulation, en raison du principe d'antériorité.
  2. Klein dépose en 1961 un modèle de table transparente remplie de pigments purs : encore une exploration du droit, la table ne peut être copiée industriellement, mais une table tranparente garnie de pigments d'une forme suffisamment différente pourrait être, ce n'est pas l'idée qui est déposée, mais le modèle ;
  3. Klein dépose un brevet pour les anthropologies, procédé industriel décoratif consistant à appliquer du bleu Klein avec un corps humain. Le brevet ouvre un monopole d'exploitation. Une autre entreprise doit conclure un accord de licence pour pouvoir appliquer le procédé.
Je pense que Philip Ball a tout-à-fait raison de parler d'acte artistique dans les trois cas ; en effet, étant donné les usages du marché de l'art, il n'y a pas de conséquences industrielles et commerciales, puisque le marché de l'art ne valorise que les originaux, et pas les copies, mais l'acte ouvre une réflexion, voire un débat. D'ailleurs tout ça est dans le domaine public depuis un bon moment, et aucune entreprise à ma connaissance ne s'est lancée dans la fabrication de l'un ou l'autre des procédés et modèles.
L'interprétation (2) de Moureau et Sagot-Duvauroux porte sur le droit d'auteur, qui est de toutes façons garanti pour les production artistiques, mais contestable en ce qui concerne les anthropologies, où Klein ne propose que le dispositif, l'agent étant le modèle. Il y a au minimum collaboration, du point de vue de l'autorat. L'interprétation de Weitemeyer me surprend, parce que j'étais resté sur l'idée qu'il n'était pas possible de breveter une idée abstraite, mais uniquement un procédé.
Je n'ai trouvé aucune source qui discute de tout ça en détail. PolBr (discuter) 23 mai 2015 à 14:11 (CEST)[répondre]
Notification PolBr : questions :
  1. le paragraphe International Klein Blue#Une création protégée, n'est-il pas "trompeur" ?
  2. la "source" [ceci (1960)] permet de "clarifier" un peu non ? Fou de bassan / Argument(s) ? 23 mai 2015 à 18:26 (CEST)[répondre]
  1. Justement, c'est ce que je me disais : changer le titre, qui ne reflète pas absolument le contenu. Il n'est pas tout-à-fait trompeur, cependant, parce que l'enveloppe Souliau protège l'inventeur contre une revendication abusive (on ne peut breveter que ce qui n'a pas encore été inventé) ; et le droit d'auteur ne protège que les œuvres, pas les produits, ni les procédés de fabrication. Cependant, si on suit l'analyse de Ball, ce dépôt est un élément intrinsèque de la démarche, et le mieux est de supprimer le titre.
  2. La source 2 est à la fois de qualité et de nature à clarifier les choses ; elle est dans l'article Yves Klein, excellente chose, car elle ne concerne que marginalement le bleu Klein. Je ne pense pas que Ball ait tiré l'analyse de ces dépôts de brevets et modèle comme acte artistique de son chapeau. Je pense qu'il y a une meilleure source. Elle envisagera sans doute les trois actes cités dans la chronologie, et se trouvera donc mieux dans l'article Yves Klein. PolBr (discuter) 23 mai 2015 à 23:32 (CEST)[répondre]

Illustration[modifier le code]

Le 13 mars 2016 à 14:19 GOUPILLEAU J-Y (d · c · b) ajoute cette illustration :

