Famille Bottemanne

La famille Bottemanne est une famille de maîtres de carrière et d'ecclésiastiques issue des Pays-Bas^[1], à l'origine de nombreux édifices vernaculaires et ecclésiastiques aux XVII^e et XVIII^e siècles^[2].

En Hollande-Septentrionale, l'évêque Gaspard Bottemanne fait ériger la cathédrale Saint-Bavon de Haarlem au XIX^e siècle^[3].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Philippe Bottemanne († XVII^e siècle), maître de carrière et trésorier de la ville de Soignies^[4].
Pietrus Bottemanne († XVII^e siècle), chanoine du chapitre séculier de l'abbaye d'Andenne.
Remigius Bottemanne (1622-1684), maître de carrière et échevin d'Écaussines-Lalaing^[5].
Antonius Bottemanne (1650-1718), maître de carrière et échevin d'Écaussinnes-Lalaing^[6].
Johannes Bottemanne (1696-1771), maître de carrière et bourgmestre d'Écaussinnes.
Jean-Joseph Bottemanne (1723-1794), maître de carrière et sculpteur sonégien^[7].
Antonius Bottemanne (1762-1805), médecin et conseiller aulique du roi Stanislas II Augustus^[8].
Gaspard Josephus Martinus Bottemanne (1823-1903), VI^e évêque de Haarlem (Pays-Bas)^[9].

Chapelles

Chapelle de la Sainte-Trinité (1717, Écaussinnes). Érigée par Guillaume Bottemanne, trésorier ecclésiastique inhumé dans l'Église Sainte-Aldegonde d'Écaussinnes-Lalaing.
Chapelle Notre-Dame des Sept douleurs (1756, Waugenée). Large chapelle en moellons, pierre de taille et fronton en pierre bleue gravé de l'épigraphe Mater dolorosa, Ora pro nobis.
Chapelle Bottemanne (1762, Soignies). Pierre bleue ornée d'un angelot ailé et de l'épigraphe Christus es domine, Memento dei non peccabis [inspirée du Siracide 7:36], phylactère gravé Ad majorem Dei gloriam surmontant l’alcôve en arc surbaissé, couronnement chantourné d'inspiration baroque avec sphère à motifs feuillagés^[10].
Chapelle Sainte-Anne (1763, Braine-le-Comte). Oratoire sculpté en pierre bleue sonégienne.
Chapelle Bottemanne (XVIII^e siècle, vieux cimetière de Soignies). Ornée d'une riche iconographie macabre librement inspirée du Jugement Dernier avec homme à moulons, serpents, ossements, crânes, angelots^[11], et de l'épigraphe Miseremini mei, saltem vos amici mei, quia manus domini tetigit me [Job 19:21].

Iconographie

Vitraux de Saint-Bavon
Cathédrale Saint-Bavon
Propriété (1775) d'Alkmaar
Chapelle Mater Dolorosa
Audience par le Pape Léon XIII au Vatican
Calvaire de Lens (1749)
Portrait de Gaspard Bottemanne par Henri Bogaerts

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Jean-François Houtart, Anciennes Familles de Belgique (Recueil LXI de l’Office généalogique et héraldique de Belgique).
↑ Comme une partie du couvent des Dominicains de Braine-le-Comte au XVII^e siècle, de l'église Sainte-Radegonde de Louvignies, de la cure de l'église de Woluwe-Saint-Pierre, des calvaires de Mainvault, Lens et Vlamertinge au XVIII^e siècle (Cl.Debie, Un artiste populaire Jean-Joseph Bottemanne (1723-1794), sculpteur sur pierre à Soignies, U.C.L, 1973-1974), ou encore du tombeau des barons de Giey à Hal (Everaert & Bouchery, Histoire de la ville de Hal d'après les documents originaux, Bruxelles, 1975.)
↑ Molhuysen & Blok, Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek.
↑ Annales de la société archéologique de l'arrondissement de Nivelles (1895, Vol V).
↑ Abbé Léon Jous, Matériaux pour une généalogie Botteman(ne) aux Écaussinnes, Les Botteman(ne) originaires de Saint-Vaast, Les Botteman(ne) de la région du Centre.
↑ Jean-Pierre Ducastelle, La pierre, la mémoire et les idées (2001).
↑ Gérard Bavay, Le toucher de Jean-Joseph Bottemanne, quelques observations nouvelles à propos d'un sculpteur sonégien du XVIII^es, & Ignace Vandevivere, Art et technique de la pierre : le cas de Jean-Joseph Bottemanne "Maître de carrière" et "sculpteur" à Soignies (1723-1794).
↑ Mercure de France (Vol 28, 1781).
↑ De escozijnse grafsteen voor Franciscus Jozephus Bottemanne (1792-1829), Carla Rogge, Bergense kroniek (2009)
↑ Le patrimoine monumental de la Belgique (Vol 23, 1997).
↑ Jean-Louis van Belle, Les maîtres de carrière d'Arquennes sous l'Ancien Régime (1990).

[1] Jean-François Houtart, Anciennes Familles de Belgique (Recueil LXI de l’Office généalogique et héraldique de Belgique).

[2] Comme une partie du couvent des Dominicains de Braine-le-Comte au XVII^e siècle, de l'église Sainte-Radegonde de Louvignies, de la cure de l'église de Woluwe-Saint-Pierre, des calvaires de Mainvault, Lens et Vlamertinge au XVIII^e siècle (Cl.Debie, Un artiste populaire Jean-Joseph Bottemanne (1723-1794), sculpteur sur pierre à Soignies, U.C.L, 1973-1974), ou encore du tombeau des barons de Giey à Hal (Everaert & Bouchery, Histoire de la ville de Hal d'après les documents originaux, Bruxelles, 1975.)

[3] Molhuysen & Blok, Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek.

[4] Annales de la société archéologique de l'arrondissement de Nivelles (1895, Vol V).

[5] Abbé Léon Jous, Matériaux pour une généalogie Botteman(ne) aux Écaussinnes, Les Botteman(ne) originaires de Saint-Vaast, Les Botteman(ne) de la région du Centre.

[6] Jean-Pierre Ducastelle, La pierre, la mémoire et les idées (2001).

[7] Gérard Bavay, Le toucher de Jean-Joseph Bottemanne, quelques observations nouvelles à propos d'un sculpteur sonégien du XVIII^es, & Ignace Vandevivere, Art et technique de la pierre : le cas de Jean-Joseph Bottemanne "Maître de carrière" et "sculpteur" à Soignies (1723-1794).

[8] Mercure de France (Vol 28, 1781).

[9] De escozijnse grafsteen voor Franciscus Jozephus Bottemanne (1792-1829), Carla Rogge, Bergense kroniek (2009)

[10] Le patrimoine monumental de la Belgique (Vol 23, 1997).

[11] Jean-Louis van Belle, Les maîtres de carrière d'Arquennes sous l'Ancien Régime (1990).

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