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Conférence de Mons (11 novembre 1917)

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La Conférence de Mons du est une réunion stratégique tenue au Quartier Général du Prince Rupprecht de Bavière, alors installé à Mons.

Durant l'automne 1917, en dépit des succès militaires des puissances centrales, leurs armées ne semblent plus en mesure de s'imposer face aux armées alliées.

Des symptômes de dissolution de l'armée

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Durant l'année 1917, les civils comme les militaires prennent progressivement conscience de l'existence d'un hiatus entre le moral de l'armée et celui de l'arrière : ainsi, au cours de l'année, les refus de monter en ligne se multiplient, s'ajoutant aux désertions qui commencent à prendre une grande ampleur[1].

Lassitude à l'arrière

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Dans le même temps, l'arrière connaît aussi une crise de morale.

Cette crise, alors souterraine, connaît une explosion lors de la grève dans les usines d'armement de [2].

Participants

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Sous la présidence de Guillaume II[3], commandant en chef de l'armée allemande[4], cette conférence réunit les Dioscures, Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff, premier quartier-maître général[N 1],[3].

Assistent également à cette conférence le Kronprinz impérial, Guillaume, et le Kronprinz bavarois, Rupprecht, responsables l'un comme l'autre de deux des principaux groupes d'armées alors déployés à l'Ouest[3].

Course contre la montre

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Les responsables allemands de la conduite de la guerre prennent conscience, à ce moment du conflit, de la nécessité de rapidement obtenir une victoire par les armes face aux Alliés alors renforcés par l'arrivée massive de soldats américains en France[1].

Stratégie militaire

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Les participants à la conférence se proposent d'adopter une stratégie visant à multiplier les coups de boutoir face aux positions alliées lors du printemps 1918[1]. Plusieurs options sont étudiées par les participants : une attaque contre Verdun, conformément à la stratégie du Kronprinz impérial, ou une attaque en Flandres, selon le souhait du Kronprinz bavarois[3].

Ludendorff impose à ses interlocuteurs, notamment à l'empereur Guillaume, mal informé sur la situation réelle du Reich et de ses alliés[5], une planification stratégique pour le premier semestre 1918, dont chaque moment est perçu comme décisif par l'empereur et ses collaborateurs[1]. Le premier quartier maître général tranche alors en faveur d'une attaque dans le Sud de la Flandre, à la jonction des fronts britanniques et français[3].

Notes et références

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  1. La fonction de premier quartier-maître général a été créée spécialement pour Erich Ludendorff le .

Références

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  1. a b c et d Laparra 2006, p. 236.
  2. Laparra 2006, p. 237.
  3. a b c d et e Renouvin 1934, p. 552.
  4. Bogdan 2014, p. 194.
  5. Bogdan 2014, p. 221.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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