IKB 191 Monochrome bleu
IKB 191 Monochrome bleu

Cette illustration représente une couleur uniforme reproductible par un écran d'ordinateur (#002FA7). L'argument de l'artiste pour déposer l'enveloppe Soleau est que la couleur ne peut être reproduite par aucun autre moyen que celui qu'il décrit, avec une variété de PB29 (outremer) sélectionnée pour sa granulométrie et un liant spécialement conçu. La présentation sur un écran d'ordinateur d'une couleur approximativement semblable ne rend aucunement compte de l'apparence d'un bleu Klein, et un aplat informatique ne représente pas l'apparence d'une toile enduite de bleu Klein. Du reste, les écrans informatiques ne sont pas tous conformes, et présentent donc des nuances différentes. Ces réserves seraient excessives, si l'argument de l'artiste n'avait pas été précisément qu'il produisait un bleu impossible à reproduire. Les curieux doivent aller voir du bleu Klein. PolBr (discuter) 13 mars 2016 à 19:31 (CET)[répondre]

Entièrement en accord avec cet avis, le « bleu Klein » ne peut pas être reproduit sur un ordinateur il faut aller le voir sur l'original au musée. Cordialement --Quoique (discuter) 13 mars 2016 à 19:47 (CET)[répondre]
Pas totalement d'accord !
Et les livres, les catalogues, les monographies, les cartes postales...
Faut-il brûler les livres ?
--Crob (discuter) 15 mars 2016 à 14:46 (CET)[répondre]
Votre objection ne tient pas. Vous pouvez imprimer un bleu Klein ; il vous suffit de l'utiliser comme encre. Vous ne pouvez pas le reproduire avec les couleurs primaires de l'imprimerie ; vous ne pouvez même pas vous en approcher : comparant votre mélange et le bleu Klein, n'importe qui verra immédiatement la différence. Vous pouvez illustrer un article sur les utilisations que Klein a fait de son bleu (anthrompométries, moulages), mais la démarche artistique de Klein, c'est de dire que son bleu n'est pas reproductible (ce qui est exact, il se différencie même, quoi que plus subtilement, des autres préparations d'outremer PB29). On ne va pas imiter le bleu, présenté ci-dessus, même pas comme la photographie d'un monochrome exposé, mais comme une pure synthèse infographique, qui élimine, du bleu Klein, des propriétés essentielles du bleu Klein comme le brillant, pour insinuer, sur la base d'un préjugé ou d'une théorie des couleurs mal comprise, que le bleu Klein peut être reproduit. PolBr (discuter) 15 mars 2016 à 19:45 (CET)[répondre]
Les cartes postales, les catalogues, les monographies, tous les documents qui évoquent les travaux d'Yves Klein ne sont pas imprimés avec de l'IKB, mais avec du bleu outremer standard, calibré par Pantone ou n'importe quel autre fabricant. Personne ne s'offusque de cette pratique. En quoi une évocation de l'IKB sur support numérique serait-elle proscrite alors que l'évocation sur papier est admise ? Ce principe est le même pour toute oeuvre d'art présentée à l'écran ou sur papier. La brillance de laques produites avec des dizaines de couches de glacis, la matité des fresques de la renaissance, la réverbération singulière du lapis lazuli, autant de subtilités que l'écran et le papier ne peuvent que suggérer. L'IKB n'est qu'un objet d'intérêt culturel comme un autre.--178.198.27.104 (discuter) 19 mars 2016 à 16:26 (CET)[répondre]
C'est pour cela qu'une image n'a aucun intérêt, le texte est suffisant c'est le concept l'œuvre. --Quoique (discuter) 19 mars 2016 à 18:49 (CET)[répondre]
  1. L'illustration proposée ne représente pas un monochrome de Klein. C'est une plage rectangulaire d'une couleur informatique uniforme parfaitement arbitraire.
  2. Le concept, comme le fait remarquer Quoique (d · c · b), c'est "une couleur qu'on ne peut reproduire". C'est une problématique tout-à-fait différente d'un tableau dont le concept serait "Suzanne au bain", par exemple.
  3. Je ne sais pas ce que fait Pantone pour l'outremer, mais le nuancier Pantone n'est pas fondé sur la quadrichomie. Il se peut donc que l'outremer Pantone soit un PB29 (dont on peut fabriquer plusieurs nuances proches, mais distinctes). PolBr (discuter) 19 mars 2016 à 22:26 (CET)[répondre]

relecture : suppressions[modifier le code]

