Connectogramme

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Les connectogrammes sont des représentations graphiques de connectomique, le domaine d'étude dédié à la cartographie et à l'interprétation de toutes les connexions de fibre de matière blanche dans le cerveau humain. Ces graphiques circulaires basés sur des données d'IRM de diffusion utilisent la théorie des graphes pour représenter les connexions de la matière blanche et les caractéristiques corticales pour des structures cérébrales simples, des sujets ou des populations.

Structure[modifier | modifier le code]

Connectogramme montrant les connexions moyennes et les mesures corticales de 110 hommes normaux, droitiers, âgés de 25-36 ans.
Légende des métadonnées présentées dans les différents anneaux du connectogramme.

Description[modifier | modifier le code]

Le connectogramme est une représentation graphique de la connectique cérébrale. Cette représentation a été proposée pour la première fois en 2012[1].

Les représentations circulaires des connexions sont utilisées dans un certain nombre de disciplines autre que la neurologie, parmi ces disciplines on peut citer la représentation de certains aspects des épidémies[2], des réseaux géographiques[3], les temps de la musique[4], de la diversité dans les populations d'oiseaux[5] ou encore des données de la génomique[6].

Zones du cerveau colorées selon l'anneau extérieur du connectogramme.

Les connectogrammes sont de forme circulaire, la moitié gauche représentant l'hémisphère gauche et la moitié droite représentant l'hémisphère droit. Les hémisphères sont décomposés en lobe frontal, le cortex insulaire, le lobe limbique, lobe temporal, le lobe pariétal, lobe occipital, les structures sous-corticales et le cervelet. En bas, le tronc cérébral est également représenté entre les deux hémisphères. Au sein de ces lobes, chaque zone corticale est étiqueté avec une abréviation et une couleur propre lui est attribué. Cette couleur peut être utilisée pour désigner ces mêmes régions corticales dans d'autres figures, comme les surfaces parcellaires du cerveau dans l'image adjacente, de sorte que le lecteur puisse trouver les zones corticales correspondantes sur une surface géométriquement précise et voir exactement à quel point les régions connectées peuvent être disparates. À l'intérieur de l'anneau de surface corticale, les cercles concentriques représentent chacun des attributs différents des régions corticales correspondantes. De l'extérieur à l'intérieur, ces anneaux métriques représentent le volume de la matière grise, la surface, l'épaisseur corticale, la courbure ainsi que le degré de connectivité (la proportion relative de fibres initiant ou se terminant dans la région par rapport à l'ensemble du cerveau). À l'intérieur de ces cercles, des lignes relient les régions qui sont structurellement reliées. La densité relative (nombre de fibres) de ces connexions se reflète dans l'opacité des lignes, de sorte que l'on peut facilement comparer les différentes connexions et leur importance structurelle. L'anisotropie fractionnée de chaque connexion se reflète dans sa couleur[1].



Utilisation[modifier | modifier le code]

Cartographie du cerveau[modifier | modifier le code]

Dans les années 2010, la recherche concentre ses efforts pour cartographier l'ensemble du cerveau humain et ses connexions[7],[8]. Dans ce contexte, il est devenu de plus en plus important de trouver des moyens de représenter graphiquement de grandes quantités de données impliquées dans la connectomique. La plupart des autres représentations du connectome utilisent trois dimensions et nécessitent donc une interface utilisateur graphique interactive[1]. Le connectogramme permet d'afficher 83 régions corticales dans chaque hémisphère et afficher visuellement les zones structurellement connectées, le tout sur une surface plane. Il est donc commodément classé dans les dossiers des patients ou à afficher en version imprimée. Les graphiques ont été développés à l'origine à l'aide de l'outil de visualisation Circos[9].

Cette vidéo montre pour chaque région du connectogramme uniquement les connexions qui y commencent, avant de passer à la région suivante.

