Campo Santo de Perpignan
Type | |
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Partie de |
Campo Santo et chapelle Saint-Jean-l'Évangéliste (d) |
Usage | |
Patrimonialité | ![]() |
Département | |
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Commune | |
Altitude |
30 m |
Coordonnées |
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Le Campo Santo est un édifice situé dans la ville de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales en région Occitanie.
C'est le plus ancien et le plus vaste cimetière du Moyen Âge subsistant en France.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les premiers travaux du cloître ont pu être entrepris dès 1298, et avant 1302 qui est la date portée sur la pierre tombale de l'hebdomadier Guillem Jorda, « initiateur de l'œuvre du cloître[1] ».
Une ordonnance du roi Jacques II de Majorque du 21 mars 1331 donne la date de reprise des travaux de construction du cloître demandée par les consuls à la suite des travaux de la nouvelle église Saint-Jean qui empiétait sur l'ancien cimetière situé au sud de l'église Saint-Jean-le-Vieux.
Plusieurs legs testamentaires à l'« œuvre du cloître » ont été faits entre 1317 et 1334. Deux tombeaux gardaient des inscriptions funéraires de 1315 et 1317[2].
Près de l'angle nord-est du cloître se trouve la Funeraria ou chapelle funéraire dédiée à saint Jean l'Évangéliste, et aussi à saint Étienne et saint Hippolyte, a été construite entre 1383 et 1389, en grande partie financée par Pierre Fabre, bourgeois de Perpignan.
D'autres chapelles ont existé dans le cloître, par exemple la chapelle Saint-Clément (vers 1480), la chapelle Saint-Grégoire (vers 1600), qui ont disparu[3]
Trois galeries subsistent sur les quatre d'origine. La galerie ouest a été démolie en 1825 par Mgr Jean-François de Saunhac-Belcastel, évêque de Perpignan entre 1823 et 1853, pour construire un séminaire devenu ensuite caserne de gendarmerie.
Les murs du cimetière Saint-Jean dit « Campo Santo » et la chapelle Saint-Jean-l'Evangéliste dite « Funerària » sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du [4].
Dimensions
[modifier | modifier le code]Le quadrilatère du Campo-Santo a des côtés d'environ 56 m. Il est entouré d'une suite de tombeaux arqués en tier-point qui formaient, à l'origine, quatre galeries dont trois subsistent. Les arcatures ont une largeur comprise entre 2,10 m et 2,35 m.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Pierre Ponsich, « La cathédrale Saint-Jean de Perpignan », p. 82.
- ↑ « Campo Santo », sur www.les-pyrenees-orientales.com (consulté le )
- ↑ Pierre Ponsich, « La cathédrale Saint-Jean de Perpignan », p. 86.
- ↑ « Ancien grand Séminaire », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Ponsich, « La cathédrale Saint-Jean de Perpignan. Le cloître Saint-Jean et la chapelle de la Funeraria », dans Congrès archéologique de France. 112e session. Le Roussillon. 1954, Société française d'archéologie, Paris, 1955, p. 82-86
- Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du patrimoine Languedoc Roussillon, Hachette, Paris, 1996n p. 434