Camp de Thil
Camp d'internement de Thil | |||
Crypte de Thil | |||
Présentation | |||
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Type | Camp d'internement | ||
Gestion | |||
Victimes | |||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Lorraine | ||
Localité | Thil (Meurthe-et-Moselle) | ||
Coordonnées | 49° 28′ 00″ nord, 5° 54′ 00″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
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Le camp de Thil était un camp de travail installé par l'occupant nazi sur le territoire de la commune française de Thil, durant la Seconde Guerre mondiale. Il s'agissait d'un kommando du camp de Natzweiler.
Situé dans le département de Meurthe-et-Moselle, à proximité de la ville de Villerupt, c'est le seul camp de concentration installé par les nazis en territoire français non annexé.
Historique
[modifier | modifier le code]Sa présence est attestée par un rapport de mars 1951 provenant des archives d'Arolsen (service international de la Croix-Rouge)[1].
Le camp de Thil-Longwy, nom de code Erz (minerai), commence à fonctionner avec l'arrivée, le , de 500 Juifs en provenance d'Auschwitz[2]. Ils sont renforcés, le , par un convoi de 300 Juifs en provenance de Neuengamme[3]
Les raisons l'implantation de ce camp dans le nord de la Meurthe-et-Moselle s'expliquent notamment par la présence dans la région de nombreuses mines de fer. Après le bombardement de Peenemünde, principal centre de fabrication des missiles V1 et fusées V2, est décidée comme à Dora la construction d'une usine souterraine devant servir d'unité de fabrication de V1. Le site de Thil est choisi en raison de la présence sur son territoire de la mine de Tiercelet, d'une superficie de 250 000 m2.
Quelques V1 sont produits avant que le camp ne soit évacué en septembre, en raison de l'approche des troupes alliées.
Une partie des déportés est transférée vers Kochendorf, un autre camp annexe de Natzweiler.
Après la guerre, les habitants de Thil ont décidé d'édifier, par souscription, une crypte renfermant le four crématoire. Ce monument fut inauguré le en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le député Louis Marin, le président fondateur de la FNDIRP, le colonel Henri Manhès et les représentants du général de Gaulle et du chef du gouvernement, Georges Bidault.
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Four crématoire du Camp de Thil
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Camp de Thil
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Thil stèle
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Thil entrée de mine
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galerie principale
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Thil entrée principale de mine
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plaque commémorative
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Histoire du Struthof et des camps annexes », Chemins de mémoire.
- Robert Steegmann, « Natzweiler et ses camps annexes », sur Portail transnational des lieux de mémoire de l’ancien complexe concentrationnaire du camp de Natzweiler (consulté le )
- Robert Steegmann, « Natzweiler et ses camps annexes. Base de données. », sur Portail transnational des lieux de mémoire de l’ancien complexe concentrationnaire du camp de Natzweiler (consulté le 9 décembre 2021) (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Le camp de concentration de Thil », Out of Time
- « Histoire oubliée du camp de concentration de Thil-Longwy, par Thomas Riboulet
- « Struthof, camp de concentration nazi - 4.3. Le Kommando Thil », BS Encyclopédie
- « L'usine souterraine de Thil », sur le site du capitaine Jean Maridor
- « Thil (54) : le camp de concentration nazi oublié, france3