Utilisation clinique[modifier | modifier le code]

Connectogram, typique de ceux en usage clinique, représentant estimée de connexion des dommages dans Phineas Gage, qui, en 1848, a survécu à une grande barre de fer propulsés par le biais de son crâne et le cerveau. Le connectogram affiche uniquement les connexions qui ont été estimées à être endommagé.

Au niveau individuel, les connectogrammes peuvent être utilisés pour documenter le traitement des patients présentant des anomalies neuroanatomiques. Par exemple, les connectogrammes sont utilisés pour suivre la progression de la récupération neurologique des patients ayant subi une lésion cérébrale traumatique (TBI)[10]. Ils ont également été appliqués à Phineas Gage, un patient célèbre, pour estimer les dommages à son réseau neuronal (ainsi que les dommages au niveau cortical - l'objectif principal des études antérieures sur Gage)[11].

Études empiriques[modifier | modifier le code]

Les connectogrammes peuvent permettre de représenter les moyennes des mesures corticales (volume de matière grise, surface, épaisseur corticale, courbure et degré de connectivité), ainsi que des données tractographiques, telles que les densités moyennes et l'anisotropie fractionnelle des connexions, pour des populations de toute taille. Cela permet une comparaison visuelle et statistique entre des groupes tels que les hommes et les femmes[12], des cohortes d'âge différentes ou des cohortes témoins et des patients en bonne santé. Certaines versions ont été utilisées pour analyser la répartition des réseaux dans des populations de patients [13] ou l'équilibre relatif entre les connexions interhémisphériques et intrahémisphériques[14].

Versions modifiées[modifier | modifier le code]

Connectogramme d'un sujet de contrôle en bonne santé, incluant 5 mesures nodales supplémentaires non incluses dans le connectogramme standard. De l'extérieur vers l'intérieur, les anneaux représentent la région corticale, le volume de matière grise, la surface, l'épaisseur corticale, la courbure, le degré de connectivité, la force des nœuds, la centralité intermédiaire, l'excentricité, l'efficacité nodale et la centralité des vecteurs propres. Entre le degré de connectivité et la force du nœud, un cercle vide a été ajouté en tant qu'espace réservé.
Connectogramme d'un sujet de contrôle en bonne santé, incluant 5 mesures nodales supplémentaires non incluses dans le connectogramme standard. De l'extérieur vers l'intérieur, les anneaux représentent la région corticale, le volume de matière grise, la surface, l'épaisseur corticale, la courbure, le degré de connectivité, la force des nœuds, la centralité intermédiaire, l'excentricité, l'efficacité nodale et la centralité des vecteurs propres. Entre le degré de connectivité et la force du nœud, un cercle vide a été ajouté en tant qu'espace réservé.

Il existe de nombreuses possibilités pour lesquels des mesures additionnelles peuvent être incluses dans les anneaux d'un connectogramme. Irimia et Van Horn (2012) ont publié des connectogrammes examinant les relations corrélatives entre les régions du cerveau. Ils ont également utilisé les diagrammes pour comparer la théorie des graphes et la connectomique[15]. Certains ont été publiés sans les cercles internes des mesures corticales[16]. D'autres variantes incluent des mesures additionnelles relatives aux réseaux neuronaux[17], qui peuvent être ajoutées comme anneaux additionnels à l'intérieur du connectogramme pour montrer illustrer la théorie des graphes, comme dans le connectogramme ci-contre :

Les régions et leurs abréviations[modifier | modifier le code]

