Discussion:Antoine de Lamothe-Cadillac

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la personne dans l'image n'est pas Antoine Laumet, c'est René Robert Cavelier de La Salle. Il faut vraiment faire attention à la base de données de Wikipedia.

Felipe Bello

faute d'orthographe à corriger dans le corps de l'article: "aucun lien que CE soit" et non "que SE soit" comme il est écrit. N. Benelbaz

Merci. C'est fait, mais vous auriez pu le faire vous-même en cliquant sur Modifier. C'est le principe même de Wikipédia ; il n'y a pas besoin de demander, on peut agir soi même. heMmeR (✎) 31 juillet 2006 à 19:39 (CEST)

Rédigé en près de 500 mots dont la moitié ne sont pas consacrés à la biographie du personnage, le texte initial comporte plusieurs approximation dont les principales étaient les suivantes :

1. Ce n'est pas Antoine Laumet qui est né à Caumont, mais son père Jean.

2. Les départements français ayant été institués en 1792, après la Révolution, la mention du département du Tarn-et-Garonne ne peut se faire qu'en précisant qu'il s'agit du découpage administratif actuel ; au XVII° siècle, il s'agit encore de la Gascogne.

3. Antoine Laumet n'a pas eu à faire « beaucoup d'efforts pour faire croire à sa noble ascendance » ; il ne l'a fait qu'une fois installé en Acadie, et d'une façon similaire à tous ceux qui ont profité de leur arrivée dans le Nouveau Monde pour repartir dans une nouvelle vie, plus conforme à leur souhaits. A son retour en France en 1717, il utilise à nouveau son nom de naissance. Enfin, malgré tous ces déboires avec les notables de Québec, aucun de ses contemporains ne l'a jamais inquiété pour ce changement de nom.

4. Les époux Laumet ne peuvent pas être qualifiés de « simples roturiers » ; Jean Laumet est avocat au parlement de Toulouse et est nommé juge de St Nicolas de la Grave par le cardinal de Mazarin, Jeanne de Pechagut est fille d'un marchand et propriétaire terrien. Ils sont donc des « bourgeois », dans l'acceptation du terme de l'époque.

5. Antoine Laumet n'a jamais été « envoyé par le roi de France aux Amériques » ; aucun document officiel n'indique son passage en Amérique de façon officielle. Les raisons de son départ de France restent toujours inconnues.

6. Denis Guyon n'était pas un corsaire mais un marchand installé à Québec. C'est son fils Joseph qui est flibustier. La différence est importante : le corsaire agit pour le compte du roi, le flibustier agit pour son compte personnel.

7. Ce n'est pas la « vie tumultueuse » qui « vaudra » à Antoine Laumet son séjour à la Bastille mais plutôt les allégations des notables de Québec et de Montréal et son refus d'obtempérer à l'ordre qui lui a été donné de rejoindre son poste en Louisiane. Mais ce séjour est court (cinq mois) et à sa sortie, Cadillac reçoit la plus haute distinction de l'époque, la Croix de Saint Louis.

8.Enfin, Cadillac ne peut pas être qualifier d'aventurier, c'est à dire d'être un intriguant, sans scrupule (selon la définition du dictionnaire Larousse). Il agit davantage en héros de ce qui deviendra le « rêve américain » et utilise tout ce qu'un homme du XVII° siècle installé en Amérique septentrionale peut avoir à sa disposition dans un milieu qui lui est hostile naturellement et par les éléments et les hommes (amérindiens, anglais et notables de la Nouvelle France). Il est important de se rappeler qu'il part de rien en 1683 (il a 25 ans) et qu'il réussit par son travail, son audace et son savoir, à se faire connaître et estimer du gouverneur de la Nouvelle France, Frontenac, et du ministre de la Marine de Louis XIV, Pontchartrain. Grâce à ses appuis, qui restent constants dans le temps, il réussit à :

• devenir le commandant du plus puissant centre de commerce de fourrures de la Nouvelle France en 1694 (à 36 ans) ;
• fonder un nouvel établissement au détroit en 1701 (à 43 ans) ;
• être nommé gouverneur de la Louisiane en 1710 (à 52 ans) ;
• être nommé gouverneur de Castelsarrasin en 1722 (à 64 ans).

Une telle réussite ne pouvait qu'attiser les jalousies et les rancoeurs. Mais s'il a pu à certaines occasions s'affranchir du respect de la loi, notamment en trafiquant de l'alcool avec les amérindiens, et que ses ennemis ont pu être suffisamment puissants pour l'envoyer par deux fois en prison, il n'en demeure pas moins qu'il a reçu la Croix de Saint Louis et qu'il a conservé le soutien de Versailles pendant quelques 40 ans.

Vir

Le lien Vir dirige vers l'ile croate. Je ne sais pas comment résoudre l'homonymie. Tieum512 BlaBla 23 février 2009 à 10:37 (CET)