Chronologie des alternatives (XVIIIe siècle)
Apparence
(Redirigé depuis Chronologie des alternatives (XVIIIème siècle))
On trouvera ci-après la chronologie des alternatives des matadors du XVIIIe siècle ayant laissé quelque trace dans l’histoire de la corrida, avec, dans la mesure du possible, les noms du parrain et du témoin de la cérémonie ainsi que celui de la ganadería (élevage)[1].
1734[modifier | modifier le code]
- Miguel Canelo. Séville. Pas de « cession des trastos »[2]. (Il semble ne s’être jamais présenté à Madrid.)
1736[modifier | modifier le code]
- Lorenzo Manuel Martínez « Lorencillo ». Cadix. Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Madrid le .)[3]
1737[modifier | modifier le code]
- 7 août : Lorenzo Manuel Martínez « Lorencillo ». Madrid. Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Cadix en 1736.)
- Date inconnue :
- Agustín Morales. Madrid. Pas de « cession des trastos ».
- Marcos Combarro. Madrid. Pas de « cession des trastos ».
- Juan Palomo. Séville. Pas de « cession des trastos ». Il semble ne s’être jamais présenté à Madrid.
1738[modifier | modifier le code]
- Bernardo Alcalde y Meríno alias « El Licenciado de Falces » alias « El Estudiante de Falces ». Pampelune (Navarre). Pas de « cession des trastos ». Il semble ne s’être jamais présenté à Madrid.
- Francisco Benete. Séville. Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Madrid en 1746.)
1740[modifier | modifier le code]
- Pedro Palomo. Séville. Pas de « cession des trastos ». Il semble ne s’être jamais présenté à Madrid.
1743[modifier | modifier le code]
- José Saavedra. Séville. Pas de « cession des trastos ». Il semble ne jamais s’être présenté à Madrid.
- Juan Castell. Séville. Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Madrid en 1759.)
1746[modifier | modifier le code]
- Matías Serrano. Pampelune (Navarre). Pas de « cession des trastos ». Il semble ne s’être jamais présenté à Madrid.
- Francisco Benete. Madrid. Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Séville en 1738.)
1748[modifier | modifier le code]
- 15 juin : Melchor Calderón Portilla. Madrid. Pas de « cession des trastos ».
1750[modifier | modifier le code]
- Antonio Ebassun « Martìncho ». Madrid. Pas de « cession des trastos ».
1754[modifier | modifier le code]
- José Legurregui « El Pamplonés ». Madrid. Pas de « cession des trastos ».
1757[modifier | modifier le code]
- Diego del Álamo « El Malagueño ». Madrid. Pas de « cession des trastos ».
1758[modifier | modifier le code]
- 25 mai : José Candido Esposito. Madrid. Parrain « El Malagueño » (selon d’autres sources, « Lorencillo ») ; témoin, Juan Esteller. Son alternative semble être la première qui ait été conférée.
1759[modifier | modifier le code]
- Juan Castell. Madrid. Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Séville en 1743.)
1763[modifier | modifier le code]
- Manuel Palomo. Séville. Pas de « cession des trastos ». Il semble ne s’être jamais présenté à Madrid.
1764[modifier | modifier le code]
- Gregorio Navarro « El Pastor de Falces ». Pampelune (Navarre). Pas de « cession des trastos ». Il semble ne s’être jamais présenté à Madrid.
1767[modifier | modifier le code]
- Joaquín Rodríguez y de Castro « Costillares ». Madrid. Pas de « cession des trastos ».
1769[modifier | modifier le code]
- Félix Palomo. Séville. Pas de « cession des trastos ». Il semble ne s’être jamais présenté à Madrid.
- Miguel Gálvez. Madrid. Pas de « cession des trastos ».
1771[modifier | modifier le code]
- Santiago Argunsoro Solchaga « El Labrador de Falces ». Pampelune (Navarre). Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Madrid en 1776.)
1772[modifier | modifier le code]
- Juan Romero. Madrid. Pas de « cession des trastos ».
1774[modifier | modifier le code]
- José Delgado Guerra « Pepe Hillo ». Malaga, aux côtés de Juan Romero. Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Madrid en 1777.)
1775[modifier | modifier le code]
- Pedro Romero. Madrid. Pas de « cession des trastos ».
1776[modifier | modifier le code]
- Santiago Argunsoro Solchaga « El Labrador de Falces ». Madrid. Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Pampelune, Navarre, en 1771.)
1777[modifier | modifier le code]
- José Delgado Guerra « Pepe Hillo ». Madrid, aux côtés de « Costillares ». Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Malaga en 1774.)
1778[modifier | modifier le code]
- Avril : Francisco García « Perrucho ». Madrid, aux côtés de Juan Romero. Pas de « cession des trastos ».
1780[modifier | modifier le code]
- Juan Conde. Séville. Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Madrid en 1789.)
1786[modifier | modifier le code]
- Francisco Garcés. Madrid, aux côtés de Pepe Hillo. Pas de « cession des trastos ».
1787[modifier | modifier le code]
- Francisco Herrera Guillén. Madrid. Pas de « cession des trastos ».
1789[modifier | modifier le code]
- 9 mai : Antonio Romero. Madrid. Pas de « cession des trastos ».
- Date inconnue : Juan Conde. Madrid. Pas de « cession des trastos ». (Ancienneté à Séville en 1780.)
1791[modifier | modifier le code]
- Bartolomé Jiménez. Séville. Parrain, Pedro Romero. (Ancienneté à Madrid en 1802.)
1792[modifier | modifier le code]
- Avril : Jerónimo José Candido. Madrid. Parrain, Pedro Romero.
1796[modifier | modifier le code]
- Antonio de los Santos. « Demi-épée » à Séville. (« Troisième épée » à Madrid en 1800 ; « seconde épée » à Madrid en 1802.)
1799[modifier | modifier le code]
1800[modifier | modifier le code]
- Antonio de los Santos. Troisième épée » à Madrid. (Il était « demi-épée » à Séville en 1796 ; il sera « seconde épée » à Madrid en 1802.)
Sources[modifier | modifier le code]
- taurofilia.net
- contrabarrera.com.ve
- diariocordoba.com
- laplazareal.net
- alostorosmagazine.com
- venezuelataurina.com
- historiadeltorero.com
- mundotoro.com
- portaltaurino.com
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Aucune liste exhaustive ne semble possible : nombre de matadors ont pris l’alternative, sans que leur notoriété ait jamais dépassé les frontières de leur province, voire celles de leur village, et n’ont pas laissé la moindre trace dans l’histoire.
- Jusqu’au milieu du XIXe siècle, nombre de matadors ont acquis leur titre sans qu’ait eu lieu la cérémonie de l’alternative, la « cession des trastos » (les « instruments », l’épée et la muleta). Ces « alternatives » sans « cession des trastos » seront quand même signalées.
- Jusqu’au milieu du XIXe siècle, la date de l’ancienneté n’était pas fixée avec précision. Selon certains, elle dépendait de la date de la première corrida en qualité de matador, selon d’autres, de la date de la première corrida à Madrid. Ainsi l’ancienneté d’un matador pouvait être différente selon la ville dans laquelle il se produisait. De plus, la renommée des matadors influençait leur ancienneté : les plus renommés arrivaient à imposer comme date d’ancienneté, dans toutes les arènes, leur première corrida en qualité de matador ; les autres étaient obligés de suivre la règle commune.