Camp pénal de Bouaké

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Camp pénal de Bouaké
Image de l'établissement
Camp pénal de Bouaké 1
Localisation
Pays Drapeau de la Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
District Vallée du Bandama
Région Gbêkê
Département Bouaké
Localité Bouaké
Coordonnées 7° 41′ 06″ nord, 5° 04′ 10″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire
(Voir situation sur carte : Côte d'Ivoire)
Camp pénal de Bouaké
Installations
Type Prison
Fonctionnement
Date d'ouverture 28 mars 2014

Le camp pénal de Bouaké est l'une des principales prisons de Côte d'Ivoire. Il est censé accueillir exclusivement les détenus masculins, en provenance de toute la Côte d'Ivoire condamnés à de lourdes peines (dix à vingt ans de prison, voire plus)[1],[2]. Elle est considérée comme la prison la plus difficile du pays.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le camp pénal de Bouaké a fermé durant dix ans lors de la crise politico-militaire et a rouvert le 28 mars 2014[3].

Organisation et conditions de détention[modifier | modifier le code]

Le camp pénal se trouve à l’extérieur de la ville de Bouaké et est adjacent à l'université Alassane-Ouattara. Bâti sur une superficie de 5 hectares[3], il est constitué d’une cour entourée de fils de fer (barbelés) et d'une grille électrifiée. Il compte six bâtiments[3] occupés par les prisonniers[2]. Chaque bâtiment comprend sept cellules d’une capacité de 40 détenus chacune, soit une capacité d’accueil théorique de 1680 prisonniers[3]. La prison est surveillée par quatre miradors peints en vert mesurant 25 mètres[3] chacun.

A l’extérieur de la cour se trouvent les bâtiments administratifs et différents lieux de travail réservés aux prisonniers ayant fait plus de la moitié de leur peine : rizières, bassin de pisciculture, élevage de porcs et de poulets[2].

Les surveillants y entrent le matin et le soir pour faire l’appel et libérer ou enfermer les détenus dans leurs cellules, dans lesquelles ils sont entassés jusqu'à 50. Le reste du temps, ils sont livrés à eux-mêmes[2]. Les jours de visite des familles sont les mardis et les samedis[3].

Une seule ration quotidienne est fournie, à 11 heures[2].

Détenus notables[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « PRisonniers Sans Frontières | Côte d'Ivoire », sur PRisonniers Sans Frontières, (consulté le ).
  2. a b c d et e Jean-Pierre Daud, « Une libération mutuelle en spirale », sur revue-quartmonde.org, (consulté le ).
  3. a b c d e et f Unknown, « L'actu en Cote d'Ivoire : Reportage: Bouaké / Douze jours après sa réouverture Voici le nouveau visage du camp pénal », sur L'actu en Cote d'Ivoire, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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