Catherine Merridale

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Catherine Merridale
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (64 ans)
Nom de naissance
Catherine Anne MerridaleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Birmingham
Andover College (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions

Catherine Merridale (née le ) est une historienne britannique spécialiste de la Russie et de l'Union soviétique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Catherine Merridale obtient un First Class Degree en histoire à King's College (Cambridge) et un PhD de l'Université de Birmingham[1].

Merridale continue à publier après sa retraite universitaire en 2014. Elle collabore à la London Review of Books, au New Statesman, à The Independent, The Guardian et à la Literary Review. Elle participe aussi à des émissions de la BBC[2],[3]. Elle a pris publiquement position sur les questions de publication des ouvrages d'histoire. Il existe une forte pression pour publier de courts articles plutôt que de longs livres, ce qu'en tant qu'auteur de multiples ouvrages elle considère comme « très regrettable[4] ».

Dans une interview pour The Independent, Merridale raconte comment elle s'est prise d'intérêt pour la Russie et son passé. Elle commence à étudier le russe à l'école et se rend pour la première fois dans le pays à 18 ans. Elle se rappelle sa première impression de la Russie : « En venant de l'horrible aéroport soviétique de l'époque, tout à Moscou paraissait gris, froid et dur. Et soudain au milieu de la ville, il y avait ces coupoles dorées et ces énormes murs de briques rouges avec ces motifs en queue d'aronde de leurs parapets qui n'avaient pas l'air russe, tout en l'ayant en même temps[5]. » Lorsqu'elle commence ses études supérieures, Merridale passe un an à Moscou, où elle observe les changements en cours à cette époque[5]. Dans une autre interview, pour Waterstones.com, elle résume sa vision de l'histoire de la Russie : « Mon message est que nous devons prendre chaque génération de dirigeants russes comme ils sont, au lieu de continuer à supposer que la Russie est vouée à suivre un chemin particulier et sera toujours la même. Qu'il existe un destin russe[6]. »

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • (en) Catherine Merridale, Moscow Politics and the Rise of Stalin : The Communist Party in the Capital, 1925-32, New York, St. Martin's Press, (ISBN 0-312-04799-1, OCLC 21337606)
  • (en) Catherine Merridale, Night of Stone : Death and Memory in Twentieth-Century Russia, New York, Viking, (ISBN 0-670-89474-5, OCLC 44573540)
  • (en) Catherine Merridale, Culture and Combat Motivation, Londres, Sage Publications, (OCLC 67636955)
  • (en) Catherine Merridale, Ivan's war : life and death in the Red Army, 1939-1945, New York, Metropolitan Books, , 462 p. (ISBN 0-8050-7455-4, OCLC 60671899)
    - traduction française : Les Guerriers du froid, Vie et mort des soldats de l'armée rouge, 1939-1945, Fayard, février 2012.
  • (en) Catherine Merridale, Red fortress : history and illusion in the Kremlin, New York, Metropolitan Books, Henry Volt and Company, (ISBN 978-0-8050-8680-5 et 0-8050-8680-3, OCLC 827256860)
  • (en) Catherine Merridale, Lenin on the Train, UK, Penguin, (ISBN 978-0-14-197993-9 et 0-14-197993-3, OCLC 944462944)
    - traduction française : Lénine, 1917 : le train de la révolution, Payot, mars 2017.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Professor Catherine Merridale », sur Queen Mary University of London, School of History (consulté le )
  2. (en) Catherine Merridale, Red Fortress, New York, Metropolitan Books, (ISBN 978-0-8050-8680-5)
  3. a et b (en) Catherine Merridale, Ivan's War : life and death in the Red Army, 1939-1945, New York, Metropolitan Books, , 1re éd., 462 p. (ISBN 978-0-8050-7455-0)
  4. (en) Hannah Furness, « Serious history books will soon become a rarity, Wolfson History Prize winner says », sur The Telegraph (consulté le )
  5. a b et c (en) « Author Catherine Merridale wins Pushkin Prize for her biography of the Kremlin », sur The Independent (consulté le )
  6. (en) « Pushkin House Book Prize: Catherine Merridale », sur Waterstones.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]