  • [PDF] Bernard Valeur, « La chimie crée sa couleur… sur la palette du peintre » [PDF], sur mediachimie.org (consulté le ), p. 147. Article mal référencé, pas d'année ni de lieu de publication Mentionne le bleu Klein en passant, sans donner de détails.
  • Selon Klein, « Le bleu n’a pas de dimension, il est hors dimension, tandis que les autres couleurs elles en ont … Toutes les couleurs amènent des associations d’idées concrètes … tandis que le bleu rappelle tout au plus la mer et le ciel, ce qu’il y a de plus abstrait dans la nature tangible et visible »[1]. Concerne l'artiste, pas le produit.

PolBr (discuter) 11 septembre 2018 à 09:32 (CEST)[répondre]

  1. Marie Jo, « Yves Klein », sur mariajose.unblog.fr, (consulté le ).

Le 30 septembre 2021 à 21:54 FredD (d · c · b) ajoute un lien externe apparemment pertinent Adèle Van Reeth, « Comment Klein a-t-il inventé une couleur ? », sur France Culture, .

Cette chronique est factuellement fausse, et contraire à ce qu'affirme, avec des sources qualifiées, l'article. (1) Klein n'a pas « inventé une couleur matière » (2) Si l'enveloppe Suleau garde la confidentialité de la formule, celle-ci est publique depuis un bon moment. Sans parler du style exalté : c'est quoi une texture « magnétique » ?

PolBr (discuter) 1 octobre 2021 à 08:10 (CEST)[répondre]

Hello, je n'y connais pas grand-chose en peinture et Adèle Van Reeth n'y est pas spécialiste non plus, il est donc possible qu'elle se soit plantée ou ait mal préparé sa chronique. Pas de problème pour retirer le lien. Cordialement, FredD (discuter) 1 octobre 2021 à 09:00 (CEST)[répondre]
C'est une chronique très courte, qui apporte le minimum, et le résumé écrit encore moins ; il n'y a pas à reprocher à l'autrice de n'avoir gardé que les éléments les plus auto-promotionnels de la démarche de l'artiste. La chronique témoigne de la notoriété actuelle de l'« acte artistique » de Klein, guère plus : assez connu, et assez peu, pour faire le sujet d'une chronique. Cordialement, PolBr (discuter) 1 octobre 2021 à 09:37 (CEST)[répondre]
J'ai une autre anecdote concernant cette visite :l es accumulations de M. Armand :::
Origine du bleu Klein
Dans les années 1960 mon mari était céramiste à BIOT (A/M.). Il eut la visite de MM Klein et Armand, devenus célèbres depuis . Ils ont beaucoup discuté et Y.Klein, ramassant un morceau de carreau bleu émaillé ou d'une pièce céramique a demandé à mon mari s'il pouvait la prendre : bien sûr dit mon mari/. C'est devenu le "bleu Klein" . Il n'a plus jamais revu Y.Klein. 2A01:E0A:9C1:D360:D1A1:B614:9EFF:2F00 (discuter) 16 septembre 2022 à 13:37 (CEST)[répondre]
2A01:E0A:9C1:D360:D1A1:B614:9EFF:2F00 (discuter) 16 septembre 2022 à 13:39 (CEST)[répondre]
Merci pour cette anecdote. Il faudrait une source pour que l'article de Wikipédia relie Arman et Yves Klein à Biot (Alpes-Maritimes), et la trouver serait plus facile si on en savait plus : si le pigment de cette céramique était de l'outremer synthétique (PB29), quel est l'indice de réfraction de la céramique dont il est question, puisque tout l'aspect technique de la démarche est là. L'aspect artistique étant bien entendu principal. PolBr (discuter) 16 septembre 2022 à 15:23 (CEST)[répondre]