Aurélie Adam Soulé
Aurélie Adam Soulé Zoumarou | |
![]() Aurélie Adam Soulé en 2019. | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre béninoise du Numérique et de la Digitalisation | |
En fonction depuis le (3 ans, 5 mois et 24 jours) |
|
Président | Patrice Talon |
Prédécesseur | Rafiatou Monrou |
Présidente du réseau francophone des ministres de l’économie numérique | |
En fonction depuis le (2 ans, 6 mois et 10 jours) |
|
Membre de l’équipe spéciale de l'ONU sur le financement numérique pour l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODDs) | |
En fonction depuis le (2 ans, 4 mois et 22 jours) |
|
Biographie | |
Nom de naissance | Aurélie Adam Soulé |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nikki (Bénin) |
Nationalité | Béninoise |
modifier ![]() |
Aurélie Adam Soulé, de son vrai nom Aurélie Adam Soulé Zoumarou, née le à Nikki (Bénin), est une femme politique béninoise et spécialiste des sciences de l'information et de la communication[1]. En , à la suite du remaniement du gouvernement du président Patrice Talon, elle est nommée ministre en charge de l'économie numérique et de la digitalisation.
Biographie[modifier | modifier le code]
Études et Formations[modifier | modifier le code]
En 2001, Aurélie Adam Soulé s'inscrit en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) en filières scientifiques pour préparer les concours d'entrée dans les grandes école d'ingénieur de Paris. En 2003, elle rejoint l'Institut national des Télécommunications, devenu Télécom SudParis, où elle obtient un diplôme d'ingénieur généraliste en technologies de l’information et de la communication.
Aurélie Adam Soulé obtient en 2007 un master spécialisé dans les télécommunications et l'ingénierie des TIC à Telecom Sud Paris[2].
En 2015, elle obtient un certificat en gestion des politiques publiques et en leadership à la Maxwell School of Citizenship and Public Affairs de Syracuse[3]. En 2017, elle s'inscrit à l'École Doctorale Montaigne – Humanités, Université Bordeaux pour passer un Doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication sur le thème « Analyse des politiques publiques d’expansion des réseaux de télécommunication et des services des TIC dans les zones rurales en Afrique : cas du Bénin ».
Elle détient également un certificat en gestion des politiques publiques et du leadership de la Maxwell School of Citizenship and Public Affairs de Syracuse University (New York).
Parcours professionnel[modifier | modifier le code]
Spécialiste des télécommunications et des TIC, elle travaille dans l'industrie des TIC chez SFR France avant de rejoindre Accenture France en tant que Consultante en Système d’Information.
À l’Association Mondiale du Secteur Mobile (GSMA) Afrique à Abidjan en Côte d’Ivoire, elle est en charge des politiques publiques dans le secteur des télécommunications[4] : elle contribue à apporter des services mobiles à 635 millions d'Africains jusque-là sans accès équitable à Internet[3].
En 2008, elle revient au Bénin, son pays natal, et rejoint le Bureau du régulateur de l’Autorité de Régulation de Communication Électronique et de la Poste (ARCEP BENIN) et devient responsable du spectre jusqu’à son entrée dans le gouvernement du Président Patrice Talon en novembre 2017[5],[4],[2].
Parcours politique[modifier | modifier le code]
Conformément au décret no 2017-506 du portant composition du Gouvernement, elle est nommée ministre de l’économie numérique et de la communication succédant ainsi à Madame Rafiatou Monrou après 18 mois à ce poste dans le gouvernement du président Patrice Talon[6],[7].
Le jeudi , à la faveur du remaniement ministériel conformément au décret No 2019-396 du 05 septembre 2019 portant composition du gouvernement, son portefeuille change de nom : le ministère de l’Économie numérique et de la Communication devient le ministère du Numérique et de la Digitalisation. Elle cède le volet de la Communication et de la Poste du ministère à son successeur Maître Alain Orounla au poste de ministre de la Communication et de la Poste et porte-parole du gouvernement, un nouveau poste ministériel[8].
En 2020, elle est élue présidente du réseau francophone des ministres en charge de l’économie numérique (RFMEN).
Avant de rejoindre la GSM Association, elle est la responsable de la Gestion du spectre à l’Autorité de régulation des télécommunications du Bénin (Arcep Bénin).
Distinctions[modifier | modifier le code]
- 2015 : Boursière du Mandela Washington Fellowship de la Young African Leaders Initiative[9].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Aurélie Adam Soule Zoumarou – L'Université d'été de la e-santé » (consulté le 10 janvier 2021)
- « Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU (TSP 2007) nouvelle ministre de l'Économie numérique au Bénin | Télécom & Management Alumni - Association des diplômés de Télécom SudParis et de l'institut Mines-Télécom Business School », sur www.tm-alumni.eu (consulté le 14 juillet 2020)
- (en) « Aurelie Adam Soule Zoumarou », sur World Bank Live, (consulté le 14 juillet 2020)
- « Patrice Talon se confie sur Aurélie Adam Soulé Zoumarou, sa ministre du numérique », sur Banouto (consulté le 10 janvier 2021)
- La Rédaction, « Aurélie ADAM SOULE ZOUMAROU, Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication du Bénin | CIO MAG » (consulté le 14 juillet 2020)
- « Décret N° 2017-506 du 27 octobre 2017 », sur Secrétariat général du Gouvernement du Bénin (consulté le 14 juillet 2020)
- « Bénin: 5 choses sur Aurelie Soule Zoumarou, nouvelle ministre de l’Economie numérique », sur Banouto (consulté le 14 juillet 2020)
- « Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU cède le portefeuille de la communication et de la poste à Maître Alain ORUNLA », sur Gouvernement de la République du Bénin (consulté le 14 juillet 2020)
- « MND | Ministere », sur numerique.gouv.bj (consulté le 10 janvier 2021)