Discussion:Histoire de l'hôpital

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et " Histoire de l'Hôpital Français " ?[modifier le code]

- pour répondre à l'observation de "réductionnisme" ou de particularisme régional de l'article - je propose un changement de titre - vers Histoire de l'hôpital Français - (ou Histoire de l'hôpital en France). (heu : c'est juste une suggestion.. en réaction au bandeau { { francocentré } }, pas une "exigence" de ma part..), ceci dit il sera toujours temps d'élargir le sujet à l’international par la suite et de re-changer le titre en temps voulu, ma préférence va plutôt pour le moment en la matière à "deux articles", car il y a déjà largement de quoi faire ou de quoi compléter : (les chevaliers hospitaliers), ordres hospitaliers religieux, monastiques... (masculins ou féminins), les "saints" fondateurs d'ordres hospitaliers, etc.. . . . lamadelama (pg_discu..) 23 juin 2011 à 17:15 (CEST)[répondre]

Pour Histoire de l'hôpital en France. Archibald Tuttle (d) 23 juin 2011 à 21:47 (CEST)[répondre]

Hôpital sur les chemins de pèlerinage[modifier le code]

Il semblerait que les "hôpitaux " du Moyen-Age placés à intervalle régulier sur les chemins de pèlerinage (vers Rome), contrôlés par le clergé, servaient de relais refuge aux pèlerins pour se restaurer et passer la nuit. Il étaient sans doute un lieu d'hospitalité où les pèlerins étaient à la fois gratifiés des soins du corps et de l'âme

Erreurs graves[modifier le code]

Cette phrase contient plusieurs erreurs graves : "Les Bimaristans médiévaux sont donc considérés comme les premiers hôpitaux au sens moderne du terme1. Les premiers hôpitaux publics2, les premiers hôpitaux psychiatriques3, les Écoles de médecine et les Universités ont également été introduites par les médecins musulmans."

1. Les premiers hôpitaux au sens moderne du terme ont été créés en Occident dans l'Empire byzantin, chrétien, au IVè siècle ; ces établissements étaient appelés nosokomeion d'où vient l'expression "maladie (ou infection) nosocomiale" pour désigner celle qui est contractée par un patient lors d'un séjour à l'hôpital : voir Timothy S. Miller, The Birth oh the Hospital in the Byzantine Empire, London, The johns Hopkins University Press, 1997 ; Raymond Le Coz, Les médecins nestoriens au Moyen Âge. Les maîtres des Arabes, Paris, L'Harmattan, 2004 ; Marie-Hélène Congourdeau, "La médecine byzantine: une réévaluation nécessaire", La Revue du Praticien, J B Bailliere et Fils, 2004, 54 (15), pp.1733-1737 ;

2. Vous citez Françoise Micheau. Mais cette grande érudite, dans son ouvrage écrit avec Danielle Jacquart, La médecine arabe et l'Occident médiéval, Paris, Maisonneuve et Larose, 1996, insiste sur le fait que les hôpitaux chrétiens "devinrent progressivement des établissements où l'on ne cherchait plus seulement à soulager les patients mais véritablement à les guérir. Les modalités et les étapes de cette spécialisation restent encore largement à étudier. Mais les raisons en sont claires et propres à l'histoire de l'Occident" (p. 250) et il faut retenir qu' "il n'y a pas de modèle transportable d'un monde à un autre" (p. 251)

3. Ce sont les chrétiens de l'ancien Empire perse, appelés nestoriens, qui ont traduit les traités médicaux en langue arabe, en permettant aux Arabes d'acquérir dès la fin du IXè siècle des connaissances toutes nouvelles pour eux : v. les ouvrages précités et celui de Raymond Le Coz, Les Chrétiens dans la médecine arabe, L'Harmattan, 2006

4. Il n'y a jamais eu d'université dans le monde arabe : voir par ex. la conférence organisée à Science-po en avril 2015 avec le professeur de philosophie et de pensée arabe Rémi Brague et Malek Chebel https://www.youtube.com/watch?v=nFcOFkAT6kQ