Choi Jeongrye

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Choi Jeongrye
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Biographie
Naissance
Décès
(à 65 ans)
Nom dans la langue maternelle
최정례Voir et modifier les données sur Wikidata
Romanisation révisée
Choe Jeong-nyeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité

Choi Jeongrye (en hangeul : 최정례) est une poétesse sud-coréenne née en 1955[1] et morte le [2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Choi Jeong-rye est née près de Séoul en 1955[3]. Elle a étudié la poésie coréenne à l'université de Corée et a obtenu son doctorat dans la même université[4],[5]. Elle a participé au programme GTI (Programme d'écriture international) en tant que poète de l'université de l'Iowa en 2006 et a passé une année à l'université de Californie à Berkeley comme écrivain en résidence en 2009. Ses poèmes ont été publiés dans des revues anglophones comme Free Verse, Iowa Review, World Literature Today, ainsi que dans diverses revues littéraires japonaises. Elle a enseigné comme chargée de cours à l'université Goryeo[6].

Choi Jeongrye meurt le 16 janvier 2021 à l'âge de 65 ans.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Les poèmes de Choi tirent leur origine généralement d'une profonde contemplation du temps et de la mémoire. Pour Choi, le processus d'identification du moi pris dans les fragments de temps et de la mémoire est un outil pour comprendre également les autres et le monde en général. Ce qui ressort finalement de son exploration des souvenirs est le sentiment de vide et de solitude qui constitue le cœur même de l'existence[7].

Travaillant essentiellement sur la relation entre la mémoire et le présent, le langage poétique de Choi est simple mais intense, elle refuse résolument tout sentimentalisme ainsi que les conventions dans ses récits. Les mots simples utilisés dans les conversations de tous les jours deviennent familiers dans sa poésie, créant des moments de perspicacité et de lucidité qui révèlent la tristesse et la douleur de la vie. Les expériences quotidiennes enlacées avec des fragments de souvenir oublié révèlent la vacuité de la vie et détruisent l'idée du moi comme un être solide clairement défini. En dépit de ces sujets relativement sombres, la langue de Choi reste néanmoins dynamique et pleine de vie[1].

Choi a reçu plusieurs prix, dont le prix Yi-su en 2003, le prix de littérature contemporaine (Hyundae Munhak) en 2007 et le prix littéraire Baekseok en 2012[5].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 내 귓속의 장대나무 숲 La haute futaie dans mon oreille (1994) (ISBN 8937405814)
  • 햇빛속에 호랑이 Le tigre sous les rayons du soleil (1998) (ISBN 9788933810866)
  • 붉은 밭 Un champ rouge (2001) (ISBN 8936422103)
  • 레바논 감정 Le sentiment de Liban (2006) (ISBN 9788932016986)
  • 그녀의 입술은 따스하고 당신의 것은 차거든 Ses lèvres à elle sont douces, les tiennes sont froides (2006) (ISBN 9788972753803)
  • 시여 살아 있다면 힘껏 실패하라 La poésie, si tu es vivante, n'hésite pas à échouer (2007) (ISBN 9788901074566)
  • 백석 시어의 힘 (2008) (ISBN 9788992362467) La force du langage poétique de Baek-Seok
  • 캥거루는 캥거루고 나는 나인데 Un kangourou c'est un kangourou et moi je suis moi (2011) (ISBN 9788932022475)

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • 2003 : Prix Yi-su
  • 2007 : Prix de la littérature contemporaine (Hyundae Munhak)
  • 2012 : Prix littéraire Baekseok

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b "박상순" Fiche biographique du Korea Literature Translation Institute
  2. (ko) « ‘빛그물’ 최정례 시인 별세…향년 66 », sur www.hani.co.kr,‎ (consulté le )
  3. (en) Jeongrye Choi, Instances : Selected Poems, South Carolina, Parlor Press, , 143 p. (ISBN 978-1-60235-234-6), Preface
  4. "Choi Jeong-rye" LTI Korea Datasheet available at LTI Korea Library or online at: http://klti.or.kr/ke_04_03_011.do#
  5. a et b « Naver Search », sur people.search.naver.com, Naver (consulté le )
  6. Charles Montgomery, « Jeongrye Choi – Upcoming Interview », sur www.ktlit.com, (consulté le )
  7. (en) Korean Writers The Poets, Minumsa Press, , « Choi Jeong-rye », p. 23