Basilique Sainte-Françoise-Romaine de Rome

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Basilique Sainte-Françoise-Romaine
La basilique Sainte-Françoise-Romaine située à Rome.
La basilique Sainte-Françoise-Romaine située à Rome.
Présentation
Nom local Santa Francesca Romana ou Santa Maria Nova
Culte Catholique romain
Type Basilique
Rattachement Archidiocèse de Rome (siège)
Début de la construction IXe siècle
Fin des travaux 1483
Site web www.sfromana.itVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Latium
Ville Rome
Coordonnées 41° 53′ 28″ nord, 12° 29′ 20″ est

Carte

La basilique Sainte-Françoise-Romaine (en italien : Basilica di Santa Francesca Romana) est un lieu de culte situé à Rome, en Italie. Elle est dédiée à Françoise Romaine dite « sainte Françoise » ou « Françoise de Rome », et est également connue sous le nom de Santa Maria Nova.

Fondée au IXe siècle, elle est située entre le Forum romain et le temple de Vénus et de Rome, dans le rione de Campitelli, la plus importante des sept collines de Rome.

Le pape Grégoire XI y est enterré.

Historique[modifier | modifier le code]

La Basilique Sainte Françoise Romaine.

L'église est construite au IXe siècle, sur le site d'un oratoire existant. À la suite d'une restauration du Xe siècle, elle est dédiée à Marie sous le nom de Santa Maria Nova (Sainte Marie nouvelle) pour la distinguer de l'église du Forum romain dédiée à Marie sous le nom de Santa Maria Antiqua.

Au cours du XIIe siècle, à l'initiative du pape Honoré II, le bâtiment subit une importante rénovation et l'érection de la tour ainsi que la décoration de l'abside. Avec le transfert des reliques de Francesca Romana dans la crypte, lors du XVe siècle, l'église est alors dédiée à Sainte Françoise.

La basilique est le siège du titre cardinalice Santa Maria Nuova érigé en 1887 par le pape Léon XIII.

Art et légendes[modifier | modifier le code]

La basilique Santa Francesca Romana détient l'icône de la Vierge Glycophilousa (« Notre-Dame de la douceur ») datant du Ve siècle : l'œuvre est transférée de l'église Santa Maria Antiqua en raison de la dégradation de cette église.

L'endroit où se trouve la basilique était, selon la tradition, le lieu de la mort de Simon le Magicien. Selon la légende, Simon le magicien voulait démontrer qu'il avait des pouvoirs supérieurs à ceux des apôtres Pierre et Paul : il lévite devant les deux saints, qui tombent à genoux pour prier causant la mort de Simon. La plaque de marbre portant les empreintes des genoux des deux apôtres est murée dans le mur sud de la basilique[1].

Parmi les autres œuvres, il convient de noter le miracle de saint Benoît, du XVIIIe siècle, de Pierre Subleyras et dans la première chapelle à droite, la fresque Docteurs de l'Église de l'école du célèbre Melozzo de Forlì pictor Papalis.

Au pied de l'autel, Gian Lorenzo Bernini en 1638, conçoit un monument à la gloire de saint Françoise romaine. Le monument pris la forme d'un confession espace indépendant où les fidèles pouvaient se rapprocher des reliques. (TA Marder édition[2] Abbeville)

Intérieur de l'église.

Le tombeau du pape Grégoire XI, qui a ramené la papauté d'Avignon à Rome, a été construit selon les plans de Per Paulo Olivieri : il se trouve dans le transept sud (côté droit en regardant vers l'autel).

La façade de l'église de Holy Cross College, à Clonliffe (Dublin), en Irlande, est une réplique de Santa Francesca Romana. Elle a été conçue par l'architecte gothique James Joseph McCarthy (en) et est la seule exception à la liste de ses œuvres gothiques.

Le , le populaire acteur américain Tyrone Power (1914-1958) y épousa la comédienne Linda Christian (1923-2011). Lors de cette cérémonie qui fit grand bruit, la mariée portait une élégante robe des Sorelle Fontana, assurant ainsi une célébrité internationale à cette maison de haute couture italienne.

Vue à partir du Mont Palatin.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. G. Fattorusso, Rome, Giuseppe Fattorusso, , p. 143.
  2. T A Marder, Bernin sculpteur et architecte, New york, édition Abbeville, , 105 p..

Pour compléter[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) C. Rendina, Le Chiese di Roma, Newton & Compton Editori, Milano 2000, 41

Liens externes[modifier | modifier le code]

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