Acronyme Regions du connectogramme
ACgG/S Partie antérieure du Gyrus cingulaire et sulcus
ACirInS Segment antérieur du Cortex insulaire de l'insula
ALSHorp Ramus horizontal du segment antérieur du Sillon latéral (ou fissure)
ALSVerp Ramus vertical du segment antérieur du sillon latéral (ou fissure)
AngG Angular gyrus
AOcS Sillon occipital antérieur et encoche pré-occipitale (incisure temporooccipitale)
ATrCoS Sillons collatéraux transversaux antérieurs
CcS Scissure calcarine
CgSMarp Branche marginale du sulcus cingulaire
CoS/LinS Sillon occipito-temporel médial (sulcus collatéral) et lingual.
CS Sillon central (Fissure de Rolando)
Cun Cuneus
FMarG/S Fronto-marginal gyrus (de Wernicke) et sulcus
FuG Gyrus latéral occipital-temporal latéral (Lobule fusiforme)
HG Gyrus de Heschl (gyrus temporal transversal temporal antérieur)
InfCirInS Segment inférieur du sulcus circulaire de l'insula
InfFGOpp Partie opératoire du gyrus frontal inférieur
InfFGOrp Partie orbitale du gyrus frontal inférieur
InfFGTrip Partie triangulaire du gyrus frontal inférieur
InfFS Sulcus inférieur avant
InfOcG/S Gyrus et sulcus occipital inférieur
InfPrCS Inferior part of the precentral sulcus
IntPS/TrPS Intraparietal sulcus (interparietal sulcus) and transverse parietal sulci
InfTG Inferior temporal gyrus
InfTS Inferior temporal sulcus
JS Sulcus intermedius primus (of Jensen)
LinG Lingual gyrus, lingual part of the medial occipito-temporal gyrus
LOcTS Lateral occipito-temporal sulcus
LoInG/CInS Long insular gyrus and central insular sulcus
LOrS Lateral orbital sulcus
MACgG/S Middle-anterior part of the cingulate gyrus and sulcus
MedOrS Medial orbital sulcus (olfactory sulcus)
MFG Middle frontal gyrus
MFS Middle frontal sulcus
MOcG Middle occipital gyrus, lateral occipital gyrus
MOcS/LuS Middle occipital sulcus and lunatus sulcus
MPosCgG/S Middle-posterior part of the cingulate gyrus and sulcus
MTG Middle temporal gyrus
OcPo Occipital pole
OrG Orbital gyri
OrS Orbital sulci (H-shaped sulci)
PaCL/S Paracentral lobule and sulcus
PaHipG Gyrus parahippocampique, parahippocampal part of the medial occipito-temporal gyrus
PerCaS Pericallosal sulcus (S of corpus callosum)
POcS Parieto-occipital sulcus (or fissure)
PoPl Polar plane of the superior temporal gyrus
PosCG Gyrus postcentral
PosCS Postcentral sulcus
PosDCgG Posterior-dorsal part of the cingulate gyrus
PosLS Posterior ramus (or segment) of the lateral sulcus (or fissure)
PosTrCoS Posterior transverse collateral sulcus
PosVCgG Posterior-ventral part of the cingulate gyrus (isthmus of the cingulate gyrus)
PrCG Gyrus précentral
PrCun Précuneus
RG Gyrus rectus (gyrus rectus)
SbCaG Subcallosal area, subcallosal gyrus
SbCG/S Subcentral gyrus (central operculum) and sulci
SbOrS Suborbital sulcus (sulcus rostrales, supraorbital sulcus)
SbPS Sillon sous-pariétal
ShoInG Short insular gyri
SuMarG Supramarginal gyrus
SupCirInS Superior segment of the circular sulcus of the insula
SupFG Superior frontal gyrus
SupFS Superior frontal sulcus
SupOcG Superior occipital gyrus
SupPrCS Superior part of the precentral sulcus
SupOcS/TrOcS Superior occipital sulcus and transverse occipital sulcus
SupPL Superior parietal lobule
SupTGLp Lateral aspect of the superior temporal gyrus
SupTS Superior temporal sulcus
TPl Temporal plane of the superior temporal gyrus
TPo Hémisphère cérébral
TrFPoG/S Transverse frontopolar gyri and sulci
TrTS Transverse temporal sulcus
Amg Amygdala
CaN Caudate nucleus
Hip Hippocampe (cerveau)
NAcc Noyau accumbens
Pal Globus pallidus
Pu Putamen
Tha Thalamus
CeB Cervelet
BStem Tronc cérébral

