Augustine-Malvina Blanchecotte

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Augustine-Malvina Blanchecotte
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Adolphine Augustine Malvina SouvilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Distinction
Prix Lambert ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Augustine-Malvina Blanchecotte, née Souville (née à 1830 en Paris et décédée en 1897), est une poétesse française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née dans un milieu ouvrier, (elle revendique cette situation lors de la parution de son premier recueil, Rêves et réalités, Poésies, Par Mme B, ouvrière et poète) Malvina Souville épouse en 1850 Blanchecotte, teneur de livres, dont elle aura un fils. Lamartine ainsi que Béranger sont ses modèles en poésie. Le salon de Louise Colet lui permet de fréquenter des écrivains. En 1856 la seconde édition de Rêves et réalités s'honore d'un hommage de Lamartine. Elle collabore à La Revue de France et vit de leçons au cachet, et, son mari ayant été interné, elle élève seule son fils, qui deviendra polytechnicien. Cette vie assez misérable la rend stoïcienne. Théodore de Banville dira d'elle image de la Volonté unie à la résignation. En 1872 elle sera hostile à la Commune. Elle meurt en 1897[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

- Prix Lambert 1868

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. éléments biographiques dans Femmes poètes du XIXe siècle : une anthologie (Presses universitaires de Lyon, 1998) ; Christine Planté, page 117
  2. Recueil des discours, rapports et pièces diverses lus dans les séances publiques et particulières de l'Académie française

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]