Château de Marcilly-la-Gueurce
Château de Marcilly-la-Gueurce | ||||
Le château de Marcilly-la-Gueurce. | ||||
Période ou style | Médiéval | |||
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Type | Maison forte | |||
Propriétaire actuel | Propriété privée | |||
Destination actuelle | Fermé au public | |||
Protection | Inscrit MH (1993)[1] | |||
Coordonnées | 46° 23′ 31″ nord, 4° 17′ 38″ est | |||
Pays | France | |||
Anciennes provinces de France | Duché de Bourgogne | |||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | |||
Département | Saône-et-Loire | |||
Commune | Marcilly-la-Gueurce | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
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Le château de Marcilly-la-Gueurce, est une ancienne maison forte, remaniée profondément, qui se dresse sur la commune de Marcilly-la-Gueurce dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Le château et les terrasses à l'Est font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 22 mars 1993[1].
Situation
[modifier | modifier le code]Le château de Marcilly-la-Gueurce est situé dans le département français de Saône-et-Loire sur la commune de Marcilly-la-Gueurce, au bord d'une plate-forme dominant la vallée et un affluent du ruisseau de Conche.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XIIe siècle, la maison forte est tenue par une famille qui porte le nom de Marcilly[Note 1].
En 1303[2], la maison forte qui portait à l'époque le nom de l’Étang, est la possession de Jean de Marcilly, seigneur de Chevenizet (Nochize). Au XVe siècle[2], elle passe par alliance aux Damas, puis aux Martel, aux de Priezac, aux de la Cour et aux Dagonneau[Note 2].
Au XVIe siècle, la motte de Marcilly passe, par mariage, à Florent de Martel, gentilhomme dauphinois, puis à Jean-Gaspard de Bionnay. Vers 1650, aux Bionnay, succède Étienne Dagonneau.
En 1764, la fortune de la famille Dagonneau ayant été dilapidée, le domaine est vendu à Jean d'Aoustène, payeur de la cour des monnaies de Lyon.
À la fin du XVIIIe siècle, la fille et héritière du précédent épouse Claude Voiret, qui appartient à une vieille famille lyonnaise ; par les femmes, le bien est transmis à la famille Sarton du Jonchay qui le possède encore de nos jours.
En 1825, le donjon est abattu.
Description
[modifier | modifier le code]Plusieurs fois modifié depuis le XIIe siècle, le château comprend un gros pavillon rectangulaire, flanqué d'une tour circulaire découronnée à base légèrement talutée. Contre lui s'adosse, à l'alignement de sa façade orientale, un corps de logis édifié au XVIe siècle à l'emplacement d'une cour pavée.
Précédé à l'Est d'un balcon de pierre reposant sur des arcades, il est flanqué d'une tour circulaire qui a retrouvé son toit conique et d'une tour carrée tronquée, résultant de la transformation d'une ancienne tour circulaire, qui contient un escalier à vis.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- M. Gauthier, Comté du Charolais, 1973.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La famille de Marcilly est à l'origine une puissante famille de chevaliers qui sont cités dès le XIe siècle dans les chartes.
- La famille Dagonneau est originaire de Charolles.
Références
[modifier | modifier le code]- « Château de Marcilly », notice no PA00125331, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jean-Marie Jal - Michel Maerten, Les châteaux du Charolais Xe – XVIIIe siècle Histoire et patrimoine rural en Bourgogne du Sud no 9, Les Éditions du Centre d'études des patrimoines - Pays Charolais-Brionnais, Saint-Christophe-en-Brionnais, 2015, (ISBN 979-10-91041-05-8), p. 43.