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Les connectogrammes auraient été une source d'inspiration pour le affichage tête haute style de Tony Stark casque de Iron Man 3[18].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Andrei Irimia, Chambers, M.C., Torgerson, C.M., Van Horn, J.D., Chambers, M.C., Chambers, M.C., Chambers, M.C., Chambers, M.C., Chambers, M.C. et Chambers, M.C., « Circular representation of human cortical networks for subject and population-level connectomic visualization », NeuroImage, vol. 60, no 2,‎ , p. 1340–51 (PMID 22305988, PMCID 3594415, DOI 10.1016/j.neuroimage.2012.01.107)
  2. Zhenyang Guo, « National Borders Effectively Halt the Spread of Rabies: The Current Rabies Epidemic in China Is Dislocated from Cases in Neighboring Countries », PLoS Neglected Tropical Diseases, vol. 7, no 1,‎ , e2039 (PMID 23383359, PMCID 3561166, DOI 10.1371/journal.pntd.0002039, lire en ligne)
  3. Stefan Hennemann, « Information-rich visualisation of dense geographical networks », Journal of Maps, vol. 9, no 1,‎ , p. 1–8 (DOI 10.1080/17445647.2012.753850)
  4. Paul Lamere, « The Infinite Jukebox », Music Machinery, sur Music Machinery
  5. W. Jetz, G. H. Thomas, J. B. Joy, K. Hartmann, G. H. Thomas, G. H. Thomas, G. H. Thomas, G. H. Thomas, G. H. Thomas et G. H. Thomas, « The global diversity of birds in space and time. », Nature, vol. 491, no 7424,‎ , p. 444–448 (PMID 23123857, DOI 10.1038/nature11631)
  6. Kevin Yip, « Classification of human genomic regions based on experimentally determined binding sites of more than 100 transcription-related factors », Genome Biology, vol. 13, no 9,‎ , R48 (PMID 22950945, PMCID 3491392, DOI 10.1186/gb-2012-13-9-r48, lire en ligne)
  7. « Human Connectome Project », NIH
  8. « Hard Cell », The Economist,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. M Krzywinski, Jacqueline Schein, Inanc Birol, Joseph Connors, Jacqueline Schein, Jacqueline Schein, Jacqueline Schein, Jacqueline Schein, Jacqueline Schein et Jacqueline Schein, « Circos: an information aesthetic for comparative genomics », Genome Research, vol. 19, no 9,‎ , p. 1639–1645 (PMID 19541911, PMCID 2752132, DOI 10.1101/gr.092759.109, lire en ligne)
  10. Andrei Irimia, Chambers, M.C., Torgerson, C.M., Filippou, M., Chambers, M.C., Chambers, M.C., Chambers, M.C., Chambers, M.C., Chambers, M.C. et Chambers, M.C., « Patient-tailored connectomics visualization for the assessment of white matter atrophy in traumatic brain injury », Frontiers in Neurology, vol. 3,‎ , p. 10 (PMID 22363313, PMCID 3275792, DOI 10.3389/fneur.2012.00010, lire en ligne)
  11. John D. Van Horn, Irimia, A., Torgerson, C.M., Chambers, M.C., Irimia, A., Irimia, A., Irimia, A., Irimia, A., Irimia, A. et Irimia, A., « Mapping connectivity damage in the case of Phineas Gage », PLoS ONE, vol. 7, no 5,‎ , e37454 (PMID 22616011, PMCID 3353935, DOI 10.1371/journal.pone.0037454, lire en ligne)
  12. Madhura Ingalhalikar, Alex Smith, Drew Parker, Theodore Satterthwaite, Alex Smith, Alex Smith, Alex Smith, Alex Smith, Alex Smith et Alex Smith, « Sex differences in the structural connectome of the human brain », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 111, no 2,‎ , p. 823–8 (PMID 24297904, PMCID 3896179, DOI 10.1073/pnas.1316909110, lire en ligne)
  13. Arnaud Messé, Sophie Caplain, Mélanie Pélégrini-Issac, Sophie Blancho, Sophie Caplain, Sophie Caplain, Sophie Caplain, Sophie Caplain, Sophie Caplain et Sophie Caplain, « Specific and Evolving Resting-State Network Alterations in Post-Concussion Syndrome Following Mild Traumatic Brain Injury », PLoS ONE, vol. 8, no 6,‎ , e65470 (PMID 23755237, PMCID 3675039, DOI 10.1371/journal.pone.0065470, lire en ligne)
  14. Chong-Yaw Wee, Pew-Thian Yap, Daoqiang Zhang, Lihong Wang, Pew-Thian Yap, Pew-Thian Yap, Pew-Thian Yap, Pew-Thian Yap, Pew-Thian Yap et Pew-Thian Yap, « Group-constrained sparse fMRI connectivity modeling for mild cognitive impairment identification », Brain Structure & Function, vol. 219,‎ , p. 641–656 (PMID 23468090, PMCID 3710527, DOI 10.1007/s00429-013-0524-8)
  15. Andrei Irimia et Jack Van Horn, « The structural, connectomic, and network covariance of the human brain », NeuroImage, vol. 66,‎ , p. 489–499 (PMID 23116816, PMCID 3586751, DOI 10.1016/j.neuroimage.2012.10.066)
  16. A.S. Pandit, Robinson E, Aljabar P, Ball G, Robinson E, Robinson E, Robinson E, Robinson E, Robinson E et Robinson E, « Whole-Brain Mapping of Structural Connectivity in Infants Reveals Altered Connection Strength Associated with Growth and Preterm Birth », Cerebral Cortex, vol. 24,‎ , p. 2324–2333 (PMID 23547135, DOI 10.1093/cercor/bht086)
  17. Olaf Sporns, Networks of the Brain, MIT Press, , 412 p. (ISBN 978-0-262-01469-4)
  18. Helen Barbas « VR, AR, MR SIMULATIONS AND INSPIRATIONS FROM "IRON MAN 3" » () (lire en ligne, consulté le )
    European Simulation and Modelling Conference

