Bathyraja spinosissima

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Raie blanche

Bathyraja spinosissima, la Raie blanche, est une espèce de raies de la famille des Arhynchobatidae.

Distribution[modifier | modifier le code]

Bathyraja spinosissima se retrouve depuis sud-est de l'océan Pacifique au niveau des îles Galapagos jusqu'au large de Waldport (Oregon) mais aussi depuis l'est de la Mer de Béring jusqu'à la côte sud du Golfe de Californie[1]. Un œuf et un embryon ont été collectés dans les îles Farallon au large de San Francisco[1].

Cette raie se rencontre entre 800 à 2 938 m[1], ce qui est inhabituel pour les autres raies, et préfère les eaux froides[2]. Récemment, cette espèce a été identifiée à une profondeur de 1 500 m au niveau du sommet d'un Volcan sous-marin à proximité des Galapagos où les femelles sont venues pondre. A cet endroit, les œufs, d'une taille pouvant aller jusqu'à 50 cm se comptent à plusieurs centaines de milliers d'unités. L'incubation de ces œufs dure environ 4 ans[3].

Description[modifier | modifier le code]

Bathyraja spinosissima peut mesurer jusqu'à 208 cm[1],[2]. Elle se nourrit de poissons des profondeurs[2].

Taxonomie[modifier | modifier le code]

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Bathyraja spinosissima (Beebe & Tee-Van, 1941)[4].

L'espèce Bathyraja spinosissima a été décrite pour la première fois en 1941 par le naturaliste William Beebe (1877-1962) et l'ichtyologiste John Tee-Van (d) (1897-1967) sous le protonyme Psammobatus spinosissimus[5].

Ce taxon porte en français le nom normalisé « Raie blanche »[4].

Synonymie[modifier | modifier le code]

Bathyraja spinosissima a pour synonymes[4] :

  • Psammobatis spinosissima Beebe & Tee-Van, 1941
  • Psammobatus spinosissimus Beebe & Tee-Van, 1941

Étymologie[modifier | modifier le code]

Son épithète spécifique, spinosissima, vient du latin spinosus, « épineux », fait référence à sa couverture de denticules dermiques.

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • (en) William Beebe et John Tee-Van, « Eastern Pacific Expeditions of the New York Zoological Society. XXVIII. Fishes from the Tropical Eastern Pacific. [From Cedros Island, Lower California, South to the Galapagos Islands and Northern Peru.] Part 3. Rays, Mantas and Chimaeras », Zoologica; scientific contributions of the New York Zoological Society, Wildlife Conservation Society, vol. 26, no 3,‎ , p. 245-280 (ISSN 0044-507X, OCLC 01079318, DOI 10.5962/P.203595, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) Milton S. Love, Joseph J. Bizzarro, A. Maria Cornthwaite, Benjamin W. Frable et Katherine P. Maslenkov, « Checklist of marine and estuarine fishes from the Alaska–Yukon Border, Beaufort Sea, to Cabo San Lucas, Mexico », Zootaxa, vol. 5053, no 1,‎ , p. 001–285 (DOI 10.11646/zootaxa.5053.1.1)
  2. a b et c FishBase, consulté le 26 juillet 2023
  3. Joséphine De Rubercy, « Un volcan actif recouvert de milliers d'œufs géants découvert dans les profondeurs du Pacifique », Géo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 26 juillet 2023
  5. Beebe et Tee-Van 1941, p. 259-260