Bibliographie[modifier | modifier le code]

[further 1],[further 2],[further 3],[further 4]

  1. Jeffrey Petrella et P. Murali Doraiswamy, « From the bridges of Königsberg to the fields of Alzheimer », Neurology, vol. 80, no 15,‎ , p. 1360–2 (PMID 23486887, DOI 10.1212/WNL.0b013e31828c3062)
  2. R Cameron Craddock, Saad Jbabdi, Chao-Gan Yan, Joshua T Vogelstein, Saad Jbabdi, Saad Jbabdi, Saad Jbabdi, Saad Jbabdi, Saad Jbabdi et Saad Jbabdi, « Imaging human connectomes at the macroscale », Nature Methods, vol. 10, no 6,‎ , p. 524–39 (PMID 23722212, PMCID 4096321, DOI 10.1038/nmeth.2482)
  3. Daniel Margulies, Joachim Böttger, Aimi Watanabe, Krzysztof J. Gorgolewski, Joachim Böttger, Joachim Böttger, Joachim Böttger, Joachim Böttger, Joachim Böttger et Joachim Böttger, « Visualizing the human connectome », NeuroImage, vol. 80,‎ , p. 445–61 (PMID 23660027, DOI 10.1016/j.neuroimage.2013.04.111)
  4. Suganya Karunakaran, Matthew J. Rollo, Kamin Kim, Jessica A. Johnson, Matthew J. Rollo, Matthew J. Rollo, Matthew J. Rollo, Matthew J. Rollo, Matthew J. Rollo et Matthew J. Rollo, « The interictal mesial temporal lobe epilepsy network », Epilepsia, vol. 59,‎ , p. 244–258 (DOI 10.1111/